L’autre soir, je regardais Fox life (mais mon Dieu, pourquoi ? Y a même plus des jours et des vies) et je tombe sur la bande annonce de Brothers and sisters.
Rien que la bande annonce, je diagnostique une série chiante à pleurer avec Sally Field, Rachel Griffiths (Brenda de Six feet under) et… Calista Flockhart. Là, de voir sa tête de Droopy dépressif, je soupire. Mais au fait, pourquoi je ne l’aime pas Calista ?
Evidemment, je ne sais rien d’elle, à part qu’elle sort avec Harrisson Ford donc pourquoi cette antipathie pour cette pauvre Calista ? Mais c’est bien sûr : Ally McBeal. Et là, j’ai eu une révélation : qu’il y a-t-il de plus pénible qu’une desperate single ? Je prends les cas « connus », les héroïnes de films ou de séries mais franchement, y en a pas une pour rattraper l’autre, que ce soit Ally, Clara Sheller, Carrie Bradshaw, Susan Meyer, Bridget Jones… pardon mais de vraies filles casse-couilles (ou ovaires, choisis ton sexe, lecteur). Elles sont toutes pareilles : « han, le célibat, c’est trop moche ! Han, j’ai rencontré un mec mais je sais pas, je lui fais un bisou le premier soir ? Et la langue, je la mets quand ? Han, Steve, il m’a pas rappelé depuis 3h, je suis désespérée ! Han, Steve, il a fini le PQ et n’en a pas remis, non mais tu imagines ? Han ! Steve, il m’a plaquée ! Han, Steve, je l’aime et il me manque trop ! Han, le célibat, c’est trop moche ! Han, il est mignon Brad mais tu crois que je peux lui envoyer un mail de blague pour le draguer ? ». Résultat : on les déteste. Je trouve assez fort de créer des séries autour de ces femmes globalement peu appréciées mais le fait est que ça marche. Parce qu’on se trouvera toujours moins pathétiques en comparaison ?
Mais le pire, ce sont les vraies desperate singles, celles de la vraie vie. Parce que oui, en vrai, elles existent. Et quand je dis elles, soyons généreux, y a aussi des desperate singles mâles. Scannez un peu votre entourage et identifiez celui ou celle qui ne parle QUE de sa vie amoureuse ou de sa non vie amoureuse, qui préfère répéter 100 fois que « les mecs, c’est tous des connards » plutôt que de laisser la conversation glisser sur un autre sujet plus intéressant ou plus général. Parce que le desperate single, au début, tu veux être sympa, tu le rassures genre « mais non, t’as pas de problème, on ne peut pas tous être en couple tout le temps, ça va venir, tu as toutes les qualités, ne t’en fais pas… ». Erreur, on tombe dans son piège ! Parce qu’en voulant le rassurer, on lui sert d’oreille compatissante et du coup, c’est parti, on a droit à écouter toutes ses névroses amoureuses depuis Thomas, son voisin quand elle avait 4 ans et dont elle était amoureuse mais tu comprends, il n’a pas voulu lui prêter son seau et ce fut le drame… Parce que la desperate single n’a qu’une chose de réellement passionnant dans sa vie (à ses yeux, j’entends) : les hommes. Elle passe sa vie à parler de celui qu’elle a en vue, celui qu’elle a réussi à attraper, celui qui lui a brisé le cœur. Quitte à ressortir de vieilles histoires de temps en temps histoire d’avoir quelque chose à dire. Inutile d’essayer de parler de vous, elle s’en fout (à moins de parler de vie amoureuse pour qu’elle puisse vite dire « ah ben c’est comme moi, blablabla). Si on prend le cas Bradshaw, ses amies peuvent traverser les pires galères du genre « oh tiens, je suis enceinte et je ne le voulais pas », « oh, tiens, je divorce », « oh tiens, j’ai un cancer », elle va compatir trente secondes puis pleurer parce que Mister Big ne l’a pas appelée ou je ne sais quoi d’autre.
Bref, à bien y réfléchir, oui, ces filles sont pénibles et une fois repérée, personnellement, je la fuis. Non que je n’ai aucune compassion mais arrive un moment où recevoir des textos à 0h30 m’informant que X est un connard (véridique), je suis désolée mais non. Sauf de la part de mes amies identifiées comme telles et qui savent qu’elles peuvent le faire. Surtout que soyons réalistes, si j’étais douée en relations amoureuses, ça se saurait. Ce n’est pas parce que je vis bien mon célibat que je dois servir d’épaule à toutes celles qui ne supportent pas de vivre seules plus de deux jours…
Mais va quand même falloir m’expliquer pourquoi les desperate singles sont toujours des héroïnes de séries… de séries qui cartonnent en plus.
Moi elles me font bien rire à la télé mais c’est vrai que dans la vie… Suis aussi céliba mais pas « casse-couille » 🙂
Hum Hum
Elles ont tant de succès parce que de manière paradoxale, elles sont bien moins effrayantes que des filles qui s’assument en tant qu’individu à part entière. Moi je dis ça, j’dis rien 😉
Laissez venir à moi les desperates singles !! comme disait elie kakou, « je ne leur ferai rieeeeeeen » !!
Parce que les gens adorent se croire expert en tout ce qui touche l’affectif et le relationnel et que ce genre de série déborde de théories en tout genre sur « moi » « moi » « moi » « moi » « moi »
alors qu’en fait Carrie c’est simple son cas: horseface syndrom carabiné, pas la peine d’en faire 10 saisons!
c’est pas plutôt l’attrait de la personne conne ? Les gens adorent secret story pour pouvoir se moquer des participants, non ? (enfin, à moi il me semble….nan, je regarde pas secret story :D)
Pour les casses-couilles, j’en connaissais une, mais tout était prétexte à se plaindre (et pas que les histoires de mecs). L’exemple le plus criant que je connaisse : cette c-c c’était pétée le genou….rien de bien grave, mais ça allait lui prendre un an de rééducation.
Une semaine après, arrive une copine en pleurs, gros sur la patate, etc….Cette copine s’était fissuré 2 vertèbres mais c’était irréparable. Elle adorait le sport, etc…ben c’était fini pour elle, si elle voulait un enfant, elle devrait passer sa grossesse couchée (super programme). Je précise encore que cette copine n’était pas casse-couille, qu’elle ne se plaignait vraiment que lorsqu’il y avait qqch de grave.
Arrive la c-c : « ouais, mais le genou, c’est plus grave que le dos » Et pas une once de compassion dans le tas, hein
Alors là ce post est vraiment génial ! Il y aurait matière à encore l’étoffer. Une des desperate singles les plus récentes et les plus symptomatiques c’est quand même Meredith Grey, qui a la faculté incroyable de rester aussi pénible même après cinq ans passés avec son Derek. Insupportable !