Va, je ne te hais point

Suis-je quelqu’un d’indifférent ? On pourrait le penser vu la vitesse à laquelle j’ai tourné la page Arnaud mais ce n’est dû qu’à une philosophie de vie, une phrase qui dégonfle tout de suite les sentiments les plus négatifs : « tu n’es pas digne de ma haine ».
grrrrrrrr!
 
Cette phrase, ce fut un copain de lycée qui me la sortit un jour où il me taquinait et que je lui fis (en plaisantant) : « je te hais ! » Et, là, il me répondit, sérieux : « mais je ne suis pas digne de ta haine, garde-la pour quelqu’un d’autre ». Je suis restée silencieuse, méditant sur cette sentence ô combien vrai : on ne peut haïr que les gens que l’on a passionnément aimé, puisque la haine et l’exact contraire de l’amour. A partir de là, la liste des personnes susceptibles d’être l’objet de ma haine s’est considérablement raccourcie : mes parents, ma sœur, mes amis les plus proches, mon ex. S’il m’est arrivé de me fâcher très fort avec ma mère et ma sœur, les autres n’ont pas eu à souffrir de ma haine.
 
Au lycée
A l’inverse, je déclenche les passions dans un sens négatif, ce qui m’a toujours étonné, surtout chez les filles… En effet, certaines d’entre elles m’ont profondément détestée alors qu’au fond, leur haine me laissait indifférente, au mieux m’amusait. Mes premières « rivales », je les ai bien cherchées. En fait, ces pintades s’en prenaient à Cécile qui est la douceur et la gentillesse réincarnée. Dès qu’elle passait près d’elles, elles faisaient exprès de glousser, ce qui blessait Cécile qui n’osait pas répondre. En fait, l’une des deux voulaient sortir avec le copain de la miss donc elles l’emmerdaient comme elles pouvaient. Œil pour œil, dent pour dent, la fois où elles sont passées devant moi, j’ai crié haut et fort : « oh, deux pétasses ! ». Sur le coup, elles ne s’arrêtent pas mais demandent à une amie commune de me dire que : « si j’ai quelque chose à leur dire, je le fais directement ! ». Ben, pourquoi elles viennent pas me le dire ? Du coup, leur méchanceté s’est transposée de Cécile à moi, elles me détestaient au point de me « casser la gueule ». Hou, je tremble ! Non, en fait, je m’en fous. A tel point que pendant les vacances, je les ai franchement oubliées, ce qui a effaré Cécile : « Mais comment t’as pu les oublier ? » Heu… bonne question, tiens !
 
Johanne
A la fac, mes « ennemies » se sont multipliées. La première fut Johanne, une amie d’enfance. En fait, début licence, la voilà qui se sépare de son mec et je me retrouve propulsée entre les deux sans trop savoir comment. En fait, avant la rupture, je m’étais engueulée une ou deux fois avec elle car elle m’exaspérait au possible. Je me souviens d’une fois où elle larvait sur la table de la cafétéria, à trois quart morte, je lui annonce que Guillaume et moi partons à la bibliothèque et elle fait : « je vous suis, je dormirai à la BU ». Donc je lui dis non mais elle insiste donc je finis par m’énerver : « écoute, la bibliothèque, ça ne sert pas à dormir, si tu veux roupiller, tu rentres chez toi ! ». Bon, elle se fait plaquer et je me retrouve entre les deux, chacun me faisant part de ses doléances, rôle qui ne me convient pas du tout. Une semaine après, monsieur se retrouve une moitié et là, c’est la crise. Un soir, Johanne m’appelle alors que je dîne chez Anne, elle me prend la tête : « Oui, t’as vu, il s’est trouvé une copine, quelle connard !
Je te signale que t’as forniqué avec un autre mec la semaine dernière donc tu es mal placée pour critiquer.
Mais comment tu sais ça toi ? Et puis d’abord, c’est toi qui a dit à mon ex que je partais sur Paris ? Non mais tu te mêles de quoi ? »
J’étais exaspérée, Anne me souffle de lui raccrocher au nez, ce que je fais. Depuis, elle me déteste et veut me « casser la figure » (décidément). Juste après, elle appelle le pauvre Gauthier et me colle toutes les insultes de son répertoire : « Nina, c’est qu’une sale pouffiasse et elle n’a pas intérêt à raconter partout que j’ai couché avec machin sinon je lui pète la gueule ! » Je ne vois pas pourquoi je serais allée raconter ça partout, je n’en avais franchement rien à faire. Enfin, elle nourrissait une haine pas possible contre moi. Un soir, on se retrouve à la même soirée, je prends le parti de l’ignorer et, visiblement, ça la rend furieuse, elle se casse très tôt non sans m’avoir insultée copieusement (pas directement, off course) auprès de Gauthier : « Oui, tu crois que je l’ai pas entendue cette pétasse quand elle parlait de moi et qu’elle se foutait de ma gueule ? » Gauthier lui répondit que je n’ai en aucun cas parlé d’elle durant la soirée, ce qui était vrai : je suis suffisamment intelligente pour ne pas jouer la provocation. On a fini par ne plus fréquenter ni les mêmes lieux ni les mêmes personnes. Je l’ai recroisée il y a peu avec Anne, elle m’a demandé si on devait lui dire bonjour ou pas, j’ai répondu par la négative : elle est tellement folle que quelques années après, elle serait capable de m’en coller une.
 
Mes « amies » de licence
Toujours en licence (décidément), je fréquentais plusieurs nanas plutôt prudes qui nous prirent en grippe, Guillaume et moi : « Guillaume, il est avec Nina que pour le cul et Nina, elle est trop conne pour s’en rendre compte. » Bon, déjà, un mec qui reste avec moi deux ans que pour les fesses, c’est que je dois être un coup fabuleux… En fait, quoi qu’on fasse, ça n’allait jamais, il y eut je ne sais combien d’explications mais dès que nous étions partis, on s’en prenait plein la tête. Le coup ultime : l’anniversaire de Gauthier. Ça allait plutôt mal dans ma vie à ce moment-là, ma grand-mère avait eu un accident, Anthony, le copain de ma sœur, également. J’explique ça à une des pestes, un jour, précisant qu’Anthony devait se faire opérer suite à son accident. Arrive l’anniversaire de Gauthier, je véhicule une copine de lycée qui vient de ma ville natale, à une heure de route de la fête. Je récupère Guillaume au passage, on s’amuse, on provoque un peu (une fille ne supportant pas les baisers en public, on s’en est donné à cœur joie) puis on repart tous les trois, je lâche Guillaume et je rentre dans ma ville natale. La semaine suivante, Gauthier me prend entre quatre yeux : « écoute, je dois te dire un truc. Les filles ont dit que tu étais partie de la fête pour baiser avec Guillaume et que, pour une meilleure amie, tu ne t’étais pas préoccupée de ranger la salle avec nous. » Donc, là, je suis furieuse : l’une d’entre elle connaissait l’histoire d’Anthony, elle savait qu’il devait se faire opérer. Avec l’accident de ma grand-mère, on avait besoin de se serrer les coudes dans la famille. De plus, si j’étais partie baiser avec Guillaume, j’aurais pas pris ma copine avec moi ! Du coup, j’arrive à leur table, je dis ce que j’ai à dire (« c’est plus la peine de me parler, merci ! ») et voilà. Ça fait du bien quand on le dit ! Du coup, trois mois de colère et de rancœur ont été évacuées, fin de l’histoire pour moi.
 
Mireille
La dernière histoire de ce type est édifiante, je n’ai rien, mais alors absolument rien compris. Maîtrise science politique, je sympathise avec deux personnes de mon amphi dès le deuxième jour (les cours annulés aidant), Fabrice et Marianne. Les TD commençant, Marianne sympathise avec Mireille avec qui elle doit passer un exposé. Dès le départ, je la sens pas trop, cette fille, au point que je ne l’enregistre même pas. Deux jours plus tard, on se retrouve dans le même bus pour aller en cours et là voilà qui me parle ! « Ah, toi aussi, tu prends le 22 ! » Ne la reconnaissant pas, je me demande qui est cette folle qui me parle (oui, j’attire les fous) donc je réponds poliment : « ben oui ! » et là, elle me fait : « Bah, j’ai pas envie d’y aller, c’est chiant la sociologie politique ! » Ah, ok, elle est donc en cours avec moi ! C’est très étonnant que je ne l’ai pas reconnue, je suis très physionomiste, ça devait être un signe. Quelques jours plus tard, Stéphanie rejoint notre quatuor et nous voici divisés en sous-groupe : les trois filles d’un côté, Fabrice et moi de l’autre. Mais Fabrice sèche assez souvent les cours et moi, je me sens seule, manifestement de trop. Un soir, on se file rencard entre 21h et 21h30 dans un bar. Je le sens mal. J’arrive à 21h30. 22h, personne, je pars, furieuse et frigorifiée. Du coup, je les laisse tomber et me rapproche de Douschka, qui est en TD avec moi et de ses deux amies, Amina et Nina (oui, deux Nina pour le prix d’une).  Et, du jour au lendemain, Mireille se met à me faire la gueule. J’en fais part à Douschka qui me dit que je me fais des idées mais non : quelques jours plus tard, on croise la demoiselle qui fait la bise à Douschka et m’ignore royalement. Soit. Et bien, fais-moi la gueule.
 
Pourquoi était-elle fâchée ? Je n’ai jamais su mais c’était violent : dès que j’arrivais dans son espace vital, son visage se fermait et elle se cassait. Or, quand on est en cours ensemble, on est amenés à fréquenter les mêmes personnes. Cette année, Clara va lui parler gentiment : « et tu étais en cours avec nous ? Moi, je suis en master journalisme avec Nina B., tu la connais, non ? » « Oui mais elle et moi ne sommes pas très copines ! » Ah ? Par contre, là où ce fut comique : je croise Fabrice dans la rue. Lui, je regrettais d’avoir perdu contact avec lui car il était sympa… Totalement dépressif mais sympa. Et voilà-t-il pas qu’arrive notre amie Mireille accompagnée de Marianne, elles avaient rendez-vous avec le jeune homme. J’étais moi-même avec une copine qui ne connaissait absolument pas ce petit monde donc on se fait la bise, Mireille ne me snobe pas (ce qui m’étonne). Mon amie propose qu’on aille tous boire un verre et là, ma chère « rivale » regarde Marianne d’un air entendu : « Oui mais non, là, on peut pas, hein ? ». J’hésite : je joue la provocation ou non ? Allez, non, je suis fair-play : « allez, nous, on y va, vous n’avez qu’à nous rejoindre si vous voulez ! ».
Tu me détestes donc je suis 
Globalement, les gens qui  me détestent me laissent relativement indifférente. Sur le coup, ils peuvent me mettre en colère ou me rendre triste, selon mon degré d’intimité avec eux, mais je ne les pas haïes. Il me suffisait de me dire que ces personnes ne méritaient pas que je perde du temps avec elles et je retombais dans l’indifférence. De plus, en poussant le raisonnement, il est plaisant de constater que je suis supérieure à toutes ces personnes puisqu’elles me haïssent, j’existe de façon violente pour elles alors que, pour moi, elles ne sont qu’un élément du décor. Parfois, il est amusant de les imaginer jubiler devant leur propre mesquinerie : « ahah, je lui ai même pas fait la bise ! » Cool. Le plus drôle est souvent de voir où tapent les gens qui ne m’aiment pas. Pourtant, j’ai des défauts et pas des moindres mais quand on se retrouve réduits à taper sur mon physique, ma sexualité ou mon intelligence, ça montre bien qu’il n’y a aucun argument valable.
 
Je ne suis pas Claudia Schiffer ? Et alors, est-ce que ça fait de moi une mauvaise personne ? J’ai une sexualité avec mon copain ? Encore heureux ! Je suis bête comme mes pieds ? J’ai plus de culture que la plupart de ces pintades et j’ai toujours excellé au test de QI. Hé oui, mes bac+4 et +5, je ne les ai pas trouvés dans mes paquets de Special K ! Mais bon, on trouve les arguments qu’on peut. Moi leur méchanceté me fait rire…et on dirait que ça les agace encore plus.

39 réflexions sur “Va, je ne te hais point

  1. Dis Nina, y’a pas mal de parties, dans ce texte, que je suis persuadé d’avoir déjà lu. Comment ça se fait-il ?

    Je pense notammant à "« Guillaume, il est avec Nina que pour le cul et Nina, elle est trop conne pour s’en rendre compte. » Bon, déjà, un mec qui reste avec moi deux ans que pour les fesses, c’est que je dois être un coup fabuleux… " qui a immédiatement attiré mon regard…

    Bref,

    Pas grand chose à dire. On a tous connu des moments on a été emmerdé par quelqu’un qui nous avait prit en grippe. J’en ai eut une comme Manager !

    Mon petit frère, quant à lui, en a eut un qui l’a envoyé ce matin à l’hosto parce qu’il a eut le malheur de vouloir protester après plusieurs semaines de harcelement. C’est dire si ce sujet me touche particulièrement…

    Thom…

    Nina : Oui, je savais plus si j’en avais parlé sur ce blog ou pas. Mais tout le reste est inédit!! 🙂 J’avais un chef qui m’avait prise en grippe à un moment parce que je lui avais répondu un peu sèchement (en gros, il m’amenait mes tickets resto, j’étais au tel, j’ai dit: "posez les sur mon bureau" et là, M. n’a pas aimé). Finalement, malgré les menaces, personne ne m’a cassé la figure mais entre filles, ça se fait moins…

  2. Ya des jours où je me dis qu’on a la même façon de voir certaines choses, Nina.
    Un groupe pas terrible que j’ai vu en concert s’etait ramassé, se mettant presque le public à dos. Quelque temps après, un journaliste leur demande pourquoi ils continuent à jouer à fond la provoc’ envers un public qui apparamment n’accroche pas du tout, et là "Haïr et aimer demandent autant d’énergie et d’implication l’un que l’autre, alors is nous nous trouvons en face de gens qui ne nous aiment pas, nous nous arrangeons pour qu’ils nous haïssent". Alors moi, je garde ma haine car je suis tout fainéant, c’est fatiguant de haïr ! lol
    Par contre j’adhère totalement à la conclusion de ton article :"j’existe de façon violente pour elles alors que, pour moi, elles ne sont qu’un élément du décor", je fonctionne exactement de la même manière !!! Et c’est on ne peut plus jubilatoire quand on y pense, les pauvres qui gachent toute cette énergie à nous détester, alors que nous ben.. on s’en fout lol

    Nina : C’est vrai que c’est fatigant, la haine!  Ca rend malade, c’est violent… Autant s’abstenir!

    C’est vrai que c’est assez jubilatoire de voir les gens s’énerver, calculer leur mauvais coup, se dire: "ahahah, là, ça va la faire chier d’une force" et…rien.

  3. bien joué!! répondre à la haine par le mépris ou l’ignorance est la technique la plus efficace… et tu as l’air de la maitriser comme une chef!

    Nina : Bah vi, l’opinion qu’ont ces personnes de moi ne compte pas, pourquoi m’énerver parce que quelqu’un que je n’apprécie pas ne m’aime pas?


  4. Globalement, les gens qui me détestent me laissent relativement indifférente.

    Euhh c’est pas toi qui a fait un article sur l’utilisation du mot " relativement " ??

    T’as combien en QI ??

    bon Nina .. JE TE HAIS . 😀

    Nina : Non, j’ai pas écrit d’article sur "relativement", c’est pas super trippant comme sujet! :p

    Je ne sais plus combien j’ai de QI, j’avais fait le test de M6 il y a quelques années et j’étais en haut de classement, je sais plus si c’était 139 ou 152. Peu importe…

  5. « Guillaume, il est avec Nina que pour le cul et Nina, elle est trop conne pour s’en rendre compte."

    je vous rappelle que je ne connais pas Nina alors arreter de dire que j’en veut à son Q

    bisou :p

    Nina : Ahahahahahahah!!

  6. "Va, je ne te hais point" disait Chimene a Rodrigue apres qu’il eut tuer son pere en duel !
    pourtant elle avait des raisons de le hair, mais en fait elle l’aimait, comme il a tuer son pere evidemmen elle ne peut avouer son amour, c’est Corneilien …
    beaucoup de gens croient qu’on mesure la grandeur d’une personne a la force de ses ennemis alors ils trouvent judicieux de se choisir des ennemis qu’ils jugent a leur mesure. Tout le monde a rencontré ce type de cons. Il sont insignifiants.
    par contre la haine n’est pas a mon avis de revers de l’amour, la haine est un sentiment bien a part, issu de la colere,mais aussi la frustration je crois que c’est un sentiment a bannir, la haine peut facilement engendrer la violence.
    regarde, meme Anakin s’est fait avoir par la haine !

    Nina : Pour moi, la haine est comme l’amour dans le sens où l’objet de notre haine nous obsède autant que l’objet de notre amour mais de façon négative. Comme on peut passer des nuits à penser à son amour, comment le rendre heureux… On peut passer des nuits à ressasser sa haine pour une personne et imaginer une vengeance terrible!

  7. J ‘irais plus loin la haine n’est pas l’inverse de l’amour, elle en est meme tres proche. les deux sentiments sont le siege de comportements extremes qui ne laissent pas place à la raison. Je crois que l’on haïe les gens que l’on pourrait aimer mais qui à nos yeux ne le méritent pas ou plus . On passe rapidement de l’amour à la haine avec quelques gramme de déception. Amour + Douleur = Haine ? Possible. la haine est probablement dictée par l’instinct de survie face à l’amour . je t’aimais, tu me quittes, je te hais pour ne plus souffrir. Dans ce cas pourquoi la reaction des deux pétasses qui se font traiter de pintades (ou inversement)? Je ne crois pas qu’elles aimaient particulièrement notre douce Nina avant , non? Elles avaient, par contre, certainement une haute idée d’elles m^me et c’est leur amour propre qui s’en trouvait blessé. Perso si un jour, on me traite de pintadeau je le prendrais comme un compliment : j’ai le cuisseau ferme et appetissant 😉

    Bisou

    Nina : Oui, je suis d’accord sur ta définition de la haine sauf que pour ne pas souffrir, je ne hais pas car la haine fait souffrir plus que l’indifférence, à mon avis.

    C’est vrai que les 2 pintades ne m’ont jamais aimée (et inversement), mais ça les rendait malades, elles ont parlé de moi à tout le monde! 😉

  8. je crois pas que je comportement des dites pintades puisse etre taxé de "haineux" ca me semble un peu fort, "antagoniste" suffirait je crois.
    La haine c’est pas juste une colere, c’est un truc qui te mange l’interieur, que tu peux pas controler, qui te transforme.

    Nina : Non, non, elles me détestaient, elles ont raconté dans tout le lycée qu’elles voulaient me casser la figure, elles ont pris tout le monde à témoin… En plus, elles devaient bien se monter la tête entre elles! 😉 Le plus drôle : une fois, elles passent devant moi et y en a une qui me lance un regard "je vais te tuer"…que je n’ai absolument pas vu, j’étais malade et à l’ouest! Cécile me l’aurait pas dit, je l’aurais jamais su.

  9. l’amour et la haine te transforment mais pas pareil…normalement !
    enfin je crois .

    Nina : L’amour, ça rend beau, la haine, ça rend laid… Ok, c’est super manichéen dit comme ça mais c’est l’idée.

  10. Non mais dans les deux cas ça te poussent à faire des choses qu’en temps normal tu ne ferais pas ou que la raison t’aiderait à modérer

    Nina : Ca, c’est tout à fait vrai!

  11. Cool, ca se transorme en chatroom entre Yome et OuiOui, ici…

    Nina, plusieurs remarques:
    – c’est vrai que l’indifférence, c’est vraiment la pire des réponses que tu puisses infliger à ton "adversaire"… puisque ses propres agissements tombent en rade, il est donc logique que ca l’énerve encore plus !

    – donc, c’est bien d’ignorer les gens qui te font chier, ok, mais du coup, faire preuve d’une telle capacité de détachement, est ce que ce n’est pas inciter les gens à ne pas approfondir leur connaissance avec toi ? Ca donne l’impression que si tout se passe mal, et bien, on t’oublie complètement… donc, l’intérêt de te connaitre mieux se réduit d’autant.
    J’avais une dernière remarque, mais le politically correct me retient. Donc non.

    Bizouxes.

    Nina : Tu pourrais, Bernardin ou alors envoie par mail si tu n’oses pas faire ta remarque en "public"! 😉 Les gens qui me détestent ou me font chier s’arrêtent à l’image qu’ils ont de moi, ils ne cherchent pas à savoir s’ils ont raison ou tort alors à quoi bon insister? Qu’ils m’oublient, ça m’arrange.

  12. "On pourrait le penser vu la vitesse à laquelle j’ai tourné la page Arnaud" : ce n’est pas de l’indifférence çà. Si tu as "pleuré" sur cette rupture, cela veut dire que tu ressentait quelque chose pour lui, on ne peut pas ou difficilement parlé d’inférence dans ce cas.

    "je ne suis pas digne de ta haine" : on aime ou on haïe les gens, mais je ne crois pas qu’il y a une histoire de dignité là dedans.

    Nina : La haine, ça se mérite comme l’amour. Quelqu’un de "petit", de fourbe, il ne mérite pas ma haine, juste mon indifférence.

    "on ne peut haïr que les gens que l’on a passionnément aimé" : non. Si c’était effectivement le cas, cela veut dire qu’il serait impossible d’aimer uniquement ou haïr uniquement certaine personne. J’ai déjà haïe des personnes que je n’ai jamais aimé.

    Nina : Jamais pu haïr quelqu’un qui ne m’avait pas fait souffrir. Et seules les personnes qui sont chères à mon coeur peuvent me faire souffrir.

    "profondément détestée alors qu’au fond, leur haine me laissait indifférente" : la plupart du temps cette haine n’est ni plus ni moins que de la jalousie. La question, qui peut être intéressante de se poser, c’est pourquoi sont elles jalouse? ou de quoi?

    Nina : Je sais pas de quoi elles sont jalouses, je ne suis pas un être exceptionnel…:p

    "l’une des deux voulaient sortir avec le copain de la miss" : jalousie.

    "Mais comment t’as pu les oublier ? » Heu… bonne question, tiens" : c’est simple, tu n’avais pas peur d’elles, ce qui n’est pas le cas de Cécile. Il est difficile d’oublier ses peurs, on ne peut s’en débarraser qu’en les affrontants.

    "Je ne vois pas pourquoi je serais allée raconter ça partout" : j’ai l’impression que lorsqu’on touche le fond (après une rupture par exemple), on tombe aussi dans une sorte de paranoïa où on voit le mal partout. Le plus dur étant de s’en rendre compte afin de rebondir pour ne pas continuer à sombrer.

    "elle est tellement folle que quelques années après" : ce n’est pas de la folie mais de la rancune.

    "Du coup, trois mois de colère et de rancœur ont été évacuées, fin de l’histoire pour moi" : plus on vieillit plus on se rends compte que toutes nos colères et rancunes sont dû à de toute petite raison et surtout une incompréhension qui pourraient être règler avec une "simple" discussion. Mais il est vrai que cette discussion peut être pénible parfois.

    "mes bac+4 et +5, je ne les ai pas trouvés dans mes paquets de Special K" : je viens d’avoir mon +4, il y moins de 15 jours (le WE de ton poste "Félicitations moumour!!"), j’ai l’intention d’avoir le 5 dans les 2 ans à venir, je me sens pas spécialement plus intelligent que le jour où j’ai eu le bac. J’estime ne pas avoir tant que çà de culture général, voir même, je me trouve con la plupart du temps. Pour ce qui est du QI, j’en sais foutre rien. 🙂

    "leur méchanceté me fait rire…et on dirait que ça les agace encore plus" : tu as l’air surprise, c’est normal pourtant, leurs provoques ont pour but de t’enervé et de se défouler sur toi. Si tu ris de leurs provoques, elles obtiennent l’effet inverse de ce qu’elles voulaient, donc normal qu’elles soient agacées. 🙂

    Gé > "trouvons en face de gens qui ne nous aiment pas, nous nous arrangeons pour qu’ils nous haïssent" : elle est un peu poussé par les cheveux cette façon de penser. 🙂
    "c’est fatiguant de haïr ! lol" : oui, certainement plus que Aimer, je crois. 🙂

    ouioui > "Tout le monde a rencontré ce type de cons" : oui, de même qu’on a tous été ce genre de type pour quelqu’un je pense, sans s’en rendre compte parfois.
    "meme Anakin s’est fait avoir par la haine" : beaucoups trop vite selon moi. 🙂
    "je crois que c’est un sentiment a bannir" : je doute qu’on y arrive un jour, on haïe une personne parcequ’on croit qu’elle nous haïe aussi. C’est le serpent qui se mange la queue.

  13. completement d’accord avec toi,stef, comme dirait brice-de-nice.
    on est tjrs le con d’un autre.
    et d’accord aussi pour anakin, il a ete converti beaucoup trop vite, cette scene a completement chié le film !

    Nina : Oui, on est toujours le con d’un autre, c’est clair!

  14. En fait pour star wars episode 3 , il aurait fallu que vous mattiez le dessin animé , clone war .
    Qui se déroule donc entre episode 2 et 3 . sur une longue période qui nout permet de mieux cerner les personnages et leurs psychologies .
    Je pense que c’est indipensable en fait d’avoir vu le dessin animé pour comprendre tout un tas de subtilité .

    Nina : J’ai pas vu…

  15. Euh j’ai perdu le fil là

    Nous on est les Jedi parce que on haïe pas on ignore et ces grosses haisseuses de pintade c’est le coté obscure de la force ????????

    Nina : Oui, je perds un peu le fil aussi, là! 😉

  16. non yome tu melanges tout :
    en fait :
    les haisseuses de Jedi Nous ignorent parce que on est le coté obscure des pintades et que on a pas de grosses forces

    c’est poutant pas compliqué !

    Nina : C’était sur quoi mon article, déjà?

  17. J’ai souvent réussi à me mettre à dos quelques personnes aussi têtues qu’agressives, sans jamais en comprendre les raisons (ou alors, en ne comprenant pas pourquoi cette avalanche de haine pour si peu…)
    Je me sens très zen aujourd’hui. Les agressifs notoires, je les évite, et je m’en porte très bien, merci.

    Nina : On connaîtrait pas les mêmes personnes? Il y a des fois, je comprends mes torts mais d’autres… La Mireille, là, elle obtient le pompon puisqu’objectivement, elle peut juste me reprocher d’avoir changé de groupe d’amis mais j’étais pas intégrée au leur, alors… Alors tant pis! Je ne peux pas plaire à tout le monde, c’est un fait. J’aimerais juste que les gens qui me détestent le fassent pour des raisons valables! 😉

  18. Moi je ne te hais point Nina
    Je ressens même un certain respect
    Tu resplendis de toute ton âme
    Face à toi je tombe en larme

    Tu mérite quelqu’un de bien
    Un mec, certes c’est certain
    Qui saura bien te respecter
    Alors il te suffit d’y songer

    Il peut très bien être proche
    Peut-être qu’il se sent moche
    Ou indigne de te séduire
    Tout simplement il préfère fuir

    Je ne parle de personne en fait
    Car je ne suis pas un prophète
    J’espère qu’heureuse tu le serra
    Et qu’avec l’amour tu danseras

    Nina : Un voyant m’a dit récemment que je serai heureuse. Vu qu’il a su lire mon passé et mon présent sans difficulté, j’espère qu’il ne se trompe pas sur mon futur! De toute façon, je reste optimiste, c’est dans mon caractère! 🙂

  19. Et bien Nina, je me demande comment tu as survécu jusqu’ici sans te faire casser la gueule!! 😉 Quelle vie dangereuse tu mènes quand même !!

    Nina : Tu n’as pas idée ma Boulou! Je suis l’Indiana Jones de Paris, moi! 😉 Non mais ça va, je me suis toujours fâchée avec des "grandes gueules-ptites bites" (même si ces demoiselles n’en ont pas) qui menacent, menacent, mais ne vont jamais au-delà des mots.

  20. Y’a presque 3 ans ^^

    C’est sur que si j’avais su que tu arrivais a paris je serais pas parti 😉 😉

    Nina : Aahahahahah! Je n’y suis que depuis 6 mois, tu te serais emmerdé pendant 2 ans et demi! 😉

  21. Conclusion de ces histoires, il vaut toujours mieux dire ce qu’on pense au moment où on le pense, ça évite des mois de colère et de rancoeur comme tu dis…Pour ma part, j’essaye toujours d’être fidèle à moi-même ce qui me provoque aussi critiques et désagréments de toutes sortes, mais que veux-tu, il est difficile de se refaire et je pense que c’est mieux d’être franc et direct, ce qui n’empêche pas la diplomatie quand c’est nécessaire….
    Quant à l’expérience avec Mireille et bien ça illustre assez bien le manque d’explication et de sincérité des gens en général hélas, mais je crois qu’il n y a rien à faire contre cette espèce homo sapiens sapiens hypocritus….Il vaut mieux les ignorer tu as bien raison…

    Nina : Bah, je suis du genre spontané comme fille, si quelque chose m’emmerde, je le dis. En fait, plus jeune, j’étais hypocrite pour ne pas me fâcher avec les gens puis j’ai découvert le monde du travail et ses ronds de jambes nécessaires aux connards qui sont au-dessus de nous… Du coup, d’être "hypocrite" dans le boulot m’a poussé à dire ce que j’avais sur la patate dans la vie privée. De toute façon, j’aime pas ruminer, c’est pas bon pour ma jovialité! 😉

  22. AHAHAHA , le test de M6 .. Serieux Nina , je m’attendais a mieux .. Je parlais du vrai test 😉 . Celui de M6 etait totalement foireux . Meme un gosse pouvait faire un bon score .

    Nina : Vi, c’est bien vrai! :p En plus, moi, j’étais tordue! A un moment, y a une question : "quel est l’intrus : l’assiette, la fourchette, la cuillère, le couteau". Réponse normale : l’assiette (pas un couvert). Réponse de la Nina : le couteau, c’est le seul nom masculin. J’ai effrayé mon ex… En fait, c lui qui avait insisté pour qu’on le fasse, il était dégoûté car j’avais fait mieux que lui. Sinon, je m’amuse à faire des tests de QI dans des mags depuis jeune, j’aime bien les trucs de logique, en fait.

  23. Ahlala, les ennemies…
    Ma préférée, Laura… elle m’a emmerdée de la maternelle à fin de primaire. Mais elle est tellement dépassé les limites qu’en dernière année on s’est quand même tapées sur la gueule. Mon moment de gloire, j’étais petite, mais souple, et les coups de pied dans la gueule, elle ne s’y attendais pas… je levais haut la jambe à l’époque….
    Bref…

    Depuis j’ai aussi adopté la méthode du mépris, me disant que les coups ne m’aidaient pas plus que ça.

    Je dois relever juste une chose dans ton article, tu dis que la haine est l’exact opposé de l’amour, c’est très vrai. Mais si observe en profondeur, la haine et l’amour se rapprochent énormément, et l’on bascule (hélas) très facilement de l’un à lautre.

    On a beau adorer ses parents, pour peu qu’ils nous punissent injustement, on est submergé par une vague de haine, qui disparait.
    En fait c’est fait de vagues successives, le véritable moment où la haine se détache de l’amour, c’est quand elle persiste. Et là ça devient dangereux.
    Mais fort heureusement, la haine est une chose assez passionnelle, et ça a tendance à être éphémère !
    Je te dis ça parce qu’on avait justement eu une grande discussion avec mon prof de philo et des amies à moi, sur les frontières entre Haine et Amour. Et elles sont très fines…

    L’un dépend des pulsions bestiales de l’homme, l’instinct en quelque sorte, danger = mordre . C’est la Haine. L’autre nait suite à un éveil spirituel…
    Je te conseille (si tu ne l’as pas déjà lu) le Banquet de Platon, le discours du l’Amour est véritablement passionant !!
    Un des rares livre de philo auquel j’ai accroché ^^

    Nina : A part avec ma soeur, me suis jamais battue. On en parlait l’autre jour avec Gauthier, il me disait qu’il ne m’avait jamais vraiment vu en colère. Effectivement, personne n’a jamais réussi à me sortir de mes gonds hors ma famille. La haine, je préfère éviter… Dès que je sens que ça monte, je me dis que ça n’en vaut pas la peine. J’ai pas envie d’avoir un ulcère à l’estomac à 30 ans! 😉

     

  24. C’est globalement très mauvais.
    Autant ta prose que le fond.
    Dire que Rimbaud écrivit le bateau ivre, bien avant cet âge là.
    La vie est injuste…

    Sinon, sais-tu que tu es fort bien placé dans une recherche google quand on tape « va, je ne te hais point. » ?

  25. Va, je ne te hais point en langage moderne:

    Quitte-moi, je ne te détesterai pas pour autant???

    C’est tout de même moins subtil que du temps de Corneille mais tout aussi cocasse;-)

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