Questions existentielles

La vie est comme un train qui fonce à toute vitesse. Par moment, il est nécessaire de sortir du wagon pour s’asseoir regarder le train. Cette métaphore proprement catastrophique annonce que je me plonge dans une nouvelle introspection car je me sens arrivée à un carrefour et je ne sais pas encore quelle voie prendre.

Le chemin de vie

J’aime imaginer la vie comme une succession de carrefour et d’embranchements. Dois-je prendre à droite ou à gauche ? Mon grand jeu, lors de mes longs moments d’inactivité et d’ennui, c’est d’imaginer ce qu’aurait été ma vie si j’avais pris l’autre chemin. Par exemple : je n’aurais pas rompu avec mon ex l’an dernier, que se serait-il passé ? Peut-être aurais-je cherché mon stage d’été avec moins d’ardeur ? Du coup, mon dossier aurait été moins bon et je n’aurais pas été pris à mon master de journalisme où j’ai rencontré Clara. Du coup, je ne serais pas venue ici pour faire mes stages. Si nous étions encore ensemble, je ne serai jamais partie à Paris, quoi qu’il arrive, car il ne m’aurait jamais suivie. Je n’aurais pas renoué des liens d’amitié avec Gauthier, ce blog n’aurait jamais existé… J’adore mon ex mais je sais aujourd’hui qu’il me tirait vers le bas. Mon célibat m’a permis de partir sans regret.

Aujourd’hui, j’ai 25 ans, je suis pile entre 20 et 30 ans. Qui était-je à 20 ans ? Qui serai-je à 30 ans ? Je me rends compte que je ne suis plus la jeune fille rêveuse que j’étais il y a 5 ans. A l’époque, je pensais qu’aujourd’hui, je serais mariée, avec un boulot et au moins enceinte de mon premier gamin. Tout faux ! Je ne suis pas mariée, pas enceinte et (plus dramatique) je n’ai pas de boulot. Je n’ai même pas fini mes études… Tous ces rêves sont repoussés à mes 30 ans (quoique le mariage et le bébé, ça me fait moins fantasmer).

Je me souviens de ce jour de printemps où Gauthier et moi étions à la fac, assis sur les marches de l’arche à regarder l’université de haut (vision ô combien déprimante) et je lui évoquais mes rêves. Là, il me dit : « Mais tu te rends compte que tes 25 ans, c’est dans 5 ans ? Tu te vois mère dans 5 ans ? » Je restais sans voix. 5 ans, quel laps de temps court ! Et pourtant, mes 30 ans aujourd’hui me paraissent loin, 5 ans que j’ai du mal à planifier. A 20 ans, l’avenir était simple : bac+2, bac+3, école de journalisme, fin de parcours. En réalité, ce fut, bac+2, bac+3, bac+4 (en deux ans), bac+4 (je collectionne les maîtrises comme d’autres les timbres) et aujourd’hui, j’achève mon bac + 5. Mes 20 ans me paraissent proches, mes 30 terriblement loin.

A 20 ans, je ne rêvais que d’amour et de famille. A 25, je suis plus cynique, plus réaliste… Je ne suis plus la même, je ne regrette pas celle que j’étais, je ne regrette pas celle que je suis devenue. Ce sont justes différentes facettes de ma personne, une a pris le pas sur l’autre, une troisième facette aura peut-être pris place dans cinq ans, qui sait ?

Aujourd’hui, je suis à la croisée des chemins pour le travail, mes amours… Et je me pose des questions.

Stage ou emploi, telle est la question ?

C’est sans doute la première fois que je te parle de ma vie professionnelle, lecteur. Ce n’est pas que je m’en fiche, bien au contraire, mais jusque là, tout allait bien. En fait, quand j’ai commencé ce blog, je terminais un stage en journalisme sportif extrêmement sympathique ; je partais couvrir des matchs, le rédac’ chef me laissait pas mal de trucs à faire… Un bon stage, en fin de compte ! Depuis, les choses se sont gâtées. Mon nouveau stage est proprement catastrophique : durant le premier mois, je devais traverser Paris pour aller travailler en sous-sol. Ma mission, même si je ne l’accepte pas : développer le site Internet de mon tuteur de stage. Je dois également écrire un article sur le droit et l’e-administration (je n’ai jamais fait de droit de ma vie) ainsi qu’un autre sur l’employabilité et les TIC. Autre mission : faire l’attachée de presse d’un ami de mon tuteur de stage qui ouvre un magasin d’articles de boxe…

Ce stage est fascinant car : on a des horaires libres, on y va quand on veut (j’ai donc séché la moitié de mes « journées boulot ») et au mois d’août, je « bosse » à partir de chez moi. Donc, je m’ennuie. En plus, le premier jour, j’ai été assez désappointée : je devais faire des articles sur nouvelles technologies et culture… Absolument pas ! Je travaille avec deux stagiaires de mon âge. Le premier est assez sympa mais l’autre…Ou il me méprise (si tel est le cas, je l’emmerde, je n’ai pas trouvé mon bac+5 dans mon paquet de Spécial K !) ou il n’aime pas les femmes… A moins que je ne l’impressionne mais ça m’étonnerait bien ! Donc ce stage a considérablement augmenté ma consommation de cigarettes puisqu’il s’agissait d’aller fumer dehors. Seigneur, que la lumière du jour est douce ! Avec le stagiaire sympa, on prenait souvent nos pauses en même temps pour nous lamenter sur notre sort.

Mon stage se termine dans un mois, et ensuite ? Il faut avouer que cette expérience ne me rend guère optimiste : aucune embauche au bout, c’est certain. Je me pose des questions, d’autant que Clara est sur Paris et qu’elle traverse les mêmes doutes que moi. Doit-on chercher un autre stage ? Du travail ? Se réorienter ? Pour ma part, la réorientation me semble impossible mais une question demeure : dois-je me réinscrire à la fac ou non ? Ce n’est pas tant pour continuer mes études mais juste pour avoir des conventions de stage. Ceci étant, vais-je faire des stages jusqu’à la fin de mes jours ? Non.

Ainsi, dans mon plan de vie idéal, je souhaiterais terminer le mois de septembre avec un stage d’observation à l’AFP avant d’enchaîner trois mois de stage en tant qu’attachée de presse. Ainsi, sur mon CV, j’aurai le tryptique magique du journaliste : rédaction-agence-attachée de presse. Oui, dans l’idéal, je devrais également me plonger dans les coulisses de la télé et de la radio (là où je manque cruellement d’expérience) mais à ce rythme-là, à trente ans, je serai toujours en stage.

Chercher un emploi ? J’y songe, je regarde les annonces, une nana à qui je n’ai rien demandé passe son temps à me bombarder d’annonces de travail (il faudrait qu’elle comprenne que je connais le site où elle va, les annonces, je les ai également). M. le rédacteur en chef, si tu lis ces quelques lignes, sache que je souhaiterais travailler dans le journalisme sportif, le journalisme adolescent et étudiant (style Okapi, pas Ok podium) ou le journalisme féminin (les pages « chroniques » ou société, pas les pages mode, je refuse d’expliquer à mon lectorat qu’on ne peut pas vivre sans ce petit jean top-fashion trop hype de la mort qui tue que si tu l’as pas, t’es une naze, le tout pour la modique somme de 100 euros !).

Et les amours ?

Je suis assise dans l’herbe verte, mon train file sans moi. Je m’allonge et je regarde le ciel de ma tendre couche. L’azur est parsemé de quelques nuages voluptueux, je m’amuse à leur trouver des formes : est-ce un dragon ? Un éléphant ?

La précédente phrase n’a rien à voir avec l’article, juste l’envie de l’écrire. Mes amours, tu le sais, lecteur, sont inexistantes. J’ai une vie sexuelle épanouie mais rien au niveau amoureux et ça me va bien. J’ai passé la nuit avec un charmant garçon que je vois assez souvent, je passe de bons moments avec lui mais dès qu’on est séparé, pas de coups de fil, pas de conversation MSN, rien. Si j’ai l’occasion de brouetter ailleurs, je le fais sans complexes et je suppose qu’il en fait autant de son côté. Peu importe.

Mais depuis hier, la donne a changé : j’ai un sérieux prétendant. Il s’agit d’Arnaud, une de mes cibles, un copain de Louis. Je ferai un article sur lui plus tard pour vous donner les détails. Cette semaine, il m’a invité à sortir à deux reprises (à chaque fois après une folle nuit de sexe…), des sorties sages avec une petite promenade en moto pour pimenter le tout. Hier, alors que nous discutions tout à fait normalement sur MSN, le voilà qui se met en mode « silence radio », tout à coup. Toujours dans le jeu, je lui demande s’il boude. Et là, réponse : « oui car j’ai l’impression que tu joues avec moi et je ne sais pas ce que tu penses de moi ». Bon, j’ai dû rater un épisode… Bon, soyons honnête : il me plaît. J’adore ses yeux, son sourire, son nez (il faudra vraiment que je me penche sur cette fascination pour les nez). Il a quelques petits kilos en trop mais rien de gênant et, surtout, qu’est-ce qu’il est sexy dans son cuir de motard. Le seul problème, c’est qu’il veut que nous sortions ensemble. La question n’est pas : ai-je envie de sortir avec lui mais ai-je envie de sortir avec quelqu’un ?

Ma grande liberté actuelle me plaît mais elle ne peut qu’être éphémère, je sais qu’un jour, ça me lassera. Mais ce jour est-il déjà là ? Enfin, j’ai trois semaines pour décider, il est parti en vacances. Ce qu’il me rassure, c’est qu’il veut une histoire agréable, sans prise de tête. Si ça dure, tant mieux, si ça casse, tant pis.

Alors, voilà : pendant des mois et des mois, je me lamente sur mon célibat et, à présent qu’il est sur le point de se terminer, j’ai peur. Sans doute parce que ça fait plus d’un an que je n’ai pas été en couple et que j’ai plus de facilité à gérer une brouette qu’une relation suivie. Tu vois, lecteur, ça fait cinq ans que je n’ai pas eu de début de relation amoureuse. Avec mon ex, on se voyait tous les jours à la fac donc c’était très facile à gérer… Mais, là, j’ai perdu l’habitude. Suis-je sensée l’appeler tous les jours ? Combien de fois le voir par semaine… Je sais que ces questions peuvent paraître ridicule mais je ne sais plus…

Enfin, en attendant, je profite de mes dernières trois semaines de célibat, je verrai quand ça arrivera.

Paris, reine du monde…

La question qui transparaît dans tout ceci, c’est ma localisation géographique : resterai-je à Paris ou pas ? Si j’avais le choix, je répondrais oui sans hésiter : je me sens bien ici, et j’ai encore tant à faire, tant à découvrir… Mais si le travail est ailleurs, je partirai sans hésiter. C’est ma priorité absolue, à l’heure actuelle. C’est pour ça que je ne suis pas super chaude pour une relation amoureuse : les relations à distance, ça ne me plaît pas.

En gros, mon train file mais je ne sais pas où… Quoi qu’il en soit, il est temps de remonter. Je verrai bien.

20 réflexions sur “Questions existentielles

  1. petite remarque d’un trentenaire : si tu vois la lumière au bout du tunnel… assure toi que ce n’est pas celle d’un train entrant… en tous cas, tu écris bien !

    Nina : Merci Antenor! 🙂 Tu as raison, je crie victoire trop vite, parfois. Disons que, dans ma vie, j’ai des périodes extrêmement positives et d’autres bcp plus noires et quand tout va bien, j’ai tendance à croire que TOUT ira bien…Jusqu’au jour où je me mange un mur.

  2. Moumour vu mon nivo d’alcool actuel je ne suis pas en mesure du lire ton oeuvre, je te promets de le faire dès que g récupéré trois neurones actives. je t’m. bisous

  3. Préviens le dès le départ pour ta "mobilité géographique".. mais ne te bride pas pour cela ! Ce n’est pas cynique ou ironique ou à prendre dans le sens habituel mais "ts mes voeux de bonheur" 😉

    Nina : Bah, là, je verrai bien dans 3 semaines, je me prends pas la tête! Déjà, je dois gérer mon avenir pro, c’est suffisant! Surtout que j’en fous pas une pour mon stage, donc…

  4. Avis d’un truc de 24ans, dont (oui! je sais! je sais!) le blog n’est pas toujours super gai… en meme temps, les moments gais, je les partage en live, promis 😉

    Je crois qu’on peut amplement raisonner sa vie professionnelle, du moins à peu près. Je dis à peu près, parce que me dirigeant vers le milieu artistique, comme toi vers un milieu ou les relations, la polyvalence, les coups chances sont d’immenses moyens d’y arriver (c’pas un boulot de fainéant!), tout stage/rencontes est une nouvelle marche dont on ne sait vraiment la finalité. Nos vies professionnelles, dans ce milieu là, est d’un hasard total. Alors le but du jeu, c’est à comprendre ce qui nous correspond le mieux: si on est capable d’assumer les mois de vache maigre, si on est capable de changer de voie "au cas ou" ça serait mieux, si on veut s’installer ou pas (pas pour quelqu’un, pour soi), juste parce qu’on se sent bien là, parce qu’on a envie que ça change un peu ou pas beaucoup.
    Perso, je vie à l’instant, à l’instinct, même si je me demande si finalement, est-ce que j’ai vraiment contruit quelque chose…?

    Mais la vie amoureuse…
    Non, ça ne se raisonne pas. Comment on peut aimer en souffrant d’une vie pro que l’on n’aime pas? Je sais que je n’y arrive pas. J’en deviens zombie, sans plus rien à partager. La vie amoureuse, elle se fiait grace aux rencontres. Effectivement comme si je comprends bien, celle d’Arnaud. Une rencontre prémédité (meetic) nous fait rencontrer un hasard. Parfois heureux, parfois non. Peut-etre juste il ne faut pas avoir peur. Ne pas avoir peur de se tromper surtout.
    On ne se trompe pas de toute façon: on fait des choix, on prend des chemins qui finalement ne nous correspondent pas, mais ça reste une vie que l’on construit; je crois, qui nous fait nous connaitre. Il faut suivre nos envies, garder le meilleurs, savoir pourquoi il y a le moins bon. Apprendre à jongler. toujours. Juste parce qu’à deux, on n’est pas seul.

    Gauthier n’aimera pas ça 😀 mais j’ai aimé un trentenaire qui a pris une voie, pendant 10 ans, et qui finalement en change. Mais qui a du mal parce qu’il ne sait pas s’écouter, parce qu’il se fait peur. De sa peur, son instabilité professionnelle sont aussi nés nos problemes relationnels. Parce que finalement, tout naissait d’un meme endroit dans sa tete. Je le résume à son manque d’écoute de lui-meme, par pudeur. il y en aurait trop à raconter.

    D’autres encore rament pendant 15ans avant de se dire "oui, je suis en train de m’installer". Ce milieu que je connais, c’est la photographie. Et je ne pense pas qu’il soit si loin du journalisme, ayant la publcation en point commun.

    Suis ton chemin, avec tes yeux ouverts, et écoute tes tripes. tu peux lui dire aussi que ça te fait peur, que tu doutes. Il a une tête aussi. si tu sens que ça chatouille, ou que ça brule, là, au fond des tripes… pourquoi tu ne cederais pas à l’envie du moment? l’appeller? lui envoyer un mail? un sms?

    si on ne le vit pas, comment on sait si on aura eu raison ou non?

    Nina : Ush, je te remercie bcp pour ton long commentaire. Aujourd’hui, je me prends un peu moins la tête, sans doute parce que je suis malade et que mon principal problème est de me soigner. Sans doute parce que dans quelques jours, je pars en vacances et j’ai hâte.

    Pour le boulot, le journalisme est un métier particulier où on ne fait jamais carrière au même endroit. Je suis quelqu’un d’assez volubile, des tas de choses m’intéressent. Mon rêve serait d’avoir une péniche bureau où je pourrais avoir un bureau pour écrire, un pour faire du graphisme, un pour coudre… Enfin, je rêverais d’être touche-à-tout et être douée dans tous les domaines.

    La photographie, je connais, j’adoooore! Je rêve d’avoir un super numérique reflex, me perdre dans les rues de Paris et mitrailler comme une folle! 🙂 Je me démerde pas trop avec mon appareil numérique classique et pourri mais ça me limite vite…:(

    Quant à mes amours, wait and see… Pas la peine de me prendre la tête pendant 3 semaines puisqu’il n’est pas là, autant attendre son retour, je verrai à ce moment-là.

  5. ouais, je me suis un peu étalé… j’avoue :$

    wait and see… vis oui! 😀

    truc qui n’a rien à voir mais, c’est joli le nouveau design tout ça mais… c’est pas tres lisible pour toutes les écritures hors cadre. 🙁

    Nina : C’est pas grave, Ush, ça fait plaisir de voir que les lecteurs prennent le temps de réagir! 🙂

    J’ai rechangé un peu le design, c’est plus lisible, je dois encore virer le bleu qui sert à rien dans les colonnes, mais je sais pas comment faire…:'(

  6. hum compliqué tout ça. te voir chercher les réponses à de multiples questions me réconforte, de me dire que je suis dans un truc ou j’ai pas de choix à faire pour encore 3 ans, ça ça fait plaisir.

    Je ne puis te conseiller en connaissance de cause, simplement, j’ai quelques outils dans ma besace qui peuvent peut-être te servir : un vieil homme disait en réponse à ma question "si vous aviez un conseil à me donner sur la vie, vous qui êtes presque au bout du rouleur, quel serait-il?" cet homme me répondit : "va là ou on te demande, ne te pose pas de questions, laisse toi porter par le vent et motive toi pour être actif partout ou on peut avoir besoin de toi" je te passe les exemples de taff que cet homme avait fait, aux lendemains de la guerre, c’était évidemment une autre histoire, soit. Donc évidemment le journalisme, c’est pas la même chose, mais je dirai, fais comme tu le sens, pèse le pour et le contre entre stage supplémentaire et job, et si vraiment tu en veux quoi que tu fasses, tu trouveras le moyen de changer de branche jusqu’à arriver sur un arbre confortable.

    Pour les mecs, pas facile non plus, psychologiquement parlant, tu te sens peut-être mieux quand tu fais un peu plus que la brouette avec un mec, (moi c’est comme ça avec les filles) mais peut-être que dans le cas présent le monsieur doit juste rester un brouetMan. Pas évident à dire, tout ça tu le sais mieux que nous 🙂 Ecoute toi, tes sentiments, et puis vis la vie qui te rendra la plus heureuse.
    ;>

    Nina : Coucou! En fait, pour l’heure, je penche vraiment pour le stage, j’en reparlerai à mes parents la semaine prochaine, puisque je rentre chez eux mais ils m’appuient, donc… Et puis je préfère un stage que le chômage, c’est mieux sur mon CV! 😉

    Pour les amours, je me prends plus la tête, comme je disais, j’ai le temps de voir venir. Il est parti samedi, il m’a pas encore appelé alors bon…Puis Gauthier le trouve très apétissant, mon Arnaud!! :p

  7. Je te conseillerais de profiter un max de cette liberté, tu es jeune… Moi qui le suis encore plus, je suis incapable de rester dans la meme situation. Quand je suis célibataire je veux etre casée, et dès que je le suis je regrette ma liberté… Donc profite de la vie, elle te va si bien ! 🙂

    Nina : Merci Loola!! 🙂 Ben, là, on est mercredi, il est parti samedi et il m’a tjrs pas appelée alors je pense que je me suis pris la tête pour rien! 😉 Concernant ce que tu dis (vouloir être casée quand tu es célib et vouloir être libre quand casée), je suppose que ça dépend des moments de la vie. Actuellement, je ne suis pas dans une phase de construction au niveau amoureux donc pas forcément envie de m’engager! :p

  8. Attachée de presse, c’est très vite très chiant, je te conseilles pas…Enfin pas plus de deux-trois ans. Bon courage en tout cas, j’aime bien te lire de temps en temps. 🙂

    Nina : Merci de ton conseil, Lou, mais je pense que ce stage me permettra surtout d’embellir mon CV et peut-être de me faire des contacts intéressants dans les médias. Après, je me considère comme une journaliste, pas comme une attachée de presse.

  9. Ca faisait un moment que je n’avais pris le temps de lire ta charmante prose !
    Ca me manquait.
    Vois-tu, aussi étrange que cela puisse paraître, je comprend un peu ce que tu ressens par rapport à Arnaud.
    De mon côté, je sors depuis bientôt 5 mois avec mon premier petit copain, et le mois dernier on s’est vus tous les jours… tout le temps. Alors qu’avant on se voyait seulement quand il revenait en France pour les vacances. Et j’avais pris goût à une certaine liberté de mouvement. Pas sexuelle puisque comme je l’ai dit, c’est mon premier copain, donc je n’ai pas encore la force de caractère necessaire pour des brouettes avec des partenaires nombreux et différents ^^.
    Mais toujours est-il que j’ai eu peur… très peur, quand il est resté collé aussi longtemps à moi. Et du coup j’ai craqué, je l’ai quitté pendant trois semaines.
    Il était très malheureux, moi aussi dans le fond… Donc on s’est longtemps expliqué, et on a décidé de passer moins de temps ensemble histoire de moins se "bouffer" mutuellement.

    De ton côté tu as peur de ne plus être libre, de un pour tout le côté libertin de ta vie, de deux, sans doute aussi parce que depuis un an, tu renoues avec d’anciens potes et que tu t’éclates.
    Je ne sais pas trop quoi te conseiller, c’est clair qu’en t’engageant avec Arnaud, qui m’a l’air d’être un charmant garçon, tu vas devoir renoncer à tes libertés sexuelles. Seulement à côté tu as assez de force de caractère pour garder ta vie comme elle est…
    Peut-être que tu as un peu peur que ça tourne comme avec ton ex…
    Mais tout le monde est différent.
    Après tout, tu aimes beaucoup Arnaud, mais est-ce que tu l’Aime comme tu aimais ton ex?
    Si ce n’est pas le cas, dis-toi que tu as la possibilité d’essayer quelque chose. Tu verras bien si oui ou non il est chiant et possessif…

    Je ne sais pas pour toi, mais je trouve qu’on devient beaucoup rapidement consciente des défauts et qualités de son partenaire une fois qu’on a un peu souffert. Ca ouvre les yeux sur certaines choses qu’on apprécie, et sur celles qu’on voudrait changer.
    Le fait est, comme je te l’avais dit une fois, si je me souviens bien, qu’on change tous…
    Et qu’on a tous besoin d’évoluer de toute façon.
    Et ça on le fait surtout quand on est à deux ^^
    Maintenant c’est ta vie… ton carrefour. Je comprend que tu bénisses ces trois semaines.
    En tout cas courage 🙂
    Moi j’vais faire la Vaiselle avant d’partir en Bretagne !
    Bisous.
    Tink.

    Nina : Coucou, Tink! Ca me fait plaisir de te retrouver! 🙂

    Non, je n’aime pas Arnaud, je peux pas aimer un garçon au bout de si peu de temps, surtout si je ne sors pas avec lui. Après, il m’a pas appelée en une semaine alors bon… Je me prends pas la tête, je butine, en attendant! 🙂

    En attendant, je te souhaite de très bonnes vacances! Ils ont des chapeaux ronds, vive la Bretagne, ils ont des chapeaux ronds, vive les Bretons! :p

  10. "qu’il me tirait vers le bas" : comment çà?

    "mes 30 terriblement loin" : ils arrivent à vive allure pourtant.

    Nina : Mon ex passe le CAPES depuis 5 ans et ne l’a jamais…faut dire qu’il ne passe pas toutes les épreuves donc dès le départ…C’est un garçon adorable mais il a pas d’ambitions, il est EXTREMEMENT casanier. Rester avec lui voulait dire rester dans ma région, ne pas bouger, ne pas évoluer… Et je ne suis pas la seule à le dire/penser. Mais je ne regrette absolument pas cette relation.

  11. une chose me gêne dans ce commentaire, c’est quand tu dis que t’as vie sexuelle est bien remplie, mais pas ta vie amoureuse.

    Pourtant, dans chacune des histoires que je lis sur ton blog, transpire d’amour. De l’amour, il y en a dans ta vie, et beaucoup de tendresse aussi. Sans ça, je n’aurais pas autant de plaisir à te lire…

    Mais là, je vais vraiment passer pour un gars pompeux^^

    "je préfère un stage que le chômage, c’est mieux sur mon CV! ;)" -> t’imagine pas à quel point c’est vrai. J’ai fait 1 an de chômage après avoir terminé mes études, et à la fin, je me faisais presque insulté par les personnes où j’allais en rendez-vous…

    Thom…

    Nina : De la tendresse, oui, de l’amour, oui, mais avec mes amis et ma famille, pas avec mes partenaires de brouette.

    Pour le CV, je prends tout ce que je peux, même guichetière à la Poste (oui, j’ai fait, grâce ou à cause de Gauthier)

  12. pourtant, sinon de l’amour, je sens toujours beaucoup de tendresse et de complicité dans tes récits de brouettes !

    Thom…

    Nina : Ca oui, autant je m’en fiche que mes partenaires de brouettes ne m’aiment pas, autant la tendresse, c’est important. J’aime trop les calins pour m’en passer.

  13. "je sens toujours beaucoup de tendresse et de complicité" : d’accord avec Thom, j’ai un peu de mal à comprendre, comment tu fais la part des choses!

    Nina : Mais je la fais, je peux pas expliquer! 😉

  14. Si ca peux te rassurer Nina, il y a une théorie selon laquelle il existe un nombre infini de dimensions. Chacune de ces dimensions étant le résultat d’un choix que tu a fait.
    Selon cette théorie donc, ce que l’on vit n’est qu’une version possible de la réalité et il en exsite un nombre infini d’autres. Je c’est pas si c’est rassurant ou flippant. En tout cas si ca peux t’aider à relativiser certains choix saches qu’il existe un nombre inifni de Nina chacune ayant fait des choix différents des tiens à un moment de leurs vies.
    J’espère que tu trouve pas ca ennuyeux lol sinon tant pis pour toi.

    Nina : Je ne trouve pas ça ennuyeux, au contraire, je suis la pro du "et si j’avais fait ça ou pas"… La fille que je suis aujourd’hui est effectivement le résultat de mes choix passés mais aussi de mes rencontres, du hasard… Mon grand trip : et si j’avais pas fait deux ans de petite maternelle? (oui, suis arrivée tôt à l’école) Je n’aurais rencontré aucun de mes amis, j’aurais fréquenté des gens totalement différents… Qui aurais-je été? Qui aurais-je fréquenté? Qui m’aurait influencé? Impossible à savoir. Mais c’est marrant d’y penser.

  15. On se pose vraiment les mêmes questions! Celle que je me pose le plus souvent c’est "Que se serait-il passé si je l’avais embrassé ce jour là sur le quai de la gare ?" Oui je sais ca fait super romantique voire cliché le quai de gare mais c’est vraiment la que ca s’est passé.
    Cela dit, je n’aurai jamais la réponse et pourtant je pense que je continuerai à me le demander pendant encore longtemps.

    Et quand je laisse mon esprit divaguer je me pose des questions encore plus philosophiques mais qui n’ont rien à voir avec le sujet initial. Je te les reserve donc pour un prochain commentaire….

    Nina : Oui, des fois, ça sert à rien de se poser des questions puisqu’on n’aura jamais la réponse mais on ne peut s’en empêcher. Si on l’avait embrassé, serions-nous sorti avec telle autre personne? Rien n’est moins sur…

  16. Bonjour à tous (et toutes), premier commentaire ici après avoir trouvé ce lien par le biais d’Emma (grâce à une relation professionnelle et parce que j’ai un voeu à exaucer. Ca, c’était pour le message perso 🙂 ). J’ai entamé ce WE la lourde tâche de lire TOUS les billets de ce blog (tu as un style très sympa à lire, Nina) en partant du début mais je souhaitais réagir à un passage de celui-ci :

    « Et là, réponse : « oui car j’ai l’impression que tu joues avec moi et je ne sais pas ce que tu penses de moi ». »

    Haha, j’ai été dans le même genre de situation très récemment. Je suis sorti avec une femme âgée de 6 ans de plus que moi et qui était passée par diverses déceptions amoureuses, dont une très longue histoire dont elle n’arrivait pas à tourner la page. Ce qu’elle voulait, c’était que l’on sorte ensemble comme des amis tout en brouettant de temps en temps, mais sans commencer une relation amoureuse.

    Ca m’allait bien au début (je sors d’une longue relation) et puis des sentiments ont commencé à naîtr en moi, et j’ai voulu qu’une vraie relation démarre véritablement. Mais ce n’était pas le cas de son côté, elle voulait en rester à quelque chose de « léger », c’est-)-dire plusieurs jours sans se donner de nouvelles, quelques petites sorties/brouettages, elle qui va voir un peu ailleurs, etc…

    Et c’est à partir de ce moment-là que je me suis dit « j’ai l’impression qu’elle joue avec moi et je ne sais pas ce qu’elle pense de moi « . Mais le problème n’était pas de son côté, mais du mien : je commençais à avoir des sentiments assez forts, mais pas elle, et je voulais qu’elle ressente la même chose pour moi.

    Au final, j’ai décidé de couper les ponts histoire de laisser reposer tout ça, de me calmer et me faire une raison, et peut-être qu’elle reviendra vers moi ? 🙂 Ca vaut mieux comme ça pour tous les deux en tout cas, puisque je voulais plus construire quelque chose et pas elle.

    My 2 pence.

    Et concernant ces histoires d’embranchements et autoroutes, il y a un petit film sympa qui s’appelle Sliding Doors avec Gwyneth Paltrow et qui traîte de ça, je le conseille. C’est léger, pas prise de tête et amusant 😉

  17. Purée, je devais pas être réveillé. Et voilà comment on répond à un billet vieux d’un an et demi en reprenant la lecture du blog là où on s’était arrêté ! 🙂 Bonjour aux deux pelés et trois tondus qui me liront donc 😀

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