Avertissement : cet article ne va pas parler de mon activité sexuelle du dimanche soir. Même si c’est vrai que j’aime bien planifier une petite coquinerie ce
soir là, ça me détend pour le reste de la semaine et ça me permet de dormir, le dimanche soir, j’ai toujours du mal à me coucher, je suis décalée.
Dimanche soir. Ca y est, il fait nuit, on est en première partie de soirée, les chaînes télé nous diffusent des films familiaux. Dans une poignée d’heures, j’irai au lit en appuyant sur le bouton du réveil car on va repartir pour le cirque du travail. A 7h, mon réveil va sonner, je vais grommeler, me dire que si je me levais, là, maintenant, j’aurais du temps pour faire plein de trucs. Genre écrire un ou deux articles de blogs, boire un jus d’orange pressé de mes petites mains (comme ça, je mange la pulpe et je suis bourrée de vitamines), prendre un peu de temps pour se bichonner, faire un crochet par la salle de sport pour une petite séance endiablée de vélo. Je sais que le sport le matin, c’est pas top, ça casse mais moi, j’y vois un avantage : du coup, la journée, je vais être toute zen vu que j’aurai pas d’énergie à dépenser dans des énervements inutiles. Bon, ok, je passe pas non plus mes journées à m’énerver
mais je suis sûre que certaines choses glissent mieux quand on n’a pas l’énergie de relever. Vous voyez ? Mais bon, je dis ça mais inévitablement, je finis par m’extirper de mon lit entre 8h15 et 8h30 en me disant que, merde, voilà, je suis à la bourre, je fais chier d’être une larve.
Mais revenons au dimanche soir. De façon générale, je ne l’aime pas trop : je ne suis pas sortie de la journée, je pue (j’ai pas encore pris ma douche, souvent) , je suis habillée n’importe comment, si j’ai fait l’effort de m’habiller. Alors j’essaie déjà de rentabiliser le côté glamour : douche, gommage, masque capillaire et pour le
visage, utilisation de savon noir pour la peau toute douce. Bref, étape 1, se chouchouter et étape 2, avoir un appart dans un état tout à fait acceptable. C’est pas que je sois une adepte du feng shui mais il est vrai qu’un appart rangé est meilleur pour l’humeur.
Mais le dimanche soir est un bon étalon de ma semaine en fait ou plutôt de mon week-end. En gros, j’ai les dimanches soirs « bouh, je suis une larve, j’ai rien
fait du week-end ! » et les dimanches « ouais, j’ai fait plein de trucs, je suis à jour, j’assure grave ! ». Ce que j’aime ces dimanches soirs, je pars me coucher le cœur
gonflé de ce merveilleux sentiment de travail accompli. Parce que j’ai toujours de folles ambitions pour mes week-ends : écrire mes articles de la semaine, finir de préparer le nouveau blog des vingtenaires (je dois faire la bannière et modifier quelques trucs), me mettre au dessin, faire du sport, faire du ménage, faire des courses, avancer sur des projets persos. Je fais pareil pour les vacances, je prévois des milliers de trucs, je n’en ferai pas la moitié. Je suppose que j’aime la possibilité de faire quelque chose et que sado masochisme naturel me pousse à m’en
vouloir de ne pas tout faire.
Mais parfois, même quand je ne fais pas tout ce que comporte ma to do list, je suis contente. Hier soir, par exemple : appart propre, corps lavé, gommé, qui
sent bon et qui est tout doux, cheveux qui brillent de propreté, articles programmés. Evidemment, j’ai pas fait la bannière mais j’ai eu un concept qui m’emballe (c’est déjà bien), j’ai pas fait de sport et j’ai trop joué à Yahoo ! jeux (y jouer, c’est déjà trop) MAIS le bilan reste positif.
Le week-end prochain, présence parentale oblige, je vais pas arrêter. Limite, j’ai envie de poser mon lundi suivant histoire de rentabiliser mon week-end… L’étalon
du dimanche soir le lundi, ça marche aussi ?
moi j’ai l’étalon du lundi matin vaseux : celui où, réveillé vers 4h, 4h30, j’ai commencé a avoir des tas d’idées qui m’ont tenu éveillé, m’ont fait retourner 1 million de fois dans ce lit (je ne risque toujours pas d’embêter quiconque, mon chat à la limite peut être perturbé et encore, lui du moment qu’il a ses croquettes à heures fixes) a refaire mon monde, a prendre des résolutions, limite presque a me lever pour prendre un marteau et commencer a marteler, et puis vers 6h, je rouvre ce polar commencé depuis 1 an deja (page 3 , j’avance pas et je relis tout a chaque fois depuis le debut…en plus je commence a mal voir les caracteres au bout d’une demi heure, fatigue visuelle et position inconfortable, plus nez bouché pfouah) enfin je me décide a me lever 1/4 heure avant l’heure H, le chat surpris est en retard dans sa toilette! et là, passé le pti dej, mal au crâne, j’essaye de me motiver pour tenter de réaliser la fameuse check list revisée depuis 3 heures mais je sens que je ne vais pas en faire lourd….ce soir je n’oublierais pas mes petites pillules qui font faire dodo : je serais toujours vaseux au réveil mais au moins, je ne passerais pas 3 heures à me faire ma liste des travaux d’hercule. addendum : le chat lui est pret a affronter sa dure journée de glande.
En passant, moi j’ai juste super hâte de voir notre nouveau blog. Même que j’en peux plus d’attendre, en fait. Ninaaa, viiite !!!
Hiiiiiiiiiiiiii !
ce n’est vraiment pas un problème que je connais. Et je reconnais avoir de la chance de dormir comme un bébé!!!
Petite ballade sur ce blog et voilà que je tombe sur Nina est une histoire d’étalon du dimanche soir… Forcément j’accroche tout de suite vous pensez bien… Mouai… Ok mais steplaît, tu nous sors la vrai bête pr le poste de cette semaine ok? À plus pitchounette!
Eh beeen euh, Tout pareil!! : flémingite, dimanche cafardeux, activités possibles, sentiments de travail accompli, etc.. Serait ce un symptôme universel?
bien joué Nina ,tous les blaireaux,dont moi se sont précipités pour lire cette histoire d’étalon peut-être croustillante , hélas , point de saillie ,comme c’est triste de ne se laver que pour aller au taf ,le lundi matin ,
bon courage , et confiance en vous ! Steve