Coucou lecteur. Oui, au singulier parce que tu dois pas être bien nombreux aujourd’hui. Moi même, pendant que tu lis ces lignes, je suis sans doute pas devant mon pc car je suis, au choix :
– en train de dormir
– en train de dormir devant la cheminée
– en train de lire devant la cheminée
– en train de faire des mots-croisés devant la cheminée
– en train de câliner mon neveu
– en train de servir de matelas super confortable pour mon neveu
– en train d’essayer de changer mon neveu en évitant qu’il me pisse dessus
– en train d’empaqueter mes cadeaux
– en train de courir les boutiques pour l’ultime cadeau manquant
Rien que d’écrire cette liste des potentielles activités de ma personne en cette joyeuse veille de Noël m’épuise. Quand je vous dis que les vacances de Noël ne sont pas reposantes (oui, ok, la moitié de mes activités n’implique pas d’efforts particulier mais rien que d’aller dans un magasin, ça vous pompe plus d’énergie qu’un marathon).
Bon, je vais pas me répandre pendant des heures, tu m’excuseras lecteur égaré. L’an dernier, Noël fut assez pourri globalement alors Dieu sait que Noël est un peu mon phare dans la nuit hivernale. Mais perdre sa grand-mère un 24 décembre gâche légèrement le plaisir. Alors cette année, la vie s’est dit qu’elle m’avait assez collé de baffes dans la gueule et s’est dit que, tiens, Noël serait cool (article écrit le 20 décembre, je prends des risques insensés en prédisant un Noël cool). Parce que cette année, à côté du sapin, il y aura… mon neveu.
Et que même si l’année 2012 n’a pas été qu’une joyeuse balade de santé, y a quand même eu des trucs chouettes, des trucs qui te donnent le sourire, la banane, la patate, la win et tout ce que tu veux. Et parmi ces choses, mon neveu donc. Qui va avoir plein de cadeaux même s’il s’en fout parce qu’il aura même pas un mois et que la seule chose qui l’intéresse, c’est de manger, dormir et d’avoir le cul au sec. Des fois, quand je vois la vie qu’a un bébé, je me dis que c’est plutôt cool qu’on se souvienne pas sinon bonjour la dépression à vie quoi. Bon, on oublie aussi qu’on passe de bras en bras parce que le bébé, il est trop mignon hiiiiiiiiiiii ! On oublie aussi tous ces sons suraigus qui, collés bout à bout, ne forment pas le moindre mot, les « areuh gaga bouh » que tout le monde nous distribue. Evidemment qu’un bébé ne parle pas, personne ne lui adresse la parole. Traumatismes que tout cela.
Bref, l’an dernier, Noël dans les mouchoirs, cette année, ce sera dans les couches. Et oui, on dirait pas mais c’est cool !
Allez, joyeux Noël mes chers petits lecteurs, on se revoit mercredi !