(Cher nouvel arrivant, avant de lire cet article, sache que c’est de la fiction, tout ça, c’est pour de rire. Je chercherais un mec avec un tel acharnement, je m’inquièterais moi même au plus haut point).
Me voici revenue sur Paris, surmotivée. Déjà, j’ai des atouts dans ma main : je suis bronzée [on sent bien la fiction, là], reposée, toute confiante en moi vu que j’ai attrapé un beau mec de la plage avec plein de qualités en prime. Ok, ce sont les vacances mais quand même. Mais un homme, ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval et Dieu Merci, je suis pas sûre qu’il soit encore en état après. Non, pour trouver l’homme, il me faut un plan d’attaque.
Ca tombe bien, la rentrée pointe paresseusement le bout de son nez. Ca se sent, dans le métro, y a plus de monde, les gens ont plus de mallettes que de sacs à dos, ils regardent tous dans le vide ou lisent leur 20 minutes plutôt que de fixer le plan de la ligne avec une attention de chaque seconde histoire de ne pas rater l’arrêt. C’est bien connu, à Paris, on aime changer les lignes pour faire des blagues aux touristes…
Bref, que se passe-t-il à la rentrée ? La vie associative reprend son cours, tout un tas d’activités me tendent les bras. Alors, voyons voir ce que je peux faire. Du sport ? Est-il réellement la peine que j’insiste sur cette voie là, au vu de mes résultats de drague, c’est à dire archi nuls ? Je crois qu’à un moment, il faut reconnaître qu’une voie n’est pas pour nous donc le sport, si j’y vais, ce ne sera que pour me défouler, pas pour draguer. Non, il me faut des activités plus nobles.
Des cours, en voilà une bonne idée. Ca tombe bien, ça fait longtemps que j’ai envie d’apprendre le russe. Les cours de la ville de Paris sont super intéressants mais je ne suis pas domiciliée à Paris [d’ailleurs, je cherche très officiellement une combine parce que, Paris, j’y passe quand même la majorité de mon temps de veille vu que j’y bosse, je ne trouve pas ça très juste de ne pas pouvoir en profiter. Oui, je ne paie pas d’impôts ici mais je consomme énormément sur la capitale, je fais un peu tourner l’économie !]. L’INALCO a l’air de
proposer des cours du soir mais leur site Internet n’est pas à jour pour le moment et je veux être sûre que ce n’est pas trop tôt ou trop loin car il m’est difficile de partir du boulot avant 18h au très grand minimum. Puis l’avantage des cours de langue, c’est qu’ils se pratiquent à plusieurs, sauf à prendre des cours particuliers qui coûtent un bras. C’est toujours mieux que les cours de musique qui se prennent en tête à tête. Notez les filles : prendre des cours de musique pour draguer un mec est très risqué. Si le prof est une femme, c’est mort pour vous.
Il y a aussi foultitudes d’ateliers en tout genre : photo, architecture… Haaaaaan, je sens que mes week-ends vont être vite tous pris. Puis même si je trouve pas l’homme, j’aurai au moins appris des choses.
Autre plan : les associations à but caritatif. Là, double combo : d’un côté, j’aide des gens dans le besoin, de l’autre, je peux choper du beau bénévole. Ok, dis comme ça, ça fait sans coeur mais si mon égoïsme amoureux m’encourage à donner quelques heures de mon temps à des gens qui en ont besoin, je me dis que je rééquilibre un peu mon karma. Maintenant, faut quand même que je trouve une cause qui m’intéresse parce que par exemple, sonner aux portes pour apporter la bonne parole des témoins de Jéhovah, non, c’est pas mon trip. Même s’il y a de très beaux témoins de Jéhovah, je ne m’appelle pas Katie Holmes, je ne vais pas vendre mon âme à une obscure église pour me choper un mec. Même si c’est Tom Cruise mais je le trouve méga beauf maintenant. Un peu comme George Clooney, je trouve qu’il glisse subrepticement vers le vieux beau, j’espère qu’il va se rattraper. Bref. Rien en rapport avec la religion. Le sida ? J’ai été refroidie par ma mauvaise expérience avec Aides donc du coup, je suis pas très motivée. Je sais : ma marotte à moi, ça a toujours été l’éducation des enfants dans les pays défavorisés. Oui, ok, de savoir lire, ça leur filera pas de la nourriture mais ce n’est pas une raison pour ne pas s’occuper aussi de ce problème. Ok, je me lance, ma BA légèrement égoïste, ce sera ça.
La semaine prochaine, je vais donc m’inscrire à plein de choses.
Bien que ton article est une fiction. Ce qui suit ne semble pas l’être :
A une époque, j’baitais déjà en banlieue mais mon entreprise était et je travaillais à Paris. Quand je voulais m’incrire quelque part (je ne me souviens plus si c’était une bibliotheque ou autre chose), on m’a demandé ou je travaillais. Quand j’ai dit à Paris, on m’a repondu que dans ce cas, je pouvais profiter du tarif (gratuit) pour les parisiens. Alors, demandez toujours. Ca ne marche probablement pas pour des prestations sociales mais éventuellement culturelles. Il n’a pas des fausse économies!
De rien.
Un bulletin de salaire a suffit dans mon cas.
Pour les langues, il y a aussi la possibilité de se chercher un tandem, surtout si on a quelques bases. Et aussi du sexe opposé si on veut. A Paris, c’est pas trop difficile. On peut regarder sur l’internet, aller tester des groupes de réunion franço-étranger comme les groupes meetup par exemple ou des annonces à la cité universitaire, des centres cuturels. Ca permet surtout d’apprendre une langue avec un bon accent car l’autre est un « native speaker ». Car j’ai fait l’expérience que bcp des français ont du mal avec mon anglais. Des anglais, americans ou australiens quasiment jamais. Alors, ce ne pas mon anglais qui est le problème…