Un long dimanche de merde

Ca faisait longtemps que le petit lutin farceur qui rend ma vie si drôle ne s’était pas manifesté. En fait, depuis le mois de novembre, il ne m’était rien arrivé de négatif. Tous les trains que j’ai pris pour aller en province (oui, bon, soit l’aller-retour pour Noël quoi) ont été à l’heure, mes colis de Noël arrivés à temps, mon neveu est le plus beau du monde et il est particulièrement éveillé (dit la fille qui a une connaissance des bambins de 0 à 7 semaines à peu près équivalente à zéro). Bref, on peut le dire, ces derniers … Continuer de lire Un long dimanche de merde

Frappe toi le cœur c’est là qu’est le génie (…?)

Par Diane Mon cher petit lecteur, aujourd’hui j’ai envie de parler d’amour. Mais comme à chaque fois que c’est le cas, je réalise à quel point c’est difficile de le faire sans avoir l’air niais, ou mièvre, ou d’une banalité absolue. Il n’est rien de plus facile que de parler d’amour, mais rien de plus difficile que d’en bien parler. Mais malgré cela, les choses tournent dans la tête, elles s’en vont et s’en viennent, elles fermentent et reviennent, alors bon, finalement ce n’est pas si grave, d’être mièvre, ou banal, si ça peut faire plaisir au troupeau de petits mots qui … Continuer de lire Frappe toi le cœur c’est là qu’est le génie (…?)

Delirium tremens fiévreux

Ceux qui me suivent sur Twitter le savent : ce week-end, j’étais malade. Depuis jeudi, mon nez coule, ma gorge gratte, mon audition est partie battre la campagne. Le joli rhume des familles quoi. Sauf que si je m’en suis pas trop mal sortie jeudi et vendredi, depuis samedi, c’est la cata. Seul avantage, si j’ose dire : la fièvre me file des révélations amusantes. Et ce matin, alors que j’émergeais péniblement de mon état cotonneux, la bouche emplie d’un goût bizarre et pâteux que même Kenya ne venait pas renifler quand je baillais. Je venais de faire un rêve un peu chelou à base … Continuer de lire Delirium tremens fiévreux

De la douleur d’être une femme

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une douleur que pas mal de femmes connaissent et dont j’ai été victime pas plus tard que mardi : les menstruations. Rien que le mot, déjà, il est moche, ça situe bien l’horreur du truc.   Selon la légende, les règles sont une punition divine à cause de l’autre couille d’Eve qui a mangé le fruit de la connaissance, généralement symbolisé par une pomme. Mais en fait, c’est parce que tout les mois, on construit un petit nid pour un éventuel bébé mais si le bébé n’est pas conçu, le nid s’évacue, ce sont les règles. Vous … Continuer de lire De la douleur d’être une femme

DESPROGES MON AMOUR

Par DianeFrançaises, français, belges, belges, vingtenaires, vingtenettes,Pierre, pierrot, lecteurs chéris mon amour,   Voilà aujourd’hui 20 ans que Pierre Desproges est mort. Oui, je sais, il est mort en avril et on est en janvier, donc techniquement ça fait pas encore 20 ans, mais je vous ferais remarquer que s’arrêter à de tels détails tatillons et puérils n’est pas franchement intelligent, et puis ne commencez pas à m’interrompre comme ça dès le début ça va m’énerver. 20 ans, disais-je, que ce fabuleux trublion politiquement incorrect a cessé de trublioner et de titiller nos zygomatiques pour aller s’enterrer au père Lachaise, … Continuer de lire DESPROGES MON AMOUR

Ecoute et apprends, petit scarabée

Vendredi, j’ai eu droit à un moment d’anthologie. J’étais conviée à un rendez-vous chez THE Journaliste de la presse féminine, la nana que je regardais à la télé quand j’avais 15 ans, la nana qui était journaliste à Perso à la grande époque (la mieux). Bref une sommité. Accompagnée de ma collègue Sylvie qui me fait bien marrer. But de l’opération : que le petit scarabée que je suis enseigne à la sommité le blogging et aussi à utiliser une caméra. Pourtant, ça n’a pas été simple. Au départ, j’avais rendez-vous chez Sommité à 16h30. 15h, mon téléphone sonne : « Nina, … Continuer de lire Ecoute et apprends, petit scarabée

Le jour où j’ai élucidé le mystère de la première nuit

Par Marine Au début d’une histoire, c’est une affaire toujours assez épineuse de savoir si on doit coucher le premier soir ou pas, notamment pour garder un homme. Nina avait d’ailleurs proposé une analyse sur le sujet, je sais plus quand, mais elle sera chou de mettre un lien. [note de Nina : je suis chou!] En l’occurrence, pour moi, la question ne se posait pas vraiment de vouloir garder Benoît, puisque, comme vous n’avez absolument pas pu suivre à travers mon méandre de paroles, la semaine dernière, Benoît était un CDD. Mais par orgueil, je voulais pas être un plan cul au … Continuer de lire Le jour où j’ai élucidé le mystère de la première nuit

Etre une femme libérée, quel cliché !

Samedi soir, malgré ma fièvre qui commence à baisser quand même, je vais boire un petit verre avec Gauthier, seule personne en chair et en os que j’ai vu de la semaine (avec les caissières du supermarché mais vu qu’elles m’adressent pas la parole, ça compte pas). En chemin, j’empoche mon nouveau bouquin « le journal d’Elsa Linux », présenté comme une parodie super trop hilarante de Bridget Jones. Comme c’est bientôt l’été, c’est parfait comme littérature. Au bout de quarante pages, j’ai envie de le brûler. Ce truc n’a pas pu être écrit par une femme, c’est pas possible, ça pue le sale film … Continuer de lire Etre une femme libérée, quel cliché !

Ma vie est un sitcom porno

Par Gauthier Sous titre : Dieu est partout.   Sous la pression générale, je suis obligé d’écrire un article pour vous raconter mon week-end, et plus particulièrement ma soirée de samedi. Je n’avais pas vraiment envie, parce qu’à part une ou deux anecdotes, on reste dans quelque chose que vous n’avez que trop l’habitude de lire : de l’alcool, du sexe, de la débauche…   Mais apparemment il faut quand même que je le raconte, alors je m’exécute…   Plantage du décor : semaine de merde, Nina a déprimé toute la semaine, moi je me suis cogné 38 à 39°C de fièvre en … Continuer de lire Ma vie est un sitcom porno

Nina prend le taxi

Il était une fois une jeune fille de 25 ans, pleine d’espoir en la vie et belle comme le jour… Non, je plaisante ! Il était donc une fois moi, une fille de 25 ans qui avait la lose, mais à un point inimaginable. En fait, cette fille alterne chance et malchance à une vitesse incroyable, si bien qu’une belle histoire peut se transformer en catastrophe.   Dimanche soir, je me couche, totalement enrhumée. Je pleure du nez, j’ai chaud, ça ne va pas du tout. Lundi, pareil, mardi, pas mieux. Mercredi matin, je me sens un peu mieux. 11 h, … Continuer de lire Nina prend le taxi