Quand je lis les littératures girlies pour les filles d’aujourd’hui (donc pour moi), je me rends compte que je suis loin du compte : a) je ne suis pas
dépressive car célibataire et à la recherche perpétuelle du prince charmant, b) je vais pas chez un psy. Ayant développé moult fois le a) dans d’autres articles, on va zapper, vous m’en voudrez pas, et passons au b). En gros : dois-je aller chez un psy pour être hype. Merci de continuer à lire l’article avant de m’insulter en comm.
Des gens qui vont chez le psy, j’en connais ou j’en eus connu. Pour certains, il y avait un vrai problème à régler genre mon cousin qui fait son coming out à 15 ans et qui a du mal à gérer tout ça, ma tante qui s’est retrouvée veuve à 38 ans avec trois enfants de 8 à 13 ans, des amis qui ont vécu des choses dramatiques (mais vraiment)… Bon, bref, cet
article ne vise pas à dire que les psys, ça sert juste à être à la mode, rassurons nous. Mais après, il y a des gens qui suivent une thérapie, je ne comprends pas bien pourquoi. Bien sûr que nous avons tous en nous une part sombre, un mal être, des névroses et compagnie. Des fois, quand j’entends certains me dire qu’ils vont consulter un psy pour X ou Y raisons, je souris poliment mais intérieurement, je ricane. Y en a qui n’ont vraiment rien d’autres à faire de leur vie que de dépenser des sous pour pouvoir dire « oui alors tu vois, mon psy… ». Bon, c’est sûr, du coup, on peut se faire plaindre « quoi, tu vas chez un psyyyyyyy ? Mais pourquoiiiiiiii ? » « Parce que petite, ma mère m’a mis une claque parce que je
lui avais piqué ses chaussures pour jouer et depuis, quand je vois des chaussures à talon rouge, je fais une crise de panique ». Ouais j’exagère. Mais franchement, aller chez un psy, j’ai parfois l’impression que c’est du parisianisme snob que ça n’en peut plus.
Il y a quelques temps, je me suis en effet posé la question. Disons que je suis quelqu’un d’assez fort mais j’ai une faille dans ma carapace, une faille très vite visible où les gens qui me veulent du mal tapent allègrement pour me blesser et ça fait très mal. Donc, en janvier, après qu’un ancien ami ait une fois de plus appuyé où ça faisait ma (et pas qu’un peu), je me dis que je devrais peut-être régler ce problème là. J’en parle à mon ex, Alex, qui me dit que si je ressens le besoin, pourquoi pas, mais que c’est pas forcément l’idée du siècle. Sab me dit la même chose : c’est pas tant un problème psychologique qu’un problème d’acceptation de moi et qu’il y a une technique genre acupuncture qui me permettrait
de digérer ça. C’est moins cher et moins dangereux.
Moins dangereux ? Oui, c’est là où je veux en venir. Donc en janvier, je parle de ça à Mister Alex, lui expliquant que je crains un peu la psychothérapie (ou psychanalyse, je ne connais pas bien la différence). Pourquoi ? Parce que ça remue la merde, y compris celle qu’on n’avait pas vue. En gros, vous y allez pour un problème, ça vous colle une dizaine de névroses supplémentaires, vous en avez pour 10 ans et vous n’osez plus regarder votre papa dans les yeux parce qu’il paraît que vous n’avez pas résolu votre Œdipe et que c’est pour ça que vous faites tout pour ressembler à votre mère, votre « rivale ». Oui, je sais, je caricature. Il est vrai que j’ai des attitudes un peu bizarres, comme mon incapacité chronique à ignorer mes (petits) problèmes de santé plutôt que de les soigner parce que je me dois d’être toujours en bonne forme. En y réfléchissant toute seule de mon côté, j’ai une explication : petite, jusqu’à 7 ans à peu près, j’étais tout le temps malade. Une à deux fois par mois, je faisais de grosses fièvres genre 39 à 40°, gâchant à l’occasion les
vacances au ski de mes parents. Je suppose que quelque part, j’ai intégré que le fait d’être malade était « mal » et donc, que je devais toujours être en forme. Bon, rassurez-vous, je n’ai pas de gros problèmes de santé, je vais bien. Même très bien en ce moment, ça fait un moment que j’ai pas été malade, je touche du bois.
Bien sûr, en ce moment, je n’ai aucune raison d’aller voir un psy, je suis heureuse. Peu de nuages dans mon ciel, des trucs sans importance. Je me sens enfin être quelqu’un depuis que je bosse, une nouvelle moi, enfin adulte. Mais je reste exaspérée par le réflexe qu’ont certain d’aller chez un psy pour régler des trucs totalement insignifiants qu’on peut régler par soi même. Certains me répondront, peut-être, que ce que je dis vient du fait que je veux toujours être en bonne forme, je sais pas. Mais j’aimerais bien que certains prennent conscience qu’une psychothérapie/psychanalyse n’est pas qu’un truc à la mode pour faire chic et délicieusement névrosée comme Ally McBeal et je sais pas qui. Il y a des gens qui en ont vraiment besoin, je ne dirai jamais le contraire. Pour les autres, l’écriture d’un blog suffira amplement !
(la différence fondamentale entre psychothérapie et psychanalyse est le divan. Psychothérapie > interaction directe psy / patient ; psychanalyse > divan.
Un inconnu peut décider – malheureusement – de se déclarer psychothérapeute (danger !) ; alors qu’un psychanlyste est psychanalyste quand il a fait (et achevé, de préférence ^^) sa propre analyse…
Bref en gros, la différence à retenir c’est le divan ;))
Maintenant, concernant l’article, je suis relativement de ton avis par rapport aux gens qui vont voir un psy pour des raisons qui peuvent nous sembler ‘idiotes’, mais il ne faut pas oublier que la sensibilité est propre à chacun et qu’une raison qui pour nous n’est ‘pas grand chose’ peut être quelque chose de très dur pour quelqu’un d’autre… Bon, biensûr, il y a aussi certaines personnes qui y vont pour ‘faire genre’ et qui prennent ça par-dessus la jambe (ce qui me met un peu en rogne quand je sais qu’ils ‘prennent la place’ de quelqu’un qui en a besoin…)
y aussi des gens qui y vont par « confort », car ca leur laisse la possibilité de parler a quelqu’un qui ne va pas les juger. Ca devient une sorte de nouveau meilleur ami qui vous connais hyper bien car un psy normalement ca connais les mécanismes de pensée.
T’as pas besoin de psy, t’as ton blog.
TU oublies de dire qu’il y existe des gens qui ont des tous ptits problèmes, pas bien graves, qui s’accumulent au fil des ans. Et que certains d’entre-eux ne savent pas se confier, et que, quand tu vas voir un gazier que tu payes pour ça, b’en forcément, tu parles…
Ca m’est arrivé une fois. Si j’y avais pas été, je crois bien que je m’en serai pas sorti si bien, 3 mois en arrière…
Nina, un psychiatre est avant tout un medecin specialisé dans les troubles de la tête, mentaux pour la plupart.
Un psychologue a fait lui des etudes de psychologie, la plupart du temps un Master, voire un doctorat.
Qd je suis arrivé chez me parents à l’age de 11 ans j’ai fait 4 ans de psy pour digerer la mort de ma mère.
En mars 2007, j’ai pété un cable alors que j’étais encore à l’hosto. il parait que c’est normal et même que j’aurais du craquer avant (moyenne des patients de Garches = craquage au bout de 15 jours)
Donc n’hesite pas à aller voir qq’un. Mais un bon !! Surtout n’appelle pas les Lucas de base qui vont tirer des conclusions débiles au vu de ce que tu racontes !
Je trouve que tout ce qui tourne autour de la psychologie est trés à la mode depuis quelques temps. Y’a qu’à voir à la télé, y’a des psy(-chothérapeutes/-chiatres/ -chologues/-chanalystes) sur tous les plateaux. La dernière fois je suis même tombée sur une émission qui parlait de psychologues pour chiens ! Et puis je ne sais pas si vous vous êtes déjà retrouvés dans un amphi de psycho de première année, faut se lever tôt pour avoir une place assise ! La psycho, c’est tendance.
Aprés, on a tous nos petites nevroses, mais à partir du moment où elles nous empêchent d’avancer, de s’épanouir et de se réaliser, il est peut-être bon de penser à « se faire suivre » comme dirait Gad. Reste à trouver un psy qui ne soit pas un charlatan, et celui avec qui le courant passe.
Allez Nina, raconte-nous ton enfance :p
je ne sais pas si aller voir un psy est à la mode en tout cas, c’est complètement désacralisé. Avant il pouvait y avoir une honte, alors que maintenant no souci, tout le monde assume ses névroses en public (genre jean luc delarue) même si des fois ils ne devraient pas !
par contre le psy crée une espèce de dépendance, c tellement facile de parler à un inconnu qui ne juge pas et qu’on paie pour nous écouter dans cette société qui ne nous écoute plus.
les gens qui conseillent aux autres d’aller voir un psy sont dans cet état de dépendance de psy, ils croient que grâce au psy ils s’en sortent mieux.
je reste persuadée qu’on ne s’en sort que grâce à soi. j’ai été voir un psy une fois. effectivement sur le coup, ça m’a permis de lâcher des choses dont je ne pouvais parler autour de moi.
Maintenant je suis lucide sur mes névroses, ça ne permet pas de les guérir, juste de les accepter et m’accepter moi et mes névroses est plus important finalement que de ne plus en avoir. Ne plus en avoir serait renier ce que je suis puisque finalement c’est grâce à elle que je pense être telle que je suis.
Je pense que tu es quelqu’un qui connait ses névroses, tu le dis toi même, un psy ne fera que te les rappeler. Va en voir un si tu es persuadée que tu peux ou que tu veux les guérir sinon accomode t en, tu ne resteras que toi même et c’est très bien comme ça !!!
Je partage complètement ton avis sur ce qui est psychothérapeute et psychanalyste, et je rejoins Lucas sur la différence avec psychiatre et psychologue.
Personnellement j’ai eu la chance d’avoir une crise d’ado difficile qu’on a (j’ai ?) solutionné en me faisant suivre une thérapie (enfin c’était mon choix) avec un psychologue + un psychiatre pendant 3 ans à 2h par semaine, on peut se dire que c’est plutôt efficace.
Bon j’aimais pas le psychiatre, pour lui c’était toujours de la faute de mes parents, alors que je n’ai jamais supporté qu’on accuse ma famille de quoi que ce soit. Mes parents sont des gens bien, qui ont fait un bon travail avec moi, et quand je vois Super Nanny je me dis même qu’ils sont exceptionnels !
En revanche le psychologue était fantastique, d’autant que comme c’était en centre médical spécialisé dans les mineurs j’étais sa patiente la plus agée… moi je savais parler pour de vrai avec des mots et pas des dessins, résultat je pense que ça a bien fonctionné et il m’a donné les armes pour affronter les problèmes. Notamment avec son « si vous le ressentez comme ça c’est que ça s’est passé comme ça » et son « Dans la vie il y a trois voies : comme papa et maman, à l’inverse d’eux, et comme vous voulez le faire ».
Et en fin de compte c’est ça le véritable travail d’un psy, donner des armes, or trop souvent les gens s’enferment dans une certaine dépendance. A ce sujet les dessins de Soph (Les toujours ouvrables) sont assez évocateurs quand elle parle de son psy.
Et c’est certains que les gens s’imaginent que c’est hype d’aller voir quelqu’un (à dire avec l’air grave, le regard un peu hagard et le sourire en coin).
Mais quand tu parles de danger c’est surtout vrai chez les gens qui n’ont aucun diplome de médecine. Il y a quelques années j’avais fait une sorte de méga pétage de plombs dans la rue, c’est toujours très drole quand je raconte, notamment la partie où je me mets à frapper les méchants policiers. Je m’en suis bien sortie, avec seulement un bout de papier à faire signer par un psy après une consultation et une piqûre de valium. 50€ plus tard, le bout de papier est signé, mais en 45mn la madame m’avait quand même dit que j’étais inapte à la vie en société, avec des tendances schyzophrènes à surveiller et qu’il fallait que je prévienne mon entourage du danger que je pouvais constituer pour eux comme pour moi-même… Ca aussi c’était très drole et quand je l’ai raconté à mes copines elles se sont bien marré, et moi j’en ris encore (ceux qui me connaissent auront remarqué combien je suis un être dangereux), et j’ai bien dit au bout de 45mn ! Plus tard j’en ai parlé à mots couverts avec la copine de mon frère qui fait des études en psycho, elle a un peu ri, m’a expliqué un peu ce qu’était un schyzo, une personne dangereuse, et blablabla. Fin de l’histoire.
Mais je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui se serait passé si je l’avais crue, si j’avais poursuivi une thérapie avec cette femme… Serais-je devenue ce qu’elle pensait que j’étais ? Ou m’aurait-elle guérie d’un problème que je n’avais pas ?
That is the question… (hochement de tête significatif)
😉
NB : ce long commentaire est tout de même à prendre avec beaucoup d’humour et d’ironie (petite exégèse nécessaire)
MODE « je prends les lecteurs pour des gros cons » ON
heu chuis pas sûr que tout le monde connaisse le sens du mot exegese
MODE « je prends les lecteurs pour des gros cons » OFF
Salut Nina… Je te (vous) lis depuis quelques jours maintenant… J’aime bien. Je suis plus vingtenaire, plutôt trentenaire d’ailleurs, mais bref c’était il y a encore pas très longtemps. J’aime bien ton article. Moi aussi, j’aime pas trop les psy. Après une grosse crise dans ma vie (l’arrivée de deux enfants coup sur coup dans un couple ultrafusionnel, c’est pas rien, si tu veux en savoir plus, tu peux faire un tour sur mon blog) j’ai fait une analyse. Mais j’ai réussi à la faire moi-même, toute seule comme une grande. Et j’ai vraiment remué la merde. Je pensais ne pas avoir de très gros problème. Pourtant, un petit truc me disait que si quand même un peu… Bref, de petites merdes en petites merdes, j’ai trouvé le coeur du coeur du problème. J’ai remis en question tout ce que j’étais depuis l’âge de 13 ans sur le plan intime… Et je peux te dire qu’un psy n’aurait pas fait mieux. Parce que ça a duré 3 mois. Grâce à moi, aux mails avec mon homme et à mon blog (tu as raison là-dessus). L’écriture, il n’y a rien de mieux pour tout comprendre… enfin, bref, on peut s’en sortir seule. Mais je crois que la raison principale c’est que tout le monde n’a pas envie de remuer sa merde tout seul !!! C’est pas toujours facile quand on a un pépin de le voir dans la réelle taille qu’il a. Puisque quand on a un souci on y est jusqu’au cou. Parler à quelqu’un d’extérieur permet de relativiser. Je crois juste que tout le monde ne peut pas faire ce travail seul parce qu’il faut aller au-delà de son propre orgueil, avouer qu’on a un vrai problème et vouloir chercher les sources au fond de soi, et toutes les sources, pas que l’arbre qui cache la forêt ! Et puis il faut être seul pour le faire, et on n’est pas toujours seul quand on le voudrait ! Je ne pense pas que plus de monde aille chez un psy, il y en a autant qu’avant mais disons que les gens ont juste moins honte de le dire. à bientôt !
S’inteS’interroger sur la hypitude d’une consultation chez un psy alors qu’on « consulte » une voyante…y’a pas que toi qui ricane 🙂
J’ai l’impression d’être le contraire des gens que tu décris, mais c’est peut-être parce que j’ai un problème qui mériterait de consulter. J’ai déjà été voir une psy mais je ne me vantais pas, bien au contraire, je ne le disais même que quand cela rentrait dans la conversation ou qu’on me posait la question (je ne voyais pas l’intérêt de le cacher non plus). J’ai arrêté de la voir car elle a fait un bébé donc annulation de rendez-vous et puis je n’en ai jamais repris. Ma mère voudrait que j’en fasse une. Bon mon problème est simple: j’ai de grosses angoisses nocturnes. Je dors toujours avec la télé et la lumière si je dois dormir seule. Mon problème serait dû à un traumatisme que j’aurai subi, à l’âge de 3-4 ans, dans les même conditions du coucher.
Je crois en la psychanalyse mais je ne trouve pas le temps de consulter et je ne pense pas que mon problème se résoudra ainsi. Pour moi, la porte ouverte vers l’inconscient est le rêve et c’est pourquoi je me base beaucoup plus sur l’oniromancie pour m’aider à retrouver ce traumatisme et à tirer un trait dessus. De plus, l’oniromancie permet également d’avoir des conseils gratos sur la ligne à suivre ou sur ce qui ne va pas. Cela deviendra sans doute un jour à la mode…
Je suis pas d’accord avec Mélanie pour la différence entre psychothérapie et psychanalyse (= le divan). Certaines psychothérapies sont à orientation psychanalytique (et ds ce cas, y’aura un divan) et d’autres sont à autre orientation (cognitivo-comportementale, systémique…). Mais une psychanalyse est TOUJOURS une psychothérapie. Maintenant, psychologue ou psychiatre (qui est médecin), il faut trouver le bon, celui qui te conviendra. Parce que ds la relation à un thérapeute, y’a plein de choses qui entrent en jeu (transfert etc, je passe les détails).
Je suis d’accord sur le fait qu’on devrait pas aller voir un psy parce que c’est mode mais par contre, je trouve qu’aller voir qq même si on n’a pas vraiment de gros problème c’est pas con. Ca peut nous donner des clés pr affronter certaines choses ds la vie e tcomprendre des mécanismes qui sont complètement inconscients (genre dans les relations qu’on a avec les autres…). De toute façon, on peut jamais savoir pourquoi qq consulte. Peut-être que qq qui te semble futile et qui consulte « par hypitude » a de réels problèmes et ni toi ni moi n’en savons rien… Donc difficile de juger… Moi je pense que si j’avais plus de temps et d’argent et que je tombais sur la bonne personne, j’entamerais une thérapie. Et pourtant j’ai pas de gros problème mais ça me ferait du bien d’avoir un avis objectif et exterieur qui me renvoie à moi. D’abord, écrire un blog ça convient pas à tout le monde et pis tu n’as que l’avis de lecteurs ayant une vue complètement tronquée de ta vie (cela dit, si ça t’aide et que ça te suffit, y’a pas de problème, je pousse pas la psychothérapie comme solution miracle). 🙂
Heureusement que Paris n’est pas le centre du monde….
Et puis faut pas faire de généralités sur base des pratiques des Parisiens.
Et puis et puis, que critiques-tu vraiment ?
a) les gens qui sont hype
b) les gens qui dépensent leur argent au sein d’une profession libérale
c) le fait que ton blog est ta psychanalysethérapie
d) ton sentiment de supériorité par rapport aux gens qui ont besoin de cette superficialité parisienne pour être heureux
Est-ce votre dernier mot, Nina ?
Hello. Je rejoins largement l’avis de boulou. Par ailleurs, il est possible aujourd’hui d’identifier un psychologue praticien, un psychiatre et les autres… En général, les gens qui suivent une psychothérapie ne s’en vantent pas. Ils ne rapportent pas les propos confidentiels qu’ils délivrent dans l’intimité d’un bureau. Mais si on a le temps, l’argent, l’envie et le besoin, si on tombe sur le psy qui nous correspond, ça peut être parfois utile même si on n’a pas un coup dur brutal à affronter. Je ne suis pas sûr que ton Blog soit analogue ou comparable à une psychothérapie. Les deux se complètent. L’un est un exutoire contrôlé alors que dans l’intimité d’un psy, ces nouveaux curés du XXIème siècle, tu peux dire les choses les plus horribles, les plus atroces qui sont au fond de toi, ce qui te fait culpabiliser à outrance, ce qui te fait peur, que ce soit ridicule ou très sérieux.
Pour répondre à Boulou : oui oui je sais bien qu’il y a des psychothérapeute d’orientation psychanalytique (ou TCC ou autre), je sais je sais, mais c’était pour généraliser, ne pas entrer dans trop de détails, parce que c’était pas utile ; juste retenir que psychanalyse = toujours divan, c’était ça mon idée principale, et là-dessus je suis catégorique 🙂
C’est vrai que c’est bien à la mode les psy. D’ailleurs, pour tout et n’importe quoi on met en place des cellules psychologiques d’urgence, comme si on était tous des chochottes traumatisés pour le moindre truc.
Il faut ajouter à cela que certaines personnes ne sont absolument pas lucides et claivoyantes par rapport à elles-mêmes et ont donc besoin d’aller voir un psy.
J’ai connu un calligraphe chinois un peu mystique que des tas de gens venaient voir pour avoir des réponses à leurs interrogations existencielles, comme s’il était mieux placé qu’eux pour démèler leurs petits états d’âmes (en plus, il n’en avait rien à branler des autres, un truc de malade). Pas mal de personnes se cherchent un maître à penser et ont besoin d’une espèce de guide spirituel. Le psy est le guide de notre époque.
Et en plus de la psycho à tout va qui déborde des magazines et tous ses tests à la con, on est certainement tellement nombriliste et axé sur nous même qu’on s’attache à des mini-névroses sans importance parce que notre petit moi est le centre de du monde.
J’ai une copine qui est allée chez un psy (remboursé par la sécu, je ne sais pas comment elle à fait), elle a suivi quelques séances et puis ça l’a gonflée, de toutes façon la psy lui avait dit: » écoutez, je n’ai rien à remettre en place, vous êtes tout à fait consciente de ce qui vous arrive et vous analysez tout très bien ». Comme quoi, on peut-être névrosé en étant conscient du pourquoi et du comment, et bien vivre avec les névroses en question.
Lily Marlene > les psychiatres sont remboursés par la Sécu, peut-être que c’est ce qu’elle est allée voir..? (en tous cas, ce truc de remboursement pose ‘problème’ pour les futurs psychologues… :-/)
Oui c’est clair que ça fait peur, il y avait des pétitions je crois qui circulaient pendant un temps à ce sujet ; + le remboursement des psychiatres, le tout cumulé ça met vraiment en péril le statut des furuts psychologues (en gros : moi, lol), donc j’espère que ça va s’arranger de ce point de vue là…
Futurs, et non pas ‘furuts’ ….
Peut être que tu devrai parler de tout ça à un …..
Enfin c’est toi qui vois
Je ne connais personne qui soit fier d’aller chez un psy mais à mon avis, le fait d’en parler c’est plus du narcissisme pur et dur que du parisianisme.
Parcontre je connais des gens qui adorent parler d’eux et de leur problêmes. J’ai rien contre, mais quand je vois qu’ils se foutent royalement de leur interlocuteur et de son moral, je me dis qu’ils feraient mieux d’aller voir un psy, quitte à me resortir les details de leur seance apres. Ce qui m’énerve le plus c’est quand quelqun réagi à « tu veux aller voir un psy » (facon polie de dire j’ai pas besoin d’entendre ca) par « non non j’en ai pas besoin » (alors qu’à ce moment c’est moi qui exerce cette fonction).
Pour résumer je trouve que c’est toujours plus sain d’aller voir un psy que de se decharger sur les autres.
Au cas ou il resterait un doute, j’ai vraiment rien contre les gens qui me parlent d’eux, mais faudrait faire en sorte que ce soit réciproque.
@plouch
@ Nina pour sa réponse à mon commentaire > ah ben si si c’est clair que ça me ferait bien chier, logique ^^ !
Mais bon, la « »société psychanalytique » » ne reste pas totalement inactive, mais tout ne se fait pas en 1 jour, on le sait bien 😉
J’aime bien « furuts » comme mot, moi! 😀
Pour etre psychanalyste il faut « juste » avoir fait une analyse! C’est aussi dangereux que d’exercer sans diplome… Ca n’est pas parce que tu as suivi une analyse et régler tes problèmes que tu es apte a régler ceux des autres.
De même, les psychiatres ne sont pas forcément meilleurs que les psychologues sous prétexte qu’ils sont médecins car leur formation après medecine générale est la même que ceux qui font « juste » Psycho!!!
En gros la psychanalyse est une analyse donc mettre des mots sur des émotions, la psychotherapie a un côté plus « actif » mais ne resout pas toujours le problème de fond.
Le psy est la en support, c’est au patient de mettre le doigt seul sur le ou les problèmes et après d’y trouver une solution.
Et enfin, tu ne peux pas dire qu’un psy est nul ou que tu n’as pas besoin d’une aide au bout d’une seule consultation! C’est un travail qui peut prendre des années! Il faut d’une persevérer et aussi trouver le psy qui convient, donc ne pas hésiter a consulter plusieurs psy avant que le courant passe.
Ps: « L’interprétation des Rêves » bah c’est de Freud et Freud bah il était un peu psychanalyste donc l’oniromancie bah c’est de la psychanalyse…
Marion > euh non, il ne faut pas « juste » avoir fait une analyse, il faut quand même avoir le diplôme de psychologue derrière (il n’a pas de diplôme de psychanalyste), c’est justement là que c’est dangereux par rapport aux psychothérapeutes qui eux, n’ont pas ‘besoin’ de ce diplôme !
(seulement, dans l’autre sens : ça tombe sous le sens qu’on ne peut être psychanalyste sans avoir fait d’analyse)
Melanie: Je confirme mes propos:
http://www.spp.asso.fr/Spp/Instituts/faq.htm
Oui mais c’est une réglementation qui va changer (de plus, 10% veut bien dire que 90% en ont un !!!!), et de plus, l’analysé qui désire devenir psychanalyste doit faire une demande qui va être examinée et tout et tout, ya une formation etc (heureusement, manquerait plus que ça !) ; tandis que le psychothérapeute, il prend sa plaque, la pose et basta !
Et il est bien écrit que « La cure psychanalytique personnelle est le premier temps, nécessaire, mais non suffisant, de la formation. »
Donc, je persiste : pour être psychanalyste, il ne suffit pas d’avoir « juste » fait une analyse comme tu le disais dans ton commentaire 😉
Les médicaments psychotropes thérapeutiques m’ont
largement amélioré plutôt que détérioré. Il est important
de casser certaines craintes, certains mythes à son égard.
Je vois d’un très bon oeil la psychopharmacologie, d’un oeil
type XXIème siècle. Prendre des médics je le vois un peu
comme devenir un homme bionique, non pas que j’ a avais auparavant une case en moins que l’on m’ait
ajoutée, mais plutôt que cela permet à mes synapses d’ ê être mieux synchronisés et d’agir dans le sens de mes in t intentions, alors qu’avant il m’arrivait d’avoir d’une forme d’ inhibition qui faisait que j’allais à l’encontre de mes
intérêts, de mes intentions, d’objectifs.
J’appellerai cela de l’auto-croche-patte mental.
J’avale un truc et constate une baisse de plus de 60%
de ces tendances. Donc, il me semble que le médic est
effectivement efficace, pour moi plus qu’un hypothétique
psy. même si quelques séances accompagnant la prise de
médics est souhaitable.
Il en est que tout jugement sur son etat d’esprit médiqué
doit être pensé en terme de pertes et profits. (on peut
changer le mot si cela donne un jargon trop économiste)
En matière de perte, je pense que lors de la prise du
produit en qusetion (Paroxetyne), les choses sont moins
claires. Si j’en prends un peu plus, ma stabilité
émotionnelle s’aggrandit ; si j’en prends moins mon
pouvoir imaginatif ressort (en particulier lorsqu’il y a un
différenciel de dosage). Il parait que c’est mauvais de changer le dosage. C’set pouruqoi j’en prends
qu’un peu, pour disposer d’un pouvoir imaginatif
structuré et efficace.
Moi j’allais chez un psy… manque de bol j’ai pas de quoi bouffer donc me payer un psy ! Hum. Donc voilà arrêter en pleine divulgation de ce qui ne va pas c’est mâââl.