J’aime les articles de presse sur Facebook, ils me font rire. Le grand Satan bleu du web ne respecte pas notre intimité, il dévoile tout et même nos futurs (et actuels après tout)employeurs savent tout de nous. C’est vrai. Mais si tu ne te confies pas au grand Satan bleu, il ne pourra rien répéter. Mathématique.
Sauf que. Si je tape mon vrai nom sur Google, j’ai une belle existence numérique : mes profils viadeo et linkedin, de vieux articles publiés ça et là, des CV online, mon Facebook. Oh une homonyme du XIXe siècle ! Bref rien d’incriminant. Facile : je me détague de toutes les photos de soirée, je ne raconte rien de discutable sous mon vrai nom. Ni sous mon pseudo vu que mon blog est sur mon CV papier (mais pas virtuel, il y a trop d’esprits dérangés par ici). Osé ? Non calculé. Jouer la transparence pour ne craindre aucune recherche plus poussée. Et personne ne va lire mon blog de toute façon (enfin, pas mes supérieurs en tout cas).
Parce qu’un profil plus protégé que Fort Knox, perso, ça m’interpelle : tu caches quoi ? J’ai choisi une autre tactique : tu peux voir ce que j’ai envie de te montrer. Sur mon profil Facebook, j’ai créé différents groupes plus ou moins privés et je choisis qui peut voir quel statut. Et de toute façon, les choses que je souhaite cacher, je ne vais certainement pas les poster sur Facebook…
Parce qu’au fond, c’est ça qui me fait rire, les gens qui s’indignent que de futurs employeurs puissent les googliser. Mais personne ne te force à adhérer au groupe « si toi aussi, tu as déjà fait un coma éthylique » ou « je couche toujours avec la femme de mes chefs même si c’est un thon ». Les erreurs de jeunesse ? Déjà si un patron est assez retors pour se
taper plusieurs années de statuts Facebook, j’ai des doutes sur la pérennité de son entreprise, il en a du temps de libre dis donc… Et s’il n’a pas l’intelligence de comprendre que clamer sa joie d’être bourré le 13 juillet 2006 ne fera pas de vous un mauvais employé le 16 mars 2011, j’ai envie de dire que c’est pas tout à fait une perte non plus. Ceci étant, si vous postulez dans le community management et que vous avez votre profil FB ouvert aux 4 vents, ça va pas le faire. Non par son contenu mais par le fait que vous ne semblez pas maîtriser le B-A BA de Facebook. Et ça, ça pardonne pas.
taper plusieurs années de statuts Facebook, j’ai des doutes sur la pérennité de son entreprise, il en a du temps de libre dis donc… Et s’il n’a pas l’intelligence de comprendre que clamer sa joie d’être bourré le 13 juillet 2006 ne fera pas de vous un mauvais employé le 16 mars 2011, j’ai envie de dire que c’est pas tout à fait une perte non plus. Ceci étant, si vous postulez dans le community management et que vous avez votre profil FB ouvert aux 4 vents, ça va pas le faire. Non par son contenu mais par le fait que vous ne semblez pas maîtriser le B-A BA de Facebook. Et ça, ça pardonne pas.
Perso, mon profil FB n’est désormais plus sous mon vrai nom. Pas qu’à cause des employeurs mais surtout des camarades d’il y a 20 ans qui pensent être ton meilleur ami. Hors de question que je partage ma vie perso avec des inconnus qui me « requête » 50 fois.
l’epoque est a la parano de l’information … il n’y a pas assez de recul sur ces nouveaux outils qui n’ont que peu d’existence… au début de l’automobile (années 10-20), on pensait qu’au de la vitesse fatidique de 30 kms, ce serait des morts a la pelle… en meme temps, dans les années 60/70, on pensait que les progres (espace, techno) supprimerait le travail obligatoire et qu’on serait tous habillés en pyjamas teleportables… quand je vois des gugusses toujours affublés de costards-cravates, je me dis que décidément les choses évoluent lentement…en tout cas pas dans la direction pensée. Récemment j’ai trouvé une carte SD dans le sable, j’ai eu la curiosité (humaine ?) de regarder dedans …avant de l’effacer : rien de compromettant mais quand on pense aux disques durs, cles usb, app photos et autres albums partagés pour les photos de vacances, ça fait un peu peur cette surexposition. Donc evidemment ne jamais mettre sa vraie vie sur tous ces supports ou alors en accepter les risques : un peu comme accepter les risques quand on prend sa voiture, ou qu’on raconte ses soucis intimes au toubib…qui sait si la CPAM n’a pas des fiches cachées sur tous les obsedes potentiels…? deja je me mefiais quand au sortir de ma mère, j’ai vu tous ces visages penchés autour de moi …
nous sommes d’accord!
Pour l’instant, je ne vois pas l’utilité d’avoir un compte facebook/twitter sous ma vraie identité. Juste Linkedin mais mon blog n’y figure pas. Ni même sur mon CV. Si un recruteur finie pas tomber dessus, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même, car malgré les précautions « d’anonymat » que je prends, je n’ai pas l’œil partout. A tord?
dieu merci ‘ai décroché…
Andry
Le blog plus sérieux y apparaitra bientôt. (je t’expliquerai) :p