Je lis l’avenir dans la téléréalité

J’ai un don : je mate une émission de téléréalité et je peux vous dire qui va gagner. Même sans la regarder d’ailleurs, il me suffit de lire les résumés sur Voici et je vous sors le nom du vainqueur. Parce que, oui, la téléréalité, c’est surtout une belle histoire qu’on vous raconte. Je suis tombée dans la spirale du Bachelor. Pas les premiers épisodes parce que j’avais chorale mais petit à petit, j’ai vu. Surtout que chaque épisode a dû être diffusé une bonne douzaine de fois. Vous avez vu l’histoire d’un bellâtre à accent qui tombe amoureux de … Continuer de lire Je lis l’avenir dans la téléréalité

Le verre de tous les dangers

(ok, j’exagère mais l’emphase et l’exageration sont mes marottes) Suite au film que vous êtes allé voir avec votre potentielle future moitié, vous vous dites que tant qu’à battre le fer, autant qu’il soit chaud. Autrement dit « manger du pop corn à tes côtés dans une salle obscure me paraît un peu léger par rapport à ce que j’espérais donc poursuivons l’aventure en dégustant un coca tout en se caressant des yeux. Normalement, quand deux personnes que nous qualifierons de pré conquises vont boire un verre ensemble, ce n’est qu’un doux prélude à la relation qui va naître entre eux. … Continuer de lire Le verre de tous les dangers

Coup de foudre

Par Keira Je viens de vivre une semaine incroyable. Après des mois sans toucher à mes pinceaux je suis enfin retournée sur le terrain. Mon amie d’école Isis m’a contactée pour bosser sur un court métrage étudiant, elle avait besoin d’aide en raison du grand nombre de figurants. Lundi je m’aventure donc en plein bois de Vincennes pour rencontrer une partie de l’équipe technique, le tournage commencera le lendemain, on est juste venus se promener en forêt pour voir les lieux de tournage et faire des tests de prise de vue. Histoire de voir si on a besoin de mette du fond … Continuer de lire Coup de foudre

Où trouver l’homme ? Episode 34 : sur un tournage

(Lecteur tombé ici par hasard, je te rappelle que tout ceci est une fiction. En vrai, je n’ai pas assisté au tournage dont je vais parler mais Pink Lady. Et pour ceux qui cherchent de quoi est morte Chardonnay, c’est d’anorexie.  Je vois que ça en travaille beaucoup en ce moment) Recommandé par des Influenceurs En tant que blogueuse influente, je suis invitée à plein de super opés dont une participation au tournage de Plus Belle la vie. Ne sachant pas exactement de quoi il retourne, j’y vais, curieuse. Je ne suis pas une fana de la série (en vrai, je ne l’ai … Continuer de lire Où trouver l’homme ? Episode 34 : sur un tournage

De la guerre, de Bertrand Bonello

Par Bobby Un film bizarre, vraiment. De la guerre s’ouvre, rien que par le nom, comme une sorte d’essai. On est au bord de l’expérimental, voire complètement dedans. Alors forcément, c’est difficile à aborder. L’histoire, c’est un cinéaste fasciné par la mort qui se retrouve dans une étrange secte où la doctrine impose un retrait de la société et une préparation au combat, une sorte de combat mystique, davantage contre soi-même et les contingences sociales (amours, amitiés, famille, travail), contre l’angoisse et le stress des villes. Voici alors une succession de scènes dont la temporalité et l’enchaînement nous déstabilisent, et il semblerait … Continuer de lire De la guerre, de Bertrand Bonello

Sweeney Todd : le diabolique barbier de Fleet Street, de Tim Burton (2007)

Par Keira Bonjour lecteurs ! J’écris cet article à l’occasion de la sortie DVD de Sweeney Todd. Revoici le duo gagnant Johnny Depp – Tim Burton. Cela fait des années qu’ils marquent notre paysage cinématographique en nous offrant des contes visuels fous. Or dans le cas de Sweeney Todd nous sommes face à l’adaptation d’une histoire très noire. Et tout cela en comédie musicale. Autant le dire, Burton se lance un très grand défi et le fait partager à son ami et muse. Pour l’histoire : Sweeney Todd, barbier de profession, revient à Londres après des années pour se venger du juge Turpin qui … Continuer de lire Sweeney Todd : le diabolique barbier de Fleet Street, de Tim Burton (2007)

Les Idiots, de Lars von Trier

Par Bobby  Oui, encore un ‘vieux’ film. Cette fois, c’est à cause d’une semaine passée en province chez papa-maman, dévoré par les moustiques pendant un tournage expérimental en forêt. Du coup, Bobby la Bidouille n’a pas le temps d’aller au ciné et resort ses films favoris : Les Idiots.  Celui-ci est particulier. Il n’a pas eu autant d’impact que The Hours ou 21 grammes. Il ne pouvait pas plaire au grand public, en quelque sorte. Le synopsis est le suivant : un groupe d’individus décide d’expérimenter, en autarcie, un plan presque machiavélique : vivre en jouant à être malades mentaux. … Continuer de lire Les Idiots, de Lars von Trier

On fait le bilan

Par Bobby Note à moi même : « par Bobby » > merde, pourquoi j’ai choisi ce pseudo ridicule ? Bon, tu vois, cher lecteur, il y a des gens qui aiment vivre le présent comme il vient, profiter de l’instant, savourer chaque seconde et les « maintenant ». Je n’en fais pas partie. Je suis plutôt de ceux qui vivent en retrospectif, qui n’aiment pas (ou ne savent pas) ne pas penser à la suite, ou à ce qui a eu lieu avant. Je suis de ceux qui aiment, entre autre, faire des bilans sur leur vie. Les bilans, c’est super pratique. On peut faire … Continuer de lire On fait le bilan

Le scénario porno d’Aston et Nina

Ce qui est bien quand on est blogueuse, c’est qu’on rencontre des tas de gens intéressants dont Aston, qui s’est illustré plusieurs fois par son humour en comm. Et quand Nina et Aston parlent pour la 1ère fois sur MSN, ils montent un film porno intitulé « du pain, des mains, des gros seins » dont voici l’affiche, réalisée par Aston himself. Je vous laisse découvrir la conversation. Aston : en plus, il s’appelle knud… si ca c’est pas bizarre deja Nina : Ahahahahahahah!! Sérieux? Aston : ouais, comme le petit ours blanc du zoo de berlin. C’est comme si je m’appelais prosper Nina … Continuer de lire Le scénario porno d’Aston et Nina

Génération Tanguy

Mardi 20h50, j’abandonne tout et pose mes fesses devant la télé. Au menu, « Tanguy », du génial Etienne Chatilliez. Faut avouer que j’adore ce réalisateur, il est superbement cynique (sauf que lui, on ne le traite jamais d’aigri, alors que moi…). Pour ceux qui n’ont pas vu le film, très rapide résumé : Tanguy, 28 ans, vit toujours chez ses parents et ceux-ci essaient de s’en débarrasser. Forcément, avec Gauthier, ça nous inspire. Moi, je me pose une question : sommes-nous la génération Tanguy?   17 ans, un matin d’hiver, mon cul est lourdement posé sur ma chaise, mon corps avachi sur mon bureau, … Continuer de lire Génération Tanguy