Ce week-end, je vais à une cousinade à Perpignan, voici le concept : une de mes lointaines cousines a fait un arbre généalogique et a contacté toutes les personnes vivantes qu’elle a retrouvé pour organiser une grande fête. La cousinade ou trobada, en catalan (oui, j’ai des origines bretonnes mais aussi catalanes, merci de ne pas dire : « Seigneur, quel mélange explosif », je le sais déjà). J’ai un peu hâte d’y être, d’autant que je suis le portrait craché de mon père et de mon grand-père paternel donc je trouverai peut-être des gens qui me ressembleront comme deux gouttes d’eau. Je me suis donc dit qu’il était temps de te parler de ma famille, d’autant qu’il y a eu un clash, récemment.
Ah la famille ! Comme dit Maxime Leforestier : « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille. » Il est temps que je te parle de la petite tribu dont je fais partie, lecteur. Je suis un cas rare : mes parents ne sont pas divorcés. Sincèrement, depuis que je vis sur Paris, je ne rencontre quasiment que des enfants de divorcés. Chez moi, mes parents s’aiment comme au premier jour, ils se font des voyages en amoureux, tout va bien pour eux. J’ai aussi une petite sœur, Alice, 23 ans en novembre (encore une scorpionne !) avec qui je ne suis pas très proche. J’aime beaucoup ma famille mais ce que j’aime le plus, c’est qu’ils ne savent pas qui je suis. Ils me prennent pour une sage jeune fille de droite non tabagique. Bien, je suis tout le contraire. Il y a des fois où je me demande s’ils ne le font pas exprès de se rendre compte de rien ! Je confie mon chat « à un copain » quand je pars en province, j’ai voté plus qu’à gauche aux dernières présidentielles et je sens parfois le tabac. Même, aux dernières régionales, sans le faire exprès, je n’ai pris que des bulletins de gauche. Enfin, peu importe.
Malgré des opinions politiques très divergentes, j’aime ma famille. Je suis un peu l’artiste du lot, la pseudo marginale qui a fait la fac et qui passe ses journées à écrire des trucs sur son ordinateur, celle qui a choisi la carrière casse-gueule de journaliste. A côté, Alice a fait deux écoles de commerce, fini majeur de sa promo à l’une d’entre elles et vient de faire son entrée dans la vie active. Ce week-end, pendant que je fais faire l’andouille à ma cousinade, elle, elle déménage, elle prend un appartement avec son copain, mariage prévu en 2008. A y réfléchir, je me demande ce que j’ai à voir avec cette famille monogame et engagée, moi, la fille indépendante des années 2000.
Le clash ne concerne pas ce petit foyer où les disputes existent, comme dans toute famille, mais en ce moment, ça va. Il faut dire que ma sœur et moi sommes parties en région parisienne depuis quelques temps donc les réunions familiales se font rares, ça limite les disputes.
Fin juin, ma sœur termine son stage et se retrouve avec deux mois de vacances avant de rentrer dans la vie active. Elle part en vacances à droite à gauche avec son Anthony puis les voilà de retour dans ma banlieue pour chercher un appart. La chance leur souriant, ils trouvent vite, à un kilomètre à tout casser de chez moi (avant ma sœur et moi habitions à 500 mètres à vol d’oiseau). C’est parti pour une nouvelle vie mais avant, ma sœur décide d’aller rendre une visite à ma grand-mère paternelle et c’est là que se situe le clash.
Comment vous décrire ma grand-mère ? Pour ceux qui ont lu « Hygiène de l’assassin », elle est la réplique parfaite du méchant écrivain obèse. D’ailleurs, mon pseudo « Nina » vient de ce roman, c’est le nom de l’héroïne journaliste qui parvient à rabaisser le caquet de cet odieux personnage. Pour ceux qui n’auraient pas lu ce roman (que je vous conseille), je qualifierais ma grand-mère de pédante et de méchante. Elle est née dans une famille de la haute-bourgeoisie du fin fond de la Dordogne, aînée donc victime (oui, c’est un raccourci étrange mais qui m’a servi à éviter certaines de ses foudres). Elle a fait ses études pendant la guerre (« moi, la guerre, je comprends pas pourquoi on en fait toute une montagne, je l’ai vécu et j’ai rien vu, moi, si ce n’est qu’on manquait de papier ». Oui, on s’appelle pas Lévy…) et est devenue laborantine, elle a épousé mon grand-père, un homme profondément bon que j’ai adoré le peu d’années où je l’ai connu. Des fois, j’aimerais vraiment qu’il soit là, près de moi, j’aurais aimé le connaître en tant qu’adulte, comprendre pourquoi il avait épousé ma grand-mère. Peut-être était-elle adorable, jeune, mais l’âge l’a aigrie, je sais pas. Donc elle se marie et fait un premier enfant, mon oncle, un deuxième, mon père, et un troisième qui est mort à la naissance. De ses deux fils, ma grand-mère n’en a toujours eu que pour mon oncle, elle se fout royalement de mon père, d’autant qu’il a eu la folle idée d’épouser une infirmière, il aurait pu trouver tellement mieux ! A côté, mon oncle épouse une pharmacienne, quelle classe ! Sauf qu’elle est totalement folle et qu’ils finiront par divorcer. Mon oncle a deux fils, mon père deux filles, donc, je suis l’aînée de cette nouvelle génération, « sa préférée », soit disant, mais j’ai dû perdre ce statut il y a pas mal de temps.
Il y a quinze jours, ce fut le drame. Alice va donc chez notre mamie pour essayer de gratter quelques sous pour s’acheter un frigo puis pour la voir aussi, elle n’y était pas allée depuis janvier. Et ce fut un lynchage intégral, ma pauvre sœur est partie en larmes. D’abord, elle a eu droit à l’habituelle litanie : « Mais qu’est-ce que tu fais avec Anthony ? Ce n’est qu’un pompier, c’est pas un métier ! Quelle drôle de vocation ! » Puis attaque en règle de ma sœur : « Mais qu’est-ce que tu es allée faire cette école de commerce ? Tu vois, la copine de ton cousin, elle, elle fait vraiment du commerce, c’est mieux… » Lecteur, ma sœur a fait l’ESC (Ecole supérieure de commerce) de Toulouse, la copine de mon cousin un vulgaire BTS. Bref, on s’est fait traiter de tous les noms pendant deux heures, que le seul qui avait réussi, c’était mon cousin qui allait intégrer l’école des Mines. Après, elle lui a balancé qu’elle n’avait plus d’argent, qu’elle n’avait qu’à demander à mon père. Lecteur, ma grand-mère est tellement pétée de tunes qu’on ne sait même pas combien elle a. D’autant qu’elle a payé une voiture à mon cousin quand il a eu le permis… Ma sœur et moi n’avons rien eu de tel.
Et, là, l’estocade (comme si ça n’était pas suffisant). Pendant l’agonie, ma grand-mère fait à ma pauvre sœur : « Mais, tu as les yeux bleus ! D’où tu les sors ? » Ma sœur, atterrée : « Ben, papa et maman ont les yeux bleus, alors… ». « Mais non, ton père n’a jamais eu les yeux bleus ! ».
On pourrait croire que ma grand-mère perd la tête mais absolument pas : quand on lui emprunte de l’argent, elle s’en souvient toujours. Mais la couleur des yeux de son fils…
Ma pauvre sœur rentre donc en pleurant et, à ce moment-là, ma mère expulse 29 ans de rancœur envers sa belle-mère. C’est décidé, elle n’ira plus la voir. Elle se souvient de son attitude au mariage (elle n’a pas voulu faire la fête avec la famille de ma mère, des « ploucs »). De ce qu’elle m’avait balancé à la figure un jour que j’allais la voir à l’hôpital après son opération du sein (« tu joues du violoncelle ? Remarque, ça correspond tout à fait à ta morphologie ! »), de la haine qu’elle a toujours eu pour ma sœur… Là, je crois vraiment que nous avons atteint un point de non-retour.
Et moi ? Je n’ose pas aller la voir ni l’appeler, vu que je vais forcément me faire traiter de tous les noms. Je suis nulle, j’ai pas de boulot, je suis grosse, j’ai même pas de mec… En même temps, quand j’en avais un, elle ne me parlait que de lui, elle l’adorait sans le connaître. Il faut dire que mon ex ambitionnait d’être professeur, pas « un vulgaire pompier ». Puis quand elle aura fini de me descendre, elle fustigera ma sœur et son « pompier » qui n’est pas si terrible que ça (même pas vrai, il est très mignon, Anthony), qu’elle fait un boulot de m… et qu’elle est trop jeune pour se mettre en ménage. Je sortirais de cet entretien épuisée, énervée, mais je ne pleurerais pas. Ce qu’elle peut dire sur moi ne me touche même plus, personne ne sera jamais assez bien pour elle, de toute façon. Qu’elle critique ma sœur me dérange plus, déjà, d’autant que ma sœur est, des quatre petits enfants, celle qui a le mien réussi, à mon avis. En fait, je crois que j’ai fait une croix sur ma grand-mère et ça ne me chagrine que pour deux raisons : ça fait de la peine à mon père et j’ai l’impression de trahir la mémoire de mon grand-père. Dieu Merci, elle n’a jamais critiqué ma mère devant moi car, là, je crois que je ne l’aurais pas supporté.
Peut-être que quand elle sera mal en point, j’y retournerai…et je sais que je m’en prendrai plein la tête. Quand on a appris qu’elle avait un cancer du sein, il y a deux ans, ma sœur et moi nous sommes précipités la voir car nous craignions qu’elle ne trépasse. Alice s’est ramassé un nombre d’amabilités à peine croyable pendant que nous y étions (tu es mal habillée, tu n’as pas de culture, mais corrige-moi cet accent !). Sans doute a-t-elle manqué d’amour pendant son enfance mais je ne comprendrai jamais comment un être aussi méchant a pu épouser mon grand-père et engendrer mon père, deux être profondément bons. Et je ne comprends pas non plus comment son frère que j’ai rencontré récemment est aussi gentil…
Enfin, pour le moment, je n’ai plus qu’une grand-mère.
bonjour nina.
Je suis (très) occupé ce we, je ne sais si je pourrai t’écrire aujourd’hui. Mais demain sans faute depuis le boulot.
fait beau à Perpignan?
Nina : Il faisait beau aujourd’hui, catastrophique samedi…
Trop occupé…Je sais très bien ce que tu fais mon petit coeur, tu devrais avoir honte! 😉
aigrie, c’est une explication plausible… et quand même bien triste parce qu’une gentille grand mère, ma foi, c’est quand même une cah
Nina : Oui, mais elle a toujours été aigrie, au fond…
ggrggrppp -apprends à ne pas taper trop vite sur la touche "valider"- bref, pas cool, enfin il te reste une grand mère, c’est déjà ça!
Nina : Ben, l’autre, je l’aimais pas du tout, petite, elle était très sévère. Maintenant, je l’aime bcp, on s’entend bien mieux. Je l’invite tjrs à mon repas d’anniversaire! 🙂
"je suis le portrait craché de mon père et de mon grand-père paternel" : beurk quelle horreur, tu baisses dans mon estime. Tu veux dire avec les cheveux blancs, les poils dans les oeilles, les dents manquantes, les rides et tout çà?! 🙂
"c’est qu’ils ne savent pas qui je suis" : Je crois qu’on peut dire çà de tout le monde. Tu t’es déjà demander si ce n’était pas réciproque? Même en vivant auprès d’une personne pendant 60 ans, on peut se rendre compte qu’on ne la connait pas vraiment, même si la communication entre ces deux personne est très bonne. Je crois que le seul moyen de connaitre une personne sans se tromper serai de pouvoir lire ses pensées, et encore, même dans ce cas …
Quand on y pense, c’est incroyable le nombre de facette différente qu’on peut avoir avec les différentes personne qui nous entour. Pourquoi on ne cherche pas à être nous même naturelement?
"Ils me prennent pour une sage jeune fille de droite non tabagique" : les miens pensent encore que je vote ‘vert’ et que je n’ai jamais bu une goutte d’alcool. Remarque c’était vrai pendant longtemps et puis … un jour … j’ai fait mon service militaire (Vincennes). Ptin, çà fait un peu plus de 5 ans, ma première cuite et l’unique fois où j’ai eu la gueule de bois. Faut croire que j’ai aimé çà, puisque j’ai recommencé. 🙂 Vive l’armée française! 🙂
"je sens parfois le tabac" : c’est difficile de le cacher pourtant. Ils sont peut être au courant.
Sympa ta grand mère, elle gagne à être connue. 🙂 Elle s’appele ‘Tatie Daniel’? 🙂
Je ne crois pas qu’elle a toujours été comme çà. La douleur de la perte d’un être chere et la solidute qui l’accompagne peuvent littéralement transformer une personne.
ps: vive la newsletter. 🙂
Banana > "enfin il te reste une grand mère" : mouais, enfin une comme çà on peut s’en passer je crois. 🙂
Nina : Mes parents ne savent vraiment pas que je fume… Ils ont chopé ma soeur à l’époque, moi, jamais. Mais ça me fait rire qu’ils ne sachent pas qui je suis. J’aime croire que je suis mystérieuse.
Ma mère appelle souvent ma grand-mère "Tatie Danielle’", effectivement. Mais ce n’est pas dû à la mort de mon grand père, elle a tjrs été comme ça.
Pour la newsletter, j’ai dit que j’étais pas là, ce WE…
Je pensais à l’autre, pas à la vieille harpie!
Nina : Moi, j’avais compris.
Tu fais parti du cercle des espagnole bretonne, les meilleures!! 😉
Ton article est plein d’émotion. Des parents qui s’aiment encore…comme quoi tous n’est pas perdu, ca existe!
J’ai moi aussi des "difficultés" avec ma grand mere, elle est mytomane, folle, créatrice d’embrouilles … moi je vais la voir juste par conscience, pour que le jour ou elle nous quittera, on n’est pas de remord (réaction bien égoiste). Pour la tienne, je pense sincérement que ce doit etre elle la plus malheureuse. Et tu as encore la chance d’avoir une grand mere …profites en .
Nina: Je suis catalane française donc pas tout à fait espagnole, visiteuz. Pour ma grand-mère, je sais pas… On en a encore parlé avec ma mère aujourd’hui, elle est vraiment très fâchée, elle ‘narrive pas à digérer. Mon père, je sais pas, il dit rien.
Je post parce que g lu, on en a suffisamment parler donc je v rien rajouter.
Si ce n’est que qd mm avoir des parents qui s’aime comme s’ils étaient ado c surréaliste et c forcement chez toi, j’adore… moi les miens aussi ne sont pas divorcé (c rare) mais ils ne s’aiment plus depuis que ma mère a 16 ans et demin (cherchez pas à comprendre je me suis fait mal à la tete moi en essayant….)
Nina : Je t’expliquerai pour tes parents, moumour. Oui, ma vie familiale, tu la connais bien! 🙂
NINA
Ah, les grands mères ….
Ma mienne a toujours été infecte avec moi. Et n’a jamais aimé mon frère non plus je crois. Ce qui fait que depuis que mamie est en maison de retraite et aux 85% sénile ( triste vérité ), elle a gagné que mon frère et moi allons la voir 1 à 2 fois par an alors qu’elle habite à 500 m de chez mes parents.
Je ne culpabilise même pas !! elle avait qu’à être gentille avec moi quand elle avait encore sa tête. Mais quand les parents nous obligent à aller la voir … on en ressort avec 10 ou 20 euros …
De toute façon, le propre d’une famille c’est qu’on soit plus ceci, plus celà … moins de ceci … pfffff et si on y correspondait, même pas sur qu’ils nous apprécient !!! Les gens qui aiment raler touvent toujours des raisons de râler …
Je suis aussi le canard boiteux de la famille … Mais au moins, l’officialisation de ce statut permet de faire ce qu’on veut … hihihi … normal, on est à part et bizarres …. hihi. L’avantage : quand les parents invitent du monde , je peux me permettre le luxe de rester en pyjama et aller bouffer comme une sauvage dans ma chambre devant la télé … ça ne choque plus personne ….
Vive les canards boiteux ! ils sont libresssssssss
Bizou
Nina : Je suis pas le canard boîteux, moi…Je suis l’aînée, la victime… C’est dur la famille. Si quelqu’un de notre entourage se comportait comme ça, on couperait les ponts mais la famille, c’est difficile…
"on en ressort avec 10 ou 20 euros " : marrant, moi c’était 50f, avec mon arrière grand mère, mais avec la petite collation de 16h (charcuterie, crepes, fruit aux sirop, fruits, chocolat, gateaux) . Et avec le "Mé, tu n’as finis ton assiette, il faut manger mon petit. Aller prends encore". 🙂
Nina : Ma grand-mère fait pas la cuisine, elle nous file 30 euros/mois… Enfin, à l’époque. Là, elle ne nous file plus rien alors que ma soeur s’installe en couple mais quand elle mourra, on sera blindées de tunes. Mais c’est maintenant qu’on en a besoin!! (surtout ma soeur)
Moi aussi, j’ai connu des tensions avec ma grand-mère paternelle. Mais pour ce qui est d’un héritage prochain, je crains que ça ne crée des problèmes au niveau de générations plus jeunes dans ta famille.
Nina : Ben, pour le moment, l’héritage, c’est facile : 2 fils, 4 petits-enfants. Pour le momet, y a pas de soucis, je pense, le plus jeune a 19 ou 20 ans. Pourquoi tu crains au niveau de générations plus jeunes?
ta mere-grand n’est helas, pas un cas isolé !
recement ma grand-mere me racontait sa belle-mere (oui, mon arriere grand-mere, donc !), et ta grand-mere fait office de bonne samaritaine a coté.Pour faire court, disons, qu’a une periode, elle avait en garde mon pere,ses deux soeurs et une de leur cousines (la chouchou), ma grand-mere aussi vivait chez elle. La seule a manger a sa faim etait la cousine.Elle ne faisait pas non plus beaucoup de corvée de vaisselle, de menage et autre…
Par la suite, la mechante mémé a ete vielle et malade et c’est ma grand-mere, pas racuniere, qui l’a recueilli, jusqu’a sa mort. Sur la fin elle etait moins mechante parait-il !
Pour expliquer son comportement (pas pour l’excuser!), l faut savoir que ma grand mere est on ne peut plus noire, et dans les années 40 les mariages interraciaux etaient (comme dans les series americaines) interdites par l’eglise, et ô combien reprouvés par la morale …
Nina : Perso, je comprends pas qu’on puisse traiter différemment les différents membres de sa famille. Que dans les faits, on ait plus d"affinités avec une personne, c normal, mais c pas une raison pour le faire sentir.
Concernant ma grand-mère, je crois qu’elle avait de mauvaises relations avec sa mère, elle reproduit peut-être le schéma mais je n’en suis pas sûre.
‘Tain, je suis vert !
Moi, mémé Benardin ne me filait pas d’argent de poche ! En vous lisant, je suis en train de comprendre que je me suis fait enfler pendant des années… et moi qui m’extasiait devant les pauvres chaussons Ronflonflon (marque véridique) qu’elle m’offrait chaque année à Noël…
Quelque chose me dit que Coco, son petit perroquet de compagnie, va finir au micro-ondes ou, mieux (car plus ludique), à la Bernie si elle ne me fait pas un chèque illico…
Je comprends aussi, chers lecteurs, que Nina est un bon parti à terme (héritage), même si elle est grosse :-b niark
Pour ta grand-mère, j’allais dire qu’elle est sûrement la plus malheureuse de sa méchanceté, et que c’est surement la solitude (disparition du grand père) qui l’a rendue ainsi, mais si tu dis qu’elle a toujours été comme ca…
Nina : Tu sais, Bernardin, ma grand-mère maternelle ne me donne rien, elle a pas d’argent, et je m’entends bien mieux avec elle. L’affection ça ne s’achète pas. Et malgré ma morphologie violoncelliste (enfin, selon ma mamie), je ne suis pas grosse. Je ne rentre pas dans du 34 mais je m’en sors pas trop mal! :p
Salut Nina !
(en passant, vache, ça fait bizzare de t’appeler Nina… parce qu’une Nina, j’en connais déjà une autre, que j’appelle affectueusement "Ma Ninette" ! Va donc falloir que je te trouve un sobriquet à toi aussi, histoire de bien vous différencier lol)
J’ai fini de lire ton articles, et c’est étrange comme il me fait penser à ma Grand Mère. D’ailleurs, en lisant les commentaires, je réalise en fait que nombre d’entre nous ont eu ce genre de soucis avec une Grand Mère plus ou Moins infecte.
Puisque tu as eut le courage de nous parler de la tienne, j’ai eut envie de te raconter ce qu’il en était de la mienne ! Eh bien je viens juste d’effacer tout alors que j’avais 3/4 fini ! Pkoi ? Il y a tant de choses à dire, tellement compliqué que je suis sûr que c’était incompréhensible… ou barbant ?
M’enfin voilà, je comprends ce que tu ressens, mais si tu en as l’occasion n’hésite pas à parler à ta Grand Mère : je n’ai jamais dit à la mienne mes reproches, et je le regrette aujourd’hui amèrement ! Ma femme, elle, a eut l’occasion de le faire, et elle est en paix avec sa conscience (si je peux appeler ça ainsi).
Bisou à toi, coucou à ta soeur, et dis-lui donc de ma part de relativiser : au vue des arguments de ta Grand Mère (Les Pompiers, l’un des plus beaux métiers existants, serait un boulôt de merde ? Celle-là, je crois que même ma Grand Mère à moi n’aurait pas osé la sortir !! Et pourtant, elle a inventé le "Qui a bu boira" !! lol), son opinion et ses méchancetée deviennent totalement sans valeur, sans la moindre crédibilité.
Thom… a l’impression de parler pour rien dire :op
Nina : Je n’ai même plus envie de parler à ma grand-mère, je m’en fous, ça me fait de la peine pour mon père, surtout, ça reste sa mère. Il doit être malheureux de cette situation, pas la peine de rajouter de l’huile sur le feu.
C’est fou comme on a tous une mauvaise grand-mère, j’ai peur que la vieillesse nous aigrisse, j’espère ne jamais être comme ça. Quelque part, ça me terrorise car l’hérédité… En tout cas, physiquement, je tiens définitivement de mon grand-père qui ressemble lui-même à sa mère, je crois (faudra que je regarde en détail la vieille photo de mon papy jeune avec sa môman). Voilà, je ressemble à mon arrière-grand-mère!! :p
Et pour finir, vive les pompiers!!
"Pour la newsletter, j’ai dit que j’étais pas là, ce WE." : c’était pour te taquiner Nina. 🙂 Du fait qu’il n’y a pas eu de newletter pour cette article. 😉
"30 euros/mois" : heu, moi c’était juste au premier le l’an, quand j’allais la voir pour la bonne année. 🙂 Mais je n’allais pas la voir pour les 50F mais plutôt pour les chocolats. 🙂 Comment çà, je suis gourmand?! 🙂
"je comprends pas qu’on puisse traiter différemment les différents membres de sa famille" : je ne suis pas convaincu qu’on est toujours contient de le faire.
Nina : Peut-être… J’ai pas d’enfants ni de petits enfants (oui, à 25 ans, ça ferait peur!!) donc je peux pas dire avec certitude que je traiterais tous mes descendants de la même façon mais là, quand même, elle doit bien se rendre compte qu’elle file sa tune à son fils aîné et rien à son cadet!
"elle doit bien se rendre compte qu’elle file sa tune à son fils aîné et rien à son cadet" : oui, surement, mais peut être qu’elle croit qu’il y en a un qui est plus dans la merde que l’autre. J’ai ce cas de figure dans ma famille, deux cousins à moi qui sont frères. Il y a en un flambe tout se qu’il a, l’autre non parcequ’il fait plus attention. Du coups c’est toujours le même qui va ‘réclamer’ de l’argent à sa mère.
Nina : Ben, là, c’est juste une question de favoritisme. Pourquoi mon cousin a eu droit à une voiture pour son permis et pas nous (ma soeur et moi) par exemple? J’ai dû attendre trois ans après mon permis pour avoir ma voiture, celle que ma mère m’a laissé car elle en avait acheté une neuve. Je me plains pas car tout le monde n’a pas la chance d’avoir une voiture à 21 ans, c’est juste la différence de traitement entre mon oncle et ses fils et mon père et ses filles.
c’est vrai que chaque cas est différent et c’est parfois très difficile de comprendre ce qui se passe dans les tête des gens.
Nina : Ben, je crois que ma grand mère se sent victime car : elle était l’aînée, la seule fille, et apparemment, sa mère était dure avec elle… Elle doit reproduire un schéma, je suppose.