Paris a le blues

J’ai le blues de Paris Paris, 7 ans ¾ que j’y vis. Le 28 mars prochain, je soufflerai la 8e bougie de notre vie commune. Et je ne te cache pas que je ressens comme une petite crise existentielle entre nous, je sens que mon amour pour toi s’essouffle un peu. En fait, c’est pas tant toi que la vie parisienne qui commence à me fatiguer. Tu es attirante et tu le sais. Quand je suis venue vivre ici, je m’imaginais une folle vie culturelle, le Louvre deviendrait ma 2e maison, je serai de tous les concerts. Une vie aussi … Continuer de lire Paris a le blues

L’entretien, ce long speed dating

Fossé générationnel oblige, ma mère ne connaît pas la joie des entretiens. Ben oui, elle, elle a fait son école infirmière, elle est devenue infirmière, fin de l’histoire. Mon père, c’est pareil : hop école de médecine, hop la thèse, hop le boulot. Bon, je simplifie un peu son parcours, je résume 10 ans en 3 hops, quel manque de reconnaissance ! Bref mes parents ne connaissent pas le monde merveilleux du travail tel que la génération Y le côtoie. Notamment le jeu de l’entretien. Un entretien, c’est codé. D’abord une poignée de main, deux noms lâchés distraitement. « M. Duchemin », … Continuer de lire L’entretien, ce long speed dating

La fable des chaussures irakiennes

L’actualité, globalement, c’est moche. Entre la crise, les affrontements partout, les maladies, la pauvreté, des gosses qui ont à peine commencé leur vie qui se font descendre par des flics ou par une bande rivale… Même Noël ne me passionne pas cette année. Et pourtant, dans cette marée noire gluante et puante de mauvaises nouvelles, une hérésie, une image insensée et délicieuse : Parfois, je me dis que la vie est un vrai film. Nous avons ici le Président américain sans doute le plus mal aimé depuis que je suis en âge de comprendre ce qu’est un Président (donc depuis Bush senior, en … Continuer de lire La fable des chaussures irakiennes

La beauté féminine

Les femmes sont généralement jalouses. Une femme plus belle qu’elles, mais quelle hérésie ! Pourrissons l’impie, faisons lui payer sa beauté ! Personnellement, je ne vois pas pourquoi je détesterais une fille plus belle que moi (sauf si elle me pique mon mec), tant mieux pour elle, tant pis pour moi. Il y a deux types de « femmes plus belles que moi ». D’abord, les célèbres, celles qu’on ne voit que sur papier classé. Là, on peut reconnaître leur beauté sans complexes : elle ne rentreront jamais dans notre sphère, elles ne seront jamais nos rivales. Notre mec peuvent fantasmer sur elles, on s’en … Continuer de lire La beauté féminine