impôts). Le violoncelle ? Je répète quand ? Sans parler du prix toujours auquel il faut ajouter la location du violoncelle. Le dessin ? J’ai envie de dire « lolilol ». En fait, j’ai eu une idée d’enfer cet été : les stages. Le truc qui me va très bien puisque ça permet de s’initier à des tas de trucs, tout à fait pour moi. Par contre, ça manque de site clair (jemebouge est un peu
brouillon). Limite, j’aurais le temps, je lancerais un blog dédié… J’hésite. Mais là n’est pas le sujet. Je vais plutôt te parler du bon plan pour trouver l’amuuuur (pas forcément avec un grand a, à toi de mener ta vie aussi) : la plongée.
En 7 mois de pratique, j’ai vu pas mal de couple se former. Au club où je vais, il doit y avoir une demi douzaine de couples officiels (je ne suis pas au courant de tout non plus). Oh, évidemment, dans notre club, après avoir plongé et respiré de l’air en bouteille pendant 2 heures, nous allons célébrer tout ça autour d’une ou plusieurs bières selon les personnes (je n’aime pas la bière, c’est socialement handicapant parfois) donc forcément air en boîte+alcool, ça peut éventuellement faire tomber les inhibitions et favoriser le rapprochement des corps. Bien qu’à ma connaissance, il n’y ait pas eu de réveils difficiles après une soirée plongée où l’un(e) se réveille à côté d’un(e) autre dont il/elle n’avait surtout pas envie. Une fois de plus, je ne suis pas au courant de tout.
Pourtant, la chope en milieu aquatique n’est pas une exclu de mon club. Cet été, j’ai fréquenté rapidement un autre club pour faire ma plongée en Corse et sur 5 membres du club qui nous faisait plonger, 4 étaient en couple. Donc ce n’est pas propre à un club, c’est le pouvoir de la plongée. J’en ai parlé à une de mes collègue de plouf, Isabelle, qui a elle-même trouvé une moitié au club : « Nan mais c’est normal, on partage la même passion, la même vision d’un monde parce que tu comprends, la plongée, c’est un peu une philosophie de vie ». Un truc du genre. Parce que je vais vous faire un aveu : la plongée, ça vous rend pas sexy du tout. On pourrait le croire vu qu’on est tous à moitié nus à la piscine mais déjà, on a un bonnet de bain sur la tête, glamour – 10. Mais ça, c’est rien. Parce que la plongée en mer, la vraie, ça, c’est pas glam. Je vous situe un peu le truc : en un, on enfile des combi en néoprène et non, c’est pas sexy à la Catwoman, ça n’a rien à voir. Par exemple, si je prends mon propre cas, ma morphologie fait que je prends des combi qui me sont limite juste au niveau épaule-poitrine mais flotte partout ailleurs. Ce qui est, entre parenthèse très chiant parce que les espaces libres, ça veut dire eau qui rentre et brrrr. Ensuite, une fois équipés, on ne ressemble carrément plus à rien : y a-t-il quelque chose de moins sexy qu’un masque de plongée ? Sans parler des palmes, bouteilles et autres détendeurs. Mais comme on n’est pas censés se tripoter à 20 mètres de profondeur, vous allez me dire que c’est pas grave. Mais le pire est à venir. La sortie de l’eau ! Parce qu’on a passé entre 20 et 40 mn sous l’eau, à 20 mètres ou plus de profondeur avec des pressions différentes de celles que l’on connaît à se déplacer en 3D en respirant de l’air en bouteille. Résultat, quand on sort, on a le masque imprimé sur la tronche, le teint cadavérique et, mesdemoiselles, votre belle mise en pli n’est qu’un vieux souvenir. Je pense être rarement aussi sexy qu’à la remontée d’une plongée, surtout si le zodiac tangue.
Très bien aussi la salsa. Un bon endroit pour ça à Paris, la Pachanga, rue Edgard Quinet, dans le 15ème.
Suis pas d’accord sur un truc : la combi, c’est sexy. Enfin moi je trouve. Surtout pour les filles trop minces. Et le retour sur le pont avant au soleil avec la combi ouverte mais pas enlevée et les cheveux dans le vent, hein ?
Par contre dans le moins glamour, tu as oublié à la sortie de l’eau les « mucosités nasales » qui remplissent le masque et qui se collent partout. « Hé, Nina, tu as une morve sur la joue, je peux te l’enlever » ? Et des fois, y a du sang avec. Berk berk berk.
Le fait de ne parler que des autres couples et pas du tien, c’est un effet de style ?
Sinon, je pense que ce n’est pas propre à la plongée mais aux activité extraprofessionnelles en général.
La Pachanga, c’est un peu l’usine… Mais sinon c’est pas mal la salsa !
Mais la plongée, ça ne m’avait pas fait cet effet : au club où j’étais allé passer mon niveau 1, j’ai eu l’impression qu’il n’y avait que des mecs bedonnants 🙂
haaa la salsa, quand tu veux! J’adore!
J’en ai fait il y a 2/3 ans de ça, et puis j’ai arrêté sans raison particulière. Mais je pourrais me laisser convaincre de reprendre 🙂 Enfin, reprendre…repartir de zéro, je pense !
Juste une idée: est-ce qu’il n’y aurait pas dans la plongée quelque chose de l’ordre du dépouillement qui se jouerait? Une sorte de complicité née du fait que les uns et les autres acceptent d’apparaître dans des attirails pas glamours pour deux sous, avec le lien que ça créé et l’impression plus positive qui arrive une fois chacun en tenue de ville?
toi aussi t’es « no-bierre »? je me sens donc moins seule et compatis à ton sentiment d’exclusion sociale! 😉
Avec le peu que j’ai pratiqué en plongée, je confirme, on est carrément pas sexy dans ce genre de circonstances! Cela dit, je comprends que ça peut faciliter les rencontres. 😉
juste une petite correction qui fera plaisir aux plongeurs pointilleux: les bateaux pneumatiques sont souvent de la marque « Zodiac » plutot que « zodiaque ».
Bonne plongée dans la rentrée.
@guillaume bien vu