Petits fragments de mon voyage à New York que je n’ai pas pu caser dans un article structuré mais dont j’ai quand même envie de parler. Une liste comme à la grande époque, quoi. Des instants à New York, c’est parti !
Pour vous faciliter la vie, pour ceux qui ne voudraient pas tout lire (bad), voici le menu ancré pour aller directement à ce qui vous intéresse : manger sain, manger gras, le lobster roll, le Flat Iron, le Chrysler Building et comédie musicale à Broadway.
New York est une ville assez paradoxale où tu peux choisir entre manger très gras ou au contraire très healthy. Ainsi, le premier matin, on décide de petit déjeuner dans le petit resto hyper hipster en bas de l’immeuble. La déco est absolument adorable, je vous laisse juge.
Au menu, des plats incroyables comme ce pudding coco-dattes-graines de chia-lait d’amandes, framboises et myrtilles et son granola. C’était mortel (mais je suis pas objective, j’adore tout ce qui est noix de coco fraîche, je suis une militante de l’eau de coco pour rappel), Zeno se régalait, elle, d’une tartine à l’avocat. Le tout arrosé d’un grid coffee et sans attente. Dans vos gueules les bars hipsters parisiens qui te fond poireauter une heure et font passer leurs potes avant toi même s’ils sont arrivés après (Paperboy, pour pas les re-balancer).
Sinon, New York est truffé de whole food market, des hypermarchés du bio avec une cafet’ intégrée, on s’est fait une ENORME salade, il y a des smoothies green, aussi… Je veux ça en France. Non parce que la saladerie fraîche en face de mon boulot est hors de prix et le sourire est définitivement en option.
Mais donc, paradoxe, c’est qu’à côté, tu peux manger très très gras ! Les jours où j’étais seule, je m’arrêtais quelques instants pour un déjeuner sur le pouce : un gros bretzel, une canette et on repart. Parfois, pause un peu plus gourmande et souvent, les calories étaient indiquées à côté de ce que tu commandes..; et attention les bombes caloriques ! 600 calories la gourmandise, bim, plus de mon quart de mon apport quotidien recommandé (bon, ok, on marchait beaucoup mais je suis pas sûre que ça compense). Donc dans ce point fatty fat fat, retenons :
- Le shack shack du Madison Park (pas loin du Flat Iron) : une sorte de Big Ferdinand où tu manges dans le parc sous des loupiotes. Charmant, goûtu et faaaaaat. Surtout le dessert, une sorte de cake-glace pumpkin. Bon mais faaaaat
- Le layering cake au pumpkin (j’insiste). Le dernier jour, on décide de se faire un plaisir : s’arrêter au salon de thé cupcake à côté de notre appartement. Après hésitation, je finis par céder au gâteau citrouille-canelle “layering” (à couches, donc). Bon jusqu’à l’écoeurement et faaaaaaaaat.
Du coup, à New York, tu peux enchaîner bouffe ultra healthy et du bon gras qui te sature les artères en faisant à peine quelques mètres. Par contre, j’ai bien envie de me lancer dans le layering cake moi (mais en cherchant une version light)
Le kif, le pied, l’explosion de saveurs. Peu avant de venir à New York, Zeno m’explique vouloir se faire un lobster roll, un sandwich au homard, donc. Homard ? Ah bah oui, je veux bien, aussi. Du coup, on se planifie ça pour le samedi soir et…comment dire… on l’a vraiment mérité ! Non parce qu’on a fait ça juste après la high line, vous savez, la balade super chouette mais où on avait super mal aux pieds. Et il a fallu marcher pour trouver ce bar référencé dans le Routard de 2010. On a cheminé, on a douté “et s’il était fermé ? Et s’il n’existait plus ? Et si on renonçait et qu’on se posait dans le premier resto venu ?”. Sauf que le samedi soir, les restos sont plutôt très plein. Mais enfin, nous voici devant la bonne adresse et double alleluia : ça existe toujours et y a de la place en salle. Quelques instants après notre arrivée, nous voici donc devant la bête : du pain brioché sur lequel repose des morceaux de homard délicatement mayonnaisé (néologisme) (je suis très vite écoeurée par la mayonnaise donc si je vous dis que c’était léger, c’est que c’est vrai), une pile monumentale de frites maison. Je goûte et… oh mon Dieuuuuuuuuu ! C’est bon, c’est délicieux, je savoure chaque bouchées avec un réel plaisir. La note fut un peu salée (60 $ TTC pour le lobster roll, un dessert et un verre de vin) mais bon sang, ça valait tellement le coup.
On arrête de parler bouffe, parlons architecture. Comme j’ai dit dans mon premier article, j’ai adoré l’architecture new yorkaise pour son côté Gotham City. Et forcément, il y a de très beaux bâtiments comme par exemple le Flat Iron. Alors de un, ce bâtiment est très beau et je regrette que mon appareil photo soit tombé dans le coma à ce moment là de l’histoire, m’empêchant de capturer plus de détails que ça. Le truc avec le Flat Iron, c’est que c’est le bâtiment préféré de Victor et je m’étais jurée de lui prendre une photo rien que pour lui. Ma première rencontre avec le building ayant eu lieu de nuit, je n’avais pas pu le faire vu qu’il n’est pas aussi éclairé que d’autres bâtiments plus emblématiques. Donc dès que j’ai pu, je suis allée devant lui, je l’ai immortalisé et envoyé à mon adoré. La prochaine fois, on ira tous les deux et on rentrera même dedans
Le plus beau, tout simplement. Pas visité non plus (je le ferai à ma prochaine visite avec Victor) mais du haut de l’Empire State ou du Rockefeller Center, c’était un peu ma vedette, je l’ai pris sous tous les angles. Parce que je le trouve beau, parce qu’au couchant, il est juste sublime et parce que je comprends pas pourquoi on n’en parle pas plus que ça.
Qui dit New York dit Broadway alors pourquoi ne pas se faire une petite comédie musicale. Après m’être fait lestée de 90$ (alors qu’on a acheté le billet à Time Square, sous l’escalier rouge, là où c’est censé être à moitié prix), voici donc que nous allons voir Kinky Boots. J’avais pas trop écouté ce que racontait le mec qui nous expliquait le concept, j’ai un peu entendu “c’est l’histoire d’un mec qui reprend la fabrique de chaussures de son père puis [là, j’ai perdu le fil, j’ai dû voir une mouche voler, je sais pas ce qu’il s’est passé] c’est drôle et c’est Cindy Lauper qui a écrit le livret”. Ah ouiiiiii, Cindy Lauper, la meuf qui a écrit une des chansons les plus “c’est les années 80” du monde, la chanson qui te file toujours la pêche quoi qu’il arrive mais aussi la chanteuse qui a magnifiquement repris les plus grands thème de Starmania. Ouais, vazy, on y va.
Nous voici donc dans un charmant théâtre, les décors sont juste énormes. Je dois replacer un truc dans son contexte : les rares comédies musicales que j’ai vues (Starmania 5 ou 6 fois et Notre Dame de Paris, une fois. Eventuellement, Carmina Burana monumental opera qui n’est pas une comédie musicale mais qui avait une mise en scène sublime), je les ai vues en province, en tournée, donc, alors forcément, les décors devaient se monter et démonter très vite et étaient réduits au minimum. Ainsi, quand je vois les décors pour un spectacle qui ne bouge pas, je suis toute impressionnée. Donc l’histoire commence par la présentation des personnages, une ôde aux chaussures, je place bien les personnages, la musique est entraînante. Charlie doit reprendre la fabrique de chaussures de son père suite au décès de celui ci mais le projet l’emballe peu vu qu’il vient de s’installer à Londres avec sa copine et que les chaussures, c’est pas trop sa tasse de thé et surtout, la fabrique est au bord de la faillite. Il hésite, erre dans les rues de Londres et sauve une femme d’une agression… Mais en fait, cette femme, c’est un drag queen ! Du coup, il y a plusieurs numéros avec ce drag queen, Lola, et ses angels. Quelle surprise ! Bon, apparemment, le mec qui nous a expliqué le spectacle a évoqué les drag queen mais je ne devais certainement pas écouter (on ne peut pas accuser mon anglais vu que drag queen, ben, ça marche dans les deux langues. Puis d’ailleurs, je n’ai eu aucun problème de compréhension dans l’ensemble de mon voyage et, à part dans une boutique, personne n’a eu l’air de me prendre pour une étrangère. Ou alors j’ai un accent trop chelou pour qu’ils situent mon origine).
Bon bref, y a de l’humour, un peu d’amour, des chansons qui te restent bien en tête (une écoute et je te chantais “the most beautiful things in the world” pendant 2 jours). C’est très entraînant, fluide, les figurants ne restent pas plantés en attendant de se retrouver dans la lumière. Ouais, vraiment, j’ai bien aimé. Et je vous glisse une petite vidéo :
La prochaine fois, je vous parlerai de Brooklyn et d’un brunch avec d’autres Français…
5 réflexions sur “Miscellanées New Yorkaises”