Comment rencontrer des gens quand on débarque en ville sans amis ? Ben tiens, allons nous inscrire dans une association pour échanger avec des gens et faire des connaissances ! Oui mais voilà, des fois, l’associatif, ça marche pas.
Vendredi, je me me lève avec une étrange sensation, une sorte de tristesse. La veille, j’étais à la soirée de fin d’année de mon désormais ex club de plongée. Sans que je comprenne pourquoi, la mayonnaise n’a pas pris. J’ai beau être partie deux fois en week-end avec eux (à Némo et le week-end dernier à Marseille) et une semaine en Egypte, chaque relation cordiale créée se casse quasi instantanément. Jeudi soir, des tas de gens qui étaient avec moi en Egypte ou à Marseille ne m’ont juste pas captée. Idem pour Anaïs. On ne comprend pas. Pourtant, il y a des gens vraiment gentils dans ce club et certains y sont très impliqués mais ça fonctionne beaucoup en toutes petites cellules de 5, 6 individus.
De la même façon, fin mars, j’ai claqué la porte de ma chorale, excédée par l’ambiance épouvantable des cours. Pour vous situer le contexte : l’an dernier, nous avons eu une super chef de choeur qui a dû arrêter suite à un problème physique. Depuis, on a eu pas loin d’une demi douzaine de remplaçantes et ça n’allait jamais pour la présidente de l’association (perso, y en a qu’une que j’ai trouvé vraiment pas bien). En décembre ou janvier, elle me prend à part avant un cours pour me dire “Hiii, Marine revient la semaine prochaine, faut juste que je vire l’actuelle chef de choeur à la fin du cours mais chut, hein…” Sauf qu’on a été une bonne vingtaine à avoir été mis au courant avant le cours donc je vous dis pas la joie et la bonne humeur durant les 2h suivantes… Et tout ça pour rien vu qu’elle l’a finalement gardée. Sans être satisfaite de son travail, tout était tout le temps critiqué et les cours se déroulaient dans une tension palpable. Ces derniers temps, je fais des journées de tarée (j’ai réussi l’exploit de bosser 43h une semaine… de 4 jours en mai!), je refuse de subir ça dans mes loisirs. Je veux chanter pour me détendre, pas pour me reprendre une louchette de stress et d’agressivité à peine contenue. Je suis donc partie et je sais que je ne reverrai personne. Un peu de ma faute, je n’ai pas tout à fait fait l’effort d’aller vers les autres, je l’avoue. Mais jamais un pot n’a été organisé après les cours, tout le monde partait dans son coin. Peut-être ai-je été mal habituée par mon premier club de plongée où on allait tous boire un verre après l’entraînement, pas juste entre quelques uns en loucedé comme le club que je viens de quitter. Et un mec m’a raconté que si tu cherches à t’incruster, on te fait bien sentir que t’es pas trop le bienvenu…
Bref, au delà de ces anecdotes, on se questionnait sur l’associatif avec Anaïs. Elle a gardé de très bonnes relations avec ses anciens camarades de théâtre mais le théâtre est peut-être plus impliquant. Je comprends, chacun sa vie, je ne le nie pas. Je comprends que certains courent rentrer chez eux retrouver leur famille, leur partenaire, leur chat, un lit douillet… Mais alors comment se faire des amis ? Hors du boulot, j’entends. Car l’amitié au boulot est toujours potentiellement compliquée, d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Peut-être est-ce juste une question de chance ? J’ai gardé des amies et de bonnes relations dans mon premier club de plongée mais je ne sais pas ce qu’il se serait passé si j’étais arrivée là-bas à la rentrée 2013 vu que mes copines n’y seront plus pour la plupart.
Je me lance dans de nouvelles activités l’an prochain. Si je pense ne pas me faire de copines au cours d’aquagym à la piscine d’une ville bourgeoise, peut-être que dans d’autres activités…
A suivre. Peut-être devrai-je aller plus vers les autres. Ou ne plus rien en attendre pour ne pas être déçue…
PS : A propos d’activités, un gars m’a conseillé de faire de la batterie plutôt que des percussions car en terme de sonorités, c’est plus riche. Quelqu’un a un avis là dessus ?
Batterie plus que percussions, voilà un sujet bien compliqué.
Certes chacun a un aspect rythmique très poussé, mais les sonorités et même les sensations sont différentes.
La batterie permet d’atteindre plus de style, quoiqu’en y pensant, Ill Nino, ce groupe de Metal Brésilien a un percussionniste dans ses rangs. On arrête pas le progrès.
Souvent les meilleurs batteurs ont commencé par la percussion. Pourquoi pas toi?
Mais à ce moment là pourquoi ne pas commencer par la batterie, si l’instrument te plait davantage.
La morale de tout ce joyeux bordel, c’est que tout instrument peut être exploré, et aucun n’est plus limité qu’un autre, au contraire ils se complètent tous! Alors choisi l’instrument qui te plait, et explore le. Une fois exploré, prends un autre instrument, utilise tes acquis pour découvrir autre chose. Reviens à ton premier instrument, et épanouie ton sens musical de la sorte, mais surtout ne laisse personne te dire « cet instrument est clairement mieux/plus joli/plus épanouissant/avec de meilleures sonorités/ qu’un autre » JAMAIS
Merci pour ton comm ! Perso, je considère que le côté « plus épanouissant », « plus joli son » d’un instrument est quelque chose de totalement subjectif. Je vénère le violoncelle autant que j’honnis le violon mais ce n’est qu’une opinion (je préfère les sons graves de façon générale, les aigus me cassent rapidement les oreilles). Mon choix est fait : si je me lance, ce sera batucada ou rien !
« Ou ne plus rien en attendre pour ne pas être déçue… »
avec l’âge on apprend que tout est fugace. Après 30 ans la plupart des gens fonde une famille. C’est même, et c’est compréhensible et légitime, le désir des LGBT ! 🙂
Donc la vie de 90% de la population après 30/35 ans c’est un couple, 1à2 enfants, le week-end chez les parents de l’un et de l’autre, alternativement, les vacances en famille. une activité par semaine sans le partenaire mais en étant prudent dans les contacts pour ne pas inquiéter l’époux/se.
De plus Paris renforce ce phénomène, anonymat qui permet le « n’importe quoi » mais aussi crée la peur de l’inconnu. En province, même dans des grandes villes (type Lyon) on se rend compte que les gens d’un même milieu se connaisse, s’observe. On a vite des informations sans même les demander donc cela rassure ou inquiète. Par contre, il faut être dans le « moule », pas de pitiè poour les personnes « hors normes » type célibatire, divorcé etc etc
En fait la vie apprend que l’on a rarement plus de 3 ou 4 amis en même temps, une dizaine de copains, tout le reste est relation superficielle et/ou de convenance.
il faut accepter sa solitude soit accepter le couple et ses contraintes, le reste est littérature.
Je suis pas sûre de comprendre ton commentaire, en fait… Je ne vois absolument pas le rapport avec le couple. Faut arrêter d’assimiler célibat et solitude.
J’avais fait un cours d’initiation aux percussions et j’avais été totalement emballée. Je n’avais pas poursuivi pour des raisons personnelles mais c’était très dynamique. Je ne connais pas bien la batterie mais quand il s’agit de choisir un instrument, choisis celui qui t’attire le plus. J’ai connu le même dilemme avec la clarinette et le saxo. Pour trancher, je me suis demandée quel était l’instrument que je préférais et surtout le premier vers lequel je m’étais naturellement tournée.
Oui, je suis pas super attirée par la batterie, en fait. Déjà parce que c’est l’instrument hype de toutes les nénettes un peu à la mode et puis, le batucada me paraît plus vivant, en fait, plus entraînant. Donc je vais sans doute foncer 😀
Comme je te comprends ! J’ai vécu souvent la même chose, avec quand même quelques belles surprises à la clé… Il faut persévérer !
Je persévère, je persévère 🙂 Nouvelles assos à la rentrée 😀