Manger au Canada, une expérience fat ! N’étant pas allée à la montagne, bye tartiflette et raclette mais heureusement, j’ai pu me rattraper avec le Canada, l’autre pays du gras. Alors évidemment, on a toujours le choix mais ici, je vais vous parler des quelques spécialités locales que j’ai pu déguster et qui ont fait exploser le compteur calories.
Peu avant de partir, j’ai entamé un régime. Parce que le début de l’année, les résolutions, tout ça. Pour éviter tout déception, je m’étais résolue à ne pas poursuivre cette petite diète lors de mon périple outre Atlantique parce que si je veux faire un régime pendant les vacances, je me paie un séjour jeûne (ça me tente pour l’expérience mais ça fait un peu cher le “voyons si je tiendrai”). Dieu merci, avec Joy et Isa, nous avons toute eu le même rythme : un repas par jour. En gros, on mangeait soit un repas à 14-15h puis une soupe le soir soit un grignotait un truc dans ces eaux-là pour manger un peu plus lourd le soir.
Du coup, qu’est-ce que j’ai pu manger au Canada ? Et bien pas trop de trucs du coup. Le premier soir, j’ai goûté les côtes levées avec des frites et j’ai appris ma première leçon : j’ai pas l’appétit d’un Canadien. En gros, si on me demande quel format je veux, toujours prendre le plus petit vu que je le finirai même pas. Après, c’est pas tout à fait ma faute : j’avais passé la journée dans l’avion (et on mange tout le temps dans l’avion) et j’étais légèrement jet laguée (il était quelque chose comme 2h du matin en France) mais j’ai été vaillante. Le même jour, j’ai goûté un espèce de gâteau farineux au sirop d’érable : très bon mais très sucré et surtout une bouchée = 500 calories à vue de palais. Canada 1 – silhouette de rêve 0.
Après, les Québécois, ils parlent pas tout à fait comme nous donc parfois, tu as quelques petites surprises. On va par exemple se faire une sorte de brunch dans un resto qui sert des oeufs, omelettes, un peu genre dinner américain où on t’accueille avec une carafe de café (le paradis un peu), tu as une miriade d’oeufs, de pancakes, de soupes, de ce que tu veux. Comme j’étais à la recherche de plats un peu typique, je prends donc des oeufs brouillés avec des fèves au lard et du creton (une sorte de rillettes mais en plus gras). Alors pour moi, les fèves, c’est ça :
Mais en fait, ce sont des haricots blancs. Bon. Mais gras. Mais au moins, j’ai bien tenu jusqu’au soir pour avaler une bonne soupe de butternut et lentilles corail (les lentilles corail, ma grande obsession culinaire).
Autres petites douceurs avalées : le pudding banane (un banoffee à peu de choses près et j’adore le banoffee, faudra que je vous partage ma recette un jour, je suis en train de l’améliorer)
Mais surtout, niveau sucré, le plus surprenant fut… la queue de castor. Oui alors c’est pas un bout de castor, non. C’est une sorte de gaufre plate sur laquelle on peut mettre plein de choses (du sirop d’érable et sucre roux, par exemple, mais aussi du chocolat, du caramel…). Bon, très sucré et gras. Impeccable pour tenir à la Fête des Neiges. Mais ne céder surtout pas à la gourmandise ! Ca n’a pas l’air comme ça mais vraiment, une seule suffit.
Mais évidemment, qui dit nourriture québécoise dit… la poutine ! Alors j’avais eu une vague expérience de la poutine dans un resto québécois de Toulouse et j’avais trouvé ça écoeurant. Pas écoeurément bon à la québécoise, non, juste écoeurant. Mais étant une vraie touriste dans l’âme, je suis mes copines dans un resto réputé pour ses poutines et… ah mais c’est super bon en fait ! Alors je sais pas trop comment vous décrire le truc avec mes mots, c’est une espèce de fromage un peu caoutchouteux (du cheddar en fait) qui baigne dans une sauce brune. Et c’est bon ! Bon, une suffit mais par gourmandise, j’en aurais presque pris une deuxième.
Bref, au Canada, tu manges gras même si chaque endroit où nous sommes allées proposait des plats végétariens. Mais globalement, j’ai pas ressenti le côté très hipster de New York où tu peux manger soit très gras, soit très sain. Là, c’est très gras et c’est tout. Bon après, c’est l’hiver, ça joue peut-être aussi. Ah et dernier point : faut que j’arrête d’essayer de boire ou manger des trucs au potiron parce que c’est juste des trucs à la cannelle en fait.
Mais bilan des courses : je rentrais toujours dans mon jean en rentrant. Le rythme un repas par jour, c’est pas si mal…
Une réflexion sur “Au Canada, tu manges gras”