04 juillet 2010. J’inscris cette date avec une certaine fébrilité pour qu’elle reste dans ma mémoire comme un exemple de jour magnifique, parfait. Un jour où tout à coup, on arrive à réaliser que là, de suite, on vit un moment parfait. J’aime cette sensation. Pour rappeler un peu les faits, pour ceux qui ne le subissent ni sur Twitter ni sur Facebook, je suis actuellement en vacances en
Corse avec mes parents, Alice et Anthony, Yohann mon presque frère et sa compagne Blanche.
Aujourd’hui nous nous sommes promenés sur les remparts de Bonifacio, nous avons déjeuné dans une charmante rue avec de l’air puis nous sommes allés nous baigner à la plage de Ronda quelque chose. Où j’ai fait mon aquagym et de la nage palme-masque-tuba mais j’ai pas vu grand chose. Peu importe. A un moment, je me suis un peu éloignée de la famille et quand je suis revenue, Yohann grimpait sur les épaules d’Anthony pour essayer de faire un saut périlleux et tout le monde riait, moi la première. Et là, je l’ai reconnu : un moment parfait. Vous savez, ce moment de la vie où vous êtes juste bien, que vos soucis sont si loin que vous en oubliez leur existence. J’aime les saisir et les inscrire mentalement. Et la soirée fut encore plus heureuse…
De façon générale, j’ai remarqué que, en bonne aquatique que je suis, mes soucis sont dissolubles dans l’eau (de mer). Une fois plongée dans l’eau à courir ou à nager, à croiser des poissons colorés tout en ayant la sensation de voler (même si la nage à contre-courant fatigue légèrement, malgré mes palmes magiques), j’oublie tout. 2010 est pour le moment une année intense, je suis sur une sorte de grand 8 qui ne veut jamais finir, alternant moments de pure grâce et angoisse terrorisante et je me demande à quel moment je vais péter littéralement un plomb. Mais là, dans l’eau, mon plomb, je m’en fous. Les éclats de rire des miens font oublier toutes les galères, les peurs face au gouffre au bord duquel je suis. Là, plongée dans la mer, le teint hâlé (voire cramé car en 2010, j’ai aussi la mélanine super active), je ne pense qu’au bonheur immédiat.
Ma vie a été compliquée ces derniers mois et, alors que je le sors de ornières dans lesquelles je m’escrimais au niveau professionnel, le personnel prend le relais. L’histoire ne dit pas (encore) si la fin sera heureuse ou non, il faut d’abord la vivre mais si tant est que ça se termine mal et que je finisse par barbouiller mon oreiller de mascara, il faudra que je me souvienne de ce jour parfait afin d’y puiser réconfort et repartir de l’avant.
Ps : article écrit et posté à partir de mon iPhone, je ne garantis pas le résultat.
J’ai juste envie de dire que ça fait plaisir à lire et j’ai hâte d’en vivre un aussi! 🙂
Dès que j’ai vu la photo, j’ai pensé à cette plage où je me baignais il y a un mois, fin mai. Ce ne serait pas la baie de Rondinara ? Le parking est toujours payant ?
Quand tu auras accès à un vrai pc, il faudra penser à aérer ce bloc de texte.
quand le fond est si positif, on ne saurait s’arrêter à la forme.
profite
ah, c’est à ça que servent les bons moments…et c’est vrai qu’on a tendance à vite les oublier. J’ai vécu ça lundi passé….j’étais sur les bords d’un lac, posée à l’ombre à lire. J’étais cernée de tous bords. D’un côté des skateurs, de l’autre un équilibriste et plus loin, des jeunes jouant aux cartes…c’était juste magique, et parfait comme matinée (mais bon…décrire un moment de joie pure…c’est casse-gueule ^^)
Le résultat est excellent et je pense qu’il parle à tout le monde. J’espère que tu en as bien profiter, car ils sont rares ces moments là, alors autant ne pas les laisser filer. 🙂