Depuis quelques temps, c’est tempête dans un verre d’eau dans ma petite tête. J’ai des envies, des ambitions oui, mais voilà, « j’ai pas le diplôme ». Je ne parle pas de me reconvertir dans la recherche bio chimique ou l’ingénierie je sais pas quoi, non, non, je veux rester dans mon petit univers marketing. Mais je doute, je doute.
Un jour comme un autre, je me dis qu’il est temps de prendre la voie qui me fait de l’oeil. J’ai fait une demande de DIF mais ça ne suffira pas. Une de mes collègues a prononcé un mot magique, voyons voir. Bachelor, MBA… Ah y a des formations pour salariés. Bon, bien, j’en ai pour 16 000 à 30 000 €. Bien alors je pourrais jouer au loto pour gagner de quoi me payer ces super formations mais placer mon avenir professionnel entre les mains du hasard, c’est… comment dire… non. Je me gratte la tête, je trépigne, je soupire, j’essaie de voir ce qu’il serait possible de faire mais je bloque. Comment pourrais-je convaincre que je suis bonne à un poste que je n’occupe actuellement pas et dont je ne maîtrise à la perfection qu’un seul des leviers.
Et puis non. Je ne renoncerai pas. Je vais me former moi-même. Va falloir que je sois un peu rigoureuse mais je suis pas plus stupide qu’une autre, après tout. A moi les MOOCs, les articles de blogs et websites, les livres blancs et slideshares. Après tout, ai-je un diplôme de marketing ? Non. Est-ce que ça m’a empêché d’y bosser ? Non. Oui, le fait de ne pas sortir d’une école marketing-comm est un peu bloquant car ceux qui ont le diplôme au bon libellé peut progresser plus vite que moi, même si je suis plutôt excellente aujourd’hui. Oui, j’ai certainement eu la chance qu’une personne me fasse confiance au tout début, à un moment où le community manager n’avait pas de diplôme lié. Mais si ça a marché une fois, pourquoi ça ne remarcherait pas ?
Alors maintenant, je me bouge le cul, j’arrête de râler. Et quand je maîtriserai à la perfection les arcanes de la stratégie digitale (ce qui m’intéresse donc), je me remettrai peut-être à l’allemand. Et comment valider ces connaissances validées sur le net ? Simple ! Vive les slideshares et autres productions à poster direct sur LinkedIn pour démontrer que, hé ouais, j’ai de la jugeotte.
Bon ben y a plus qu’à…
J’espère que tu nous feras un retour d’expérience. Je me lance aussi. Bon MOOC !