Enfin peut-être… Oui, j’en ai un peu marre du « ou pas », so 2006. Cet été, j’ai vécu une expérience troublante, mon univers en a été bouleversé, mes certitudes balayées. C’est dur à 31 ans, de découvrir que certains « jamais » n’étaient en fin de compte pas si définitifs. Et en même temps une exaltation face à cet univers inconnu. Cet été, 2 hommes ont réussi à me toucher le pied sans que je fasse une crise de nerf.
Remettons les choses dans leur contexte pour bien comprendre. Je suis hypersensible de la voûte plantaire au point de ne pas supporter de marcher pieds nus sur une moquette trop rêche. Ado, par exemple, quand j’étais assise à mon bureau, je posais une BD au sol pour mettre les pieds dessus tant l’effet de la moquette sous mes pieds m’agacait. Petite,
j’étais hystérique quand ma mère me coupait les ongles des pieds et adulte, j’ai filé par accident un coup de pied en plein dans le front de Guillaume 1er qui me le chatouillait. Pour vous dire à quel point c’est sensible chez moi, l’Ex a un jour voulu me prendre le pied juste pour voir si je lui faisais confiance. Et ben, j’avais beau etre en confiance, c’était dur. Et même juste avant l’opération, je pleurais quand l’infirmiere a recouvert mon peton de bétadine.
j’étais hystérique quand ma mère me coupait les ongles des pieds et adulte, j’ai filé par accident un coup de pied en plein dans le front de Guillaume 1er qui me le chatouillait. Pour vous dire à quel point c’est sensible chez moi, l’Ex a un jour voulu me prendre le pied juste pour voir si je lui faisais confiance. Et ben, j’avais beau etre en confiance, c’était dur. Et même juste avant l’opération, je pleurais quand l’infirmiere a recouvert mon peton de bétadine.
Et puis il y a eu eux. Ces deux kinés qui me touchaient le pied sans que je réagisse particulièrement. Oh, ils ne me massaient pas le pied, c’est mon genou qui est abîmé mais parfois, ils saisissaient mon petit peton pour me faire plier, déplier, une caresse parfois furtive. Hmmm… Ca ne m’agace pas. Même au contraire je dois avouer que c’est plutôt agréable en fait. OH MON DIEU ! Je deviendrais podophile ? Moi, la plus “tu touches à mes pieds, t’es mort ?” du monde ?
Alors de suite, j’ai eu une explication, une explication qui me paraît logique. J’ai subi une péridurale, j’ai pas posé le pied au sol pendant 3 semaines et quand j’ai recommencé, j’avais de l’électricité dans le pied donc je me suis dit “ah ben t’as dû perdre de la sensibilité, passant d’hypersensible à juste sensible”. Sauf que non. D’abord ma mère m’a fait une petite pédicure maison avant le mariage (coupage des ongles puis vernissage) et je n’ai pas hyper apprécié la sensation au niveau de la voûte plantaire (mais sinon, c’était gentil, j’avais le pied un peu négligé. D’ailleurs, faut que je le refasse…). Idem quand le chirurgien m’a effleuré le pied après mon examen de contrôle mi-juillet, j’ai sursauté.
Pourquoi donc ces deux hommes (qui en plus ne travaillent pas du tout de la même façon) arrivent à me toucher le pied sans que je réagisse outre mesure ? Est-ce parce que je suis détendue ? Pourtant, quand j’étais allée me faire masser dans un institut et que la fille avait commencé à me masser les pieds, je l’avais suppliée d’arrêter. Bref, il y a là un mystère que je ne résoudrai peut-être jamais…
Mais au fond, peu importe les causes, j’ai envie d’explorer un peu la finalité de tout ça, fouiller un peu ce nouveau monde sensuel qui s’ouvre à moi et voir s’il me plaît ou non. Bon par contre, pour se faire, me faudrait un cobaye qui n’a pas trop peur des coups de pied… Mmmm… La vie est toujours SI compliquée.
Ah oui, mais je te plussoies à 200%!
Je suis méga sensibles aux chatouilles des petons, mais si quelqu’un qui SAIT y faire s’approche de ma voute plantaire, c’est l’orgasme assuré! Et ça, je l’ai découvert avec les masseurs/masseuses (car je suis très bi en matière d’attouchements pédicuriens) ( ça se dit?)