La liberté sexuelle pour les femmes : le grand leurre

Elle s’appelle Isabelle. 44 ans, divorcée, “pas mal pour son âge”; comme on dit. Pourtant le matin, quand elle se regarde dans la glace, ce n’est pas ce qu’elle voit. Elle ne voit que la peau qui perd un peu de sa tonicité, quelques taches discrètes qui commencent à apparaître, du gras sur le ventre qui refuse de partir. Ce matin, encore un nouveau cheveu blanc. Une sensation que ses belles années sont désormais derrière elle et qu’elle ne les retrouvera plus. Ainsi, elle n’a pas cru sa chance quand ce jeune homme croisé quelques fois à la machine à … Continuer de lire La liberté sexuelle pour les femmes : le grand leurre

Un bilan 2016 haut en couleur

Ceux qui me lisent depuis des années le savent : j’adore faire des bilans. Parce que ça me permet de me recentrer mais aussi d’arrêter de toujours m’autoflageller parce que parfois, je me rends compte que je ne suis pas si nulle que ça, que j’ai fait des choses bien… Et autant vous le dire, ce bilan 2016, il s’annonce particulièrement positif. Alors quand je dis que ce bilan est très positif, entendons-nous, ça veut dire “tout à fait personnellement, j’ai passé une très bonne année”. Si on oublie le monde qui nous entoure, quoi. J’aimerais d’ailleurs être capable de … Continuer de lire Un bilan 2016 haut en couleur

Où je ne regarderai pas Game of Thrones (mais j’hésite)

Ce soir, à l’heure où je dormirai à poings fermés, HBO diffusera la nouvelle saison de sa série phare : Game of Thrones saison 06, c’est parti… et je me demande si je vais faire partie du lot des spectateurs… parce que… parce que plein de raisons. 1 – Parce que HBO Je ne vais pas forcément cracher sur HBO dans sa globalité car Sex and the City à l’époque, Six feet under, the Leftovers, Veep et certainement plein d’autres séries très bien que je ne connais pas car je ne suis quand même pas une très bonne sériphage. Mais … Continuer de lire Où je ne regarderai pas Game of Thrones (mais j’hésite)

Lost in Lisbon

(en vrai, je me suis pas perdue mais je trouvais que ça sonnait bien) Tout a commencé fin septembre. Rentrée de Belfast, j’avais légèrement le cafard à l’idée de ne plus partir de l’année. Parallèlement à ça, Goldie prenait ses petites affaires pour s’installer à Lisbonne. Ni un ni deux : elle avait envie qu’on vienne lui rendre visite, j’avais envie de bouger, trois clics plus tard : Lisbonne me voilà ! Je vais pas faire durer le suspense : j’ai aimé très très fort. Est-ce la ville ? Est-ce le temps splendide ? Est-ce les Portugais qui sont tellement … Continuer de lire Lost in Lisbon

Pompéi de Paul W. S. Anderson

Y a des films, des fois, tu sais qu’ils vont être mauvais et c’est même pour ça que tu les regardes.Avion du retour d’Oman, un bel A380, j’étais toute excitée de le prendre. Dans le catalogue des films, j’aperçois Pompéi. Mon voisin tente de me prévenir que c’est vraiment nul mais je ne peux m’empêcher d’appuyer sur lecture. Histoire d’être sûre. Mettons fin de suite au suspense : c’est mauvais. Très très.L’autre jours, sur Twitter, j’ai tenté de résumer le film à Loops en quelques mots, secondée par @sweetyft : « Tu prends Jon Snow, Jack Bauer, des chevaux et le … Continuer de lire Pompéi de Paul W. S. Anderson

American nightmare de James deMonaco

Mon masochisme est sans limites. J’ai ainsi une passion étrange pour les navets, ces films déplorables pour lesquels j’attendais le pire pour pouvoir sortir ma plume la plus acerbe. Tout commence dimanche soir quand je mate distraitement No Life chez Victor, on parle bande annonces de films à venir dont American Nightmare 2. La critique est épicée « on n’a pas encore vu le 2 mais si c’est aussi nul que le premier, c’est peut-être pas la peine d’aller le voir ». Pourtant, le côté dystopique me titille et quand le premier opus se présente devant moi, je clique sur play. La … Continuer de lire American nightmare de James deMonaco

L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine de Ruwen Ogien

Je me pique parfois de philosophie, comme ça, pour le plaisir. Ainsi, j’aime errer dans les rayons dédiés de la FNAC, laissant mes yeux glisser sur les couvertures en quête d’un ouvrage qui me ravirait les neurones. C’est ainsi qu’en mai ou juin (peu importe), je tombe sur un livre au titre étrange “l’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine”. Etant dans une recherche perpétuelle de bonté humaine, je le pousse dans mon panier. Je ne vais pas jouer le suspense. Il FAUT lire ce livre. Je l’ai dévorée comme j’aurais avalé un délicieux croissant chaud au … Continuer de lire L’influence de l’odeur des croissants chauds sur la bonté humaine de Ruwen Ogien

Faut-il intellectualiser les merdes télévisuelles ?

J’ai des vices dans la vie et en tête de liste la merdassent télévisuelle. Je me délecte de certaines émissions télé dans un but pervers : mater puis m’en moquer. Soap operas, sitcom, telenovelas et parfois même téléréalité, je touille, j’avale et j’en fais un joli étron que j’expose avec fierté ici. J’ai pas dû bien gérer ma phase anale, moi. Faut dire que c’est jouissif. L’éternelle lutte des classes telenovelienne saupoudrée de crises d’hystérie proches du delirium tremens, tirages de cheveux des furies manucurées défendant bec et ongles en résine leur couple. Et avouons que y a des latinos, … Continuer de lire Faut-il intellectualiser les merdes télévisuelles ?

Obama we will always love you

Faire un titre reprenant une chanson de Withney Houston presque un an après sa mort, j’ai toujours la palme de la réactivité. Hier, nous nous sommes tous levés en faisant des galipettes de joie : oueeeeeeeee, Obama est réélu, le monde libre respire. Perso, la nouvelle ne m’a pas vraiment fait l’effet d’une bombe, je n’ai jamais douté de l’issue de ces élections. Je reste sur la sensation que le suspense électoral n’était qu’un scénario concocté par nos amis des médias américains histoire d’épicer un peu tout ça. Et justement, à propos de médias, ce que je trouve merveilleux dans … Continuer de lire Obama we will always love you

Où on a failli voir la mort en direct

(Je sais, je fais trop de titres commençant par « où » ou « de ») Dimanche soir, à l’heure où l’aspirateur me fait de l’œil, je me dis que, tiens, je vais plutôt regarder Felix Baumgartner se jeter de la stratosphère. L’ascension ayant duré 2h, j’ai bien eu le temps de faire mon ménage mais alors que l’on se rapprochait de l’altitude fatidique, mon cœur s’accélérait un peu. Quand Félix a commencé à dépressuriser la cabine, il jouait une toccata. Quand il a ouvert la porte et que j’ai vu la poussière de glace, je me suis accrochée à mes accoudoirs. Il a … Continuer de lire Où on a failli voir la mort en direct