La vie est un chaud-froid permanent

Normalement, aujourd’hui, je devais vous parler de choses ou d’autres, de baiser ou de déménagement, j’avais pas encore décidé mais tout était écrit. Sauf que j’ai écrit ma prose durant mon week-end Center Parcsien et hier soir, en rentrant, je n’ai pas eu le courage de me connecter au web. Et ce matin, j’étais trop à la bourre pour les récupérer donc on va se lancer dans une belle impro. Et en plus, j’ai pas mes lunettes laissées sur le bord du lavabo donc je ne vois pas bien ce que je tape.


Forrest Gump disait que la vie était comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Ce qui est globalement faux car moi, les chocolats, je les trie et je laisse ceux que je n’aime pas. Alors que dans la vie, t’es obligée de prendre le bon comme le mauvais sans jeter discrètos ce qui est vraiment dégueu et gâche un peu la fête. Genre on est en train de siroter un délicieux champagne Ruinart qui pétille délicieusement sur ma langue et stimule les papilles et là, vlan, je croque un chocolat qui a un goût bien aigre qui fait pleurer ces mêmes papilles. Je déteste les goûts aigres. Foutu chocolat, j’irais bien taper celui qui me l’a donné. Sauf que sans métaphore, je ne tape pas les gens et je ne chie pas non plus sur leur bureau. Quoi que bientôt, une nouvelle minute de violence gratuite sur ce blog, je vais en avoir bien besoin.


Bref, tout ce que je raconte est obscur et flou, et pas uniquement pour moi qui écris sans lunettes. Tout s’expliquera rapidement, du moins pour le champagne car pour le chocolat aigre, je pense que ça va se finir dans un tribunal donc je préfère ne pas trop en parler pour le moment des fois que… Bon, ça serait bien le diable que comme de par hasard, les personnes incriminées lisent ce blog mais je fais gaffe, je veux gagner car j’en ai un peu marre d’être prise pour une pigeonne par des malhonnêtes.  Mais que de démarches et paperasses en perspective…


Bon, au final, j’en conclus quoi ? Qu’il ne peut pas y avoir de période totalement heureuse sans gros chocolat aigre (car celui là est quand même de belle taille) ? Que j’ai intérêt de profiter de toutes les bonnes nouvelles car y a de la mauvaise qui arrive derrière ? Et vice et versa, à la limite, serre les fesses en attendant la bonne nouvelle qui suit la mauvaise ?

Quoi qu’il en soit, j’aimerais bien que juste pour une fois, on arrête de me gâcher mes bonheurs surtout que vu ce que j’ai vécu récemment, j’ai besoin de bonnes
nouvelles à savourer sur du long terme. Et éventuellement de casser quelques dents.

7 réflexions sur “La vie est un chaud-froid permanent

  1. casser quelques dents ou quelques nez moi aussi ça me ferait le plus grand bien, on est pile dans la période où je n’ai envie de rien et où tout le monde m’énerve.

  2. Siiiiiiiiiiiiii! Moi j’avais été à celui de Normandie (les Bois-Francs) et y’en a même un qui vient d’ouvrir à s’baraque dans l’Aisne!, là où on allait se baigner quand j’étais djeuns! 🙂

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