La France moins rance ?

L’autre jour, je parlais rapidement de l’influence des réseaux sociaux sur les médias et, donc, sur l’opinion, un gros serpent qui se mord la queue et qui est bien difficile de disséquer en un seul article (ça mériterait une thèse, facile). Mais du coup, la France, elle pense quoi en vrai ? Alors que j’ai envie de hurler de rage dès qu’un shitstorm de commentaires violemment racistes et haineux viennent envahir les discussions sous un article. Mais si finalement, la fachosphère est extrêmement active et monopolise la parole, ça veut dire que la France est moins rance que ce que … Continuer de lire La France moins rance ?

Les histoires les plus courtes sont les plus indigestes

Des hommes, j’en ai connus, des liaisons, j’en ai eues. Même des relations amoureuses où l’autre avait une place particulière dans ma vie, une place de choix. J’étais prête à faire des concessions, faire une place dans ma vie. Mais parfois, l’histoire tourne court, gros eau de boudin dans laquelle on se noie. Pourtant, y a-t-il de quoi faire un drame ? Octobre 2012, le prince charmant se mue en crapaud. Du jour au lendemain, je me prends une rupture en pleine face sans que rien ne m’eut permis de m’y attendre. 5 mois plus tard, je digère pas tout. … Continuer de lire Les histoires les plus courtes sont les plus indigestes

Les traditions ont la vie dure : faisons le bilan

Parmi mes très nombreux vices, j’ai celui de faire des bilans. C’est mon rituel à moi, plus chouette que de manger des chocolats belges gras et écœurants. Oui je n’aime pas trop les chocolats belges, je leur préfère ceux du chocolatier de ma ville natale, fins et croquants, un pur délice ! D’ailleurs, les choses se perdent, personne n’en a offert à mon père cette année… Bref, tout ça pour dire que je vais vous gratifier de mon traditionnel bilan de l’année parce que c’est mon kiff. Bilan 2012, go ! Je m’étais souhaitée pour 2012 une année calme. On … Continuer de lire Les traditions ont la vie dure : faisons le bilan

J’ai testé pour vous la naturopathe

Les plus attentifs d’entre vous auront noté que j’ai pas eu une patate d’enfer le mois dernier. Pour tout vous dire, après 3 mois d’une relation idyllique à base de pioupiou les petits oiseaux, l’oiseau s’est retrouvé un bon matin sans ailes. Le pourquoi reste un peu fumeux mais après quelques mois à collectionner les grosses baffes avec élan dans ma gueule, je me suis sentie un peu démoralisée. Le Tiger va avoir besoin d’aide. J’ai d’abord pensé aller voir un psy, j’ai demandé le numéro à une amie et… Rien. Je n’avais rien à lui dire au psy, je … Continuer de lire J’ai testé pour vous la naturopathe

Ce garçon que j’ai croisé trois fois

J’ai un travers, une perversion. Un truc sympa et nocif pour personne, peut-être légèrement préoccupant pour ma santé mentale mais on n’est pas à ça près. Bref, j’aime imaginer que ma vie est un roman rocambolesque. Vertu première : ça stimule mon imagination. Vertu deuxième : je crois en une happy end. Souvenez-vous, lors de mon marasme, je m’étais dit « ça ferait un bon début de comédie romantique, ta vie qui s’effondre et hop à la fin, tu trouves l’amour et un boulot ultra wouah et tu embrasse l’homme de ta vie en riant sous la pluie« . En vrai, je … Continuer de lire Ce garçon que j’ai croisé trois fois

Le jour où tu comprends que c’est fini

Mardi soir, alors que la chaleur m’etouffe, je tombe par hasard sur Clara Sheller, saison 2, que j’avais vaguement suivi lors de sa première diffusion. Je n’avais accroché que moyennement vu que je trouve l’heroine plus exaspérante qu’une Carrie Bradshaw même si je préfère Zoé Félix dans ce rôle. Bref, je mate donc les 3 derniers épisodes en constatant que j’avais finalement été dure avec cette série qui propose pas mal de choses intéressantes. Peut-être aussi parce que dans ses épisodes, la vie de Clara s’effondre et je me suis légèrement identifiée à elle (période marasme, j’entends). Et surtout une … Continuer de lire Le jour où tu comprends que c’est fini

Dis, tu veux être mon témoin ?

À propos de ménager les subtilités arrive le délicat moment de choisir ses témoins. Parce que ça veut dire quelque chose mine de rien : témoins = meilleur(e)s ami(e)s donc ne pas choisir X ou Y est synonyme de désaveu amical. Inimaginable. Pour éviter de froisser certaines susceptibilités, tu peux commencer à tâter le terrain, espérant apprendre que Joséphine ou Vanessa ne sont pas très intéressées par la chose, ce qui t’éviterait de débarquer avec 10 témoins. Oui, je suis une femme d’amitié moi. Parce techniquement, si je me mariais demain, j’ai potentiellement 5 témoins : Anne, l’amie de toujours, … Continuer de lire Dis, tu veux être mon témoin ?

Sous le vernis de l’oubli

Vous l’aurez peut-être remarqué, le maître-mot de mon année 2012 pourrait être « mon voyage intérieur ». Une crise de la trentaine tardive ou le doux sentiment de la renaissance suite au marasme 2011 qui me galvanise, je ne sais. Toujours est-il que je me découvre certaines caractéristiques dans mon moi, certaines bonnes surprises comme celle-ci : je suis pas mauvaise en langue. Voyage en Sicile, donc, je me mets à parler italien comme dans les jeunes années, celles où j’avais 3h de cours par semaine. J’avais déjà été surprise de le voir revenir lors de mon séjour à Venise mais là, … Continuer de lire Sous le vernis de l’oubli

Bats-toi ou tais-toi

J’ai conscience d’être dure parfois. Avec moi en particulier mais avec les autres aussi, certains comportements dépassent mon entendement, j’ai du mal à tolérer. Certains, chacun fait fait fait, ce qui lui plaît plaît plaît (j’ai retrouvé cette chanson récemment, je trouve qu’on a oublié à quel point ça peut être cool la basse) mais arrive un moments où je ne peux plus cautionner. 20 janvier 2011, une des pires soirées de ma vie. Enfin tout est relatif, la pire soirée filles quoi qu’il en soit. En présence : Isa Rousse qui vient de perdre sa grand-mère, Isa Brune qui … Continuer de lire Bats-toi ou tais-toi

Ah, t’es revenue !

J’ai tendance à penser que nous sommes multiples, notre moi évolue en fonction des épreuves de la vie ou de ses joies, aussi. Il y a la Nina joyeuse, la Nina neutre, la Nina extatique mais aussi la Nina défaitiste et/ou déprimée. Les Nina down, je ne les aime pas, comme la plupart d’entre nous, je suppose, même si certains se droguent au spleen. Mon spleen m’emmerde car il ne génère rien si ce n’est de l’inactivité et de la frustration. En 2011, j’ai plus souvent qu’à mon tour revêtu ma tenue de Nina la déprimée mollassonne. La faute à … Continuer de lire Ah, t’es revenue !