Par Lucas
Je ne sais si vous êtes au courant mais Maillekeul Djèyksseun est mort. Ah ah ah, trop drôle Lucas ! Comme disait Mahomet, « on était pas au Coran ».
Tout le monde y est allé de son p’tit statut sur FaceBook et j’ose même pas imaginer sur Twitter.
Pour manifester d’une émotion, plus ou moins factice, plus ou moins édulcorée.
Pour montrer qu’on existe ?
Bon, les lecteurs les plus rigoureux me diront que je m’aventure sur des terrains où je ne maitrise rien : help, I Need A psy to clear up the issue !
C’est tout de même affligeant…
Cette publication de tout et surtout n’importe quoi, c’est un truc que je ne comprends pas.
Que certains donnent l’info certes. Mais une fois qu’elle est publique, à quoi bon couiner des restinepice…?
Dans mes statuts FB j’ai toujours des scrupules à mettre des sentiments, des choses pragmatiques de ma vie. Je me pose toujours la question : quess que mes potes en ont à foutre de cette information ? de cette remarque ? de cette pensée ? de mes sensations à un moment donné ?
Mais bon j’avoue : parfois, souvent même, je me laisse aller à poster qq mots sans maintenir cette rigueur.
Tiens, d’ailleurs, dorénavant, je vais mettre des statuts à la con.
Lucas : Se lit très frais.
Lucas : Aujourd’hui j’ai mangé du thon
Lucas : Vous êtes ici,
Lucas : Votre boisson est en cours de préparation,
Lucas : Et vous ça va ?
etc…
FB est donc une sorte de forum latin ou tout un chacun peut alpaguer le passant honnête et lui mettre le nez dans l’étalage. Étalage de pensées, de ressentis, de convictions politiques ou culturelles ; un besoin de se rassurer certainement.
Parce que FB c’est ça aussi. Se rassurer, voir qu’on est pas seul à penser ça ou à agir ainsi.
Je ne vois pas d’autre raison au succès des pages « Fan de », les plus niaises. Faire la grasse mat avec son chéri, en tête.
On donne une image glamour et lisse, on se rassure sur sa normalité et la promesse de découvertes est elle aussi entrainante.
J’ai le souvenir d’une copine, en Droit, qui était littéralement accroc à Friendset. C’était un peu l’ancêtre de FB et on était déjà en quête d’info. Que ce soit pour choper ou mieux comprendre qq’un. Les reseaux sociaux servent donc à ça ? (vous me direz que les reseaux pro eux aussi vendent avant tout du rêve…)
Sur FB on donne l’info qu’on veut quand on veut.
On maitrise tout son environnement, on donne les images qu’on souhaite, le masque qu’on désire : on est souverain en son royaume.
Ca me fait penser aux contenus des communiqués officiels de la République. Que ce soit un car de gamins happés par un train ou la mort d’un chanteur, les mots seront toujours les mêmes.
Par exemple, pour revenir à Maillekeul, Sarko y est allé de son p’tit laïus.
Mais oui, vous savez bien…
Face à un décès, qu’un homme politique soit sincèrement touché ou qu’il n’en ait rien à foutre, il aura toujours « une grande émotion« .
Ca n’a pas loupé.
Quelle est donc cette nouvelle époque où règne la stérilité de sensations ? Une stérilité aussi dans l’image donnée ???
Et nous, on fait quoi ?
On arrête Facebook ?
Bah non, malheureux(se) !
J’insiste, FB c’est le besoin de se rassurer sur son rôle social, de croiser de nouvelles têtes nécessairement promptes à s’intéresser à nous. Là ou MSN permettait de donner une image édulcorée, Facebook permet un peu la même chose. Bah oui…
Je repense à une copine d’école…
Du temps où j’étais sur MSN, il y a quelques années, si je tchatais avec elle pendant 3 minutes, j’étais bon pour avoir 10 smileys et 15 LOL.
C’est infect le LOL !! C’est la stérilité à l’état pur !!! Je le refuse !! Et Nina aussi !
Or, sur FB c’est pareil. Par exemple, lorsqu’on souhaite un bon anniversaire sur un Wall c’est un cortège de copiés collés. Comment manifester de l’émotion si tout le monde brode un « bon anniversaire »…?
Un peu comme Kristin Scott Thomas dans 4 Mariages et un enterrement : « Comme vous devez être fier ! ».
De l’art de donner l’image qu’on veut, un peu comme ces chaines télévisées nord américaines qui montrent avant tout des images chocs pour attirer les teuleuspeuctateurs, quitte à broder un laïus débile autour.
L’info comme produit de consommation en prenant un plateau repas.
Une image que Roald Dahl donnait déjà dans Mathilda. Un truc que Douglas Kennedy évoque dans Les Charmes discrets de la vie conjugale (State of The Union).
Some Things Never Change…
Haaa Mathilda, j’avais adoré ce livre à l’époque!
D’accord avec toi sur 80%: et d’ailleurs tous les « grade cool » « j’ai 10000 amis » et autres joyeusetés n’ont (à mon sens) un intérêt, un seul. Se rassurer.
Les 20% qui restent, c’est les potes qu’on ne croiserait plus sinon, c’est celui jamais rencontré qui te propose de te faire un certif’ de mariage à Las Vegas pour te sauver d’une mauvaise passe :-).
Ceux qu’on a croisé, dont on est content d’avoir de ses nouvelles, content de savoir qu’il/elle est de retour sur la Capitale….etc.
En fait, je pense que ça dépend beaucoup de qui tu laisses entrer dans ton FB.
Exple: moi je n’ai eu AUCUNE personne ayant parlé de MJ. Pas UNE, héhé.
La question qui suit c’est donc est-ce que notre page FB nous reflète (vraiment)? Avec les remarques des amis and Co….
dis donc lucas, t’as l’air sacrément sur la même longueur d’onde que Nina.
Pourquoi ne pas sortir avec elle?
T’es mal barré si tu veux sortir avec une Sainte…. (enfin je dis ça…)…
Ahahahah ! Si je peux être une sainte, si je veux d’abord.
Mais je crois que quand on va trop loin sur le chemin de l’amitié, en prendre un autre me paraît un peu trop étrange. Je sais que je suis psychorigide sur ce point mais je n’arrive pas à concevoir qu’un ami devienne un amant (ou plus). L’inverse oui.
Il faudrait faire un sondage pour voir quel est l’idéologie dominante (oui je réagis sur les commentaires, je n’ai pas d’idée de commentaire fin et intelligent à faire sur l’article et je n’ose pas juste faire un smiley pour exprimer l’agréabilité de la lecture) sur le sujet ! Cette discrimination (n’ayons pas peur des mots) pourrait être révélatrice d’une certaine idée de l’amour. Si un ami ne peut pas devenir un amant/amour, est-ce que ça voudrait dire qu’on cache des choses à un amant/amour que l’on dit plus volontiers à un ami ? (distorsion de la réalité pour apparaitre à son avantage dans le couple)
Dans l’idéal du couple, n’y a t’il pas une complicité et une connaissance de l’autre qui sont comparables (dans l’idéal, bien supérieurs pour le couple ?) à ceux de l’amitié ?
Pour ma part, tout est question d’ordre des événements en fait. Mon mec devient mon meilleur ami, je confiais énormément de choses à Guillaume 1er par exemple.
Mais si mon homme peut aussi devenir mon ami, l’inverse n’est pas vrai. Parce qu’un homme que je considère comme mon ami, je n’ai pas (ou plus) de désir pour lui, je suis dans un autre état d’esprit et du coup, s’il a envie d’aller plus loin, moi non. Limite, ça ferait un peu sexe entre cousins, c’est un peu crade…
Louka > Oui c’est ce non-sens qui me choque aussi. Soit il faut sortir très rapidement ensemble (donc attirance physique plus que psychologique, mm si on peut avoir le feeling et tt), soit c’est trop tard l’entente psychologique apparait, ça devient un ami et ça ne peut plus devenir un amour (alors que ça voudrait dire que tu connais mieux le coté psychologique, donc que ton choix pourrait pondérer l’importance du physique).
Je pense qu’il y a peut-être aussi une influence de la culture audiovisuelle américaine (je repense à Ross de la série Friends, proclamé par un de ses amis « king of the friend-zone ») !
Nina > C’est justement cet ordre des événements qui choque : en gros, ça devient ton mec (sexe et autre aspects caractéristiques) et ensuite ça devient un ami (complicité psychologique). L’inverse me parait pourtant plus sain : d’abord tu t’intéresses au coté psychologique pour voir s’il y a un minimum de chances que ça colle, et ensuite tu vois si ça peut devenir « plus ».
« Parce qu’un homme que je considère comme mon ami, je n’ai pas (ou plus) de désir pour lui, je suis dans un autre état d’esprit et du coup, s’il a envie d’aller plus loin, moi non. » peut-être que ca ne s’applique pas aux mecs car ils veulent se taper toutes les filles !
« Limite, ça ferait un peu sexe entre cousins, c’est un peu crade… » > tu exagères, que ça donne cette impression là avec des vieux amis d’enfance ok, mais des amis récents ? ça voudrait dire que si tu sors pas dans les jours après la rencontre initiale, aucune histoire n’est possible ?!
Ben non, je n’exagère pas, c’est vraiment ce que je ressens et j’ai même parfois l’impression qu’un ami qui veut devenir plus me trahit un peu car il m’a approchée en me proposant son amitié et une fois qu’il me connaît bien, il veut plus… Evidemment, ça peut venir après, cette attirance mais perso, je trouve tout ce discours un peu hypocrite « c’est la personnalité qui séduit », on sait très bien que non. Un mec qui ne m’attire pas à la base (pas que du physique mais je parle des premiers temps), je ne vois pas pourquoi ça changerait. On ne peut pas être attiré par tout le monde, c’est un fait. Y en a avec qui ça passerait pas. Typiquement, avec Lucas puisque c’est parti de là, on s’entend très bien en temps qu’amis, je pense qu’en couple, on se supporterait plus au bout de 2 jours.
Nina > « je trouve tout ce discours un peu hypocrite « c’est la personnalité qui séduit », on sait très bien que non » > je ne suis pas d’accord du tout ! la personnalité a une grande importance ! pour l’une de mes ex, je me rappelle qu’elle n’était pas dans mon top des filles de la classe qu’on avait fait entre mecs au début d’année, et le fait de la connaitre a modifié ma première impression.
Je sais que biologiquement le désir peut se déclencher avant la première pensée consciente (par rapport à certaines parties du cerveau qui s’activent immédiatement et dont les études montraient qu’on pouvait « prédire » si la personne plaisait au cobaye ou pas).
Je ne vois pas en quoi il y a trahison également. Comme si tu te découvrais à un ami, ce que tu ne ferais pas avec un amant ? J’ai l’impression qu’il y a un fossé entre les deux car vous (enfin ceux et celles qui soutiennent ce point de vue) vous méfier de l’amant, peut-être à cause d’expériences malheureuses.J’aurais plutôt tendance à croire qu’un amant, c’est censé être bcp plus qu’un ami, dans une forme d’évolution exponentielle plutot que de boites différentes.
Tu parles que vous ne vous supporteriez pas en couple, soit. Mais est-ce qu’au début que tu la connu, il t’a attiré ou plutot est-ce qu’il ne t’a pas repoussé ? Est-ce que le fait de le connaitre un peu mieux a modifié cette première impression ?
Peut-être est-ce moi qui ai un problème à voir les gens que j’apprécie plus beaux qu’à la première impression.
Louka > Ha ha ha l’excuse des deux caractères forts me parait louche. En gros ça veut dire qu’il faut un rapport de dominant/dominé dans un couple pour que ça marche ?
Ou alors comme tu le dis, que chacun fasse des efforts ? Ben c’est le principe de base de la sociabilisation quand même… Alors si ça casse, c’est pas à cause de deux caractères forts..
ok avec Nina, pour avoir fait à peu près toutes les conneries énumérées (les déclarations post amitié notamment), j’en viens à la conclusion qu’un pote c’est un pote, fille ou pas ne change rien. comme me dit une amie, tu sais tout de suite si quelqun te plait ou pas et à partir de là faut aller vite. les work in progress de l’amour je n’y crois pas.
et puis un ami ça se cajole, pas moyen de risquer un truc important sur l’autel des hormones.
Enzo -> Perso, je considère que le désir ne se provoque pas. Quand je rencontre un homme ou il me séduit (pas forcément sur le seul critère de la beauté physique, elle ne suffit même jamais d’ailleurs) ou j’ai juste envie de le connaître de façon totalement dénuée d’ambiguité. Du coup, je ne me comporte pas de la même façon avec un mec qui me plaît, je joue un rôle, je mets en avant mes atouts, mes qualités et je cache tant que faire se peut mes défauts. Avec un mec qui ne m’attire pas, je ne jouerai aucun rôle, il n’y aura pas de calcul, rien.
Ensuite, si je concrétise avec le mec qui me plaît, je laisserai tomber le jeu pour me dévoiler petit à petit. Perso, un mec que je connais sur le bout des doigts ne m’attirera pas une seconde parce que j’aurai l’impression que je n’aurai rien à construire, à découvrir avec lui. Par le passé, 2 de mes amis ont voulu sortir avec moi et j’ai pas réussi à l’envisager. Pour moi, ça avait un côté incestueux, j’aimais pas du tout l’idée. Et la plupart des filles marchent comme moi.
Après, il a pu m’arriver de trouver attirant un mec que je n’avais pas calculé de prime abord mais ce n’était qu’un mois ou deux après la rencontre et suite à des fréquentations peu suivies.
Quant à Lucas, je l’ai trouvé plus cohérent dans un rôle de grand frère, un peu. Je sais pas, ça coulait de source.
amusant moi je suis plus dans le listage personnel de mes défauts, schéma inverse assez étrange, mais je peux pas m’en empêcher.
F > « et puis un ami ça se cajole, pas moyen de risquer un truc important sur l’autel des hormones » > tandis qu’un amour on s’en fiche, c’est bcp moins important qu’un ami ?
si c juste « les hormones », l’envie serait arrivé immédiatement, non ?
Nina > Donc un amant tombera sous le charme du « rôle que tu joues » alors qu’un ami pourra tomber sous le charme du vrai-toi. Donc tu penses qu’on ne peut pas aimer si on connait la vraie personne directement ? Ton vrai-toi est si horrible ?
Bien que je sais pertinemment qu’on se met plus en avantage au début d’une relation, cela semble disproportionné dans tes explications de différences entre amis et amants. Le premier aurait le droit à l’honneteté. Le second n’y aura le droit que plus tard. Le grand amour devra donc tomber amoureux du rôle ET du vrai. Ca limite tous ceux qui auraient pu aimer seulement le vrai et pas le rôle.
pas ça, mais la première impression dans une rencontre te dis bien souvent ce que tu dois savoir. et puis l’angle féminin qu’évoquait Nina est intéressant : elles savent tout de suite ce qu’elles veulent, croire que c’est du work in progress c’est du leurre pour moi.
Enzo, c’est disproportionné parce que tu n’aimes pas qu’on ne voit pas les choses comme toi et que tu déformes complètement mes propos qui sont parfaitement clairs, c’est tout. Je suis désolée, je parle simplement de séduction d’un côté et amitié de l’autre, tu connais très bien les différences.
Rien de mystérieux dans mes propos et je ne vois pas pourquoi tu cherches à tout prix sur ce point à essayer de me donner tort alors que ce n’est qu’une question de personnalité, ni plus ni moins. Je ne peux plus être attiré par un homme que je connais bien car je place la relation sur un tout autre plan, tout simplement.
Lucas,pour moi, Enzo n’a marqué aucun point, je sais comment il fonctionne et comment il pousse le raisonnement des gens à l’absurde pour leur donner tort.
Mais ça commence un peu à ma fatiguer de devoir justifier mes choix amoureux, en fait, je n’en vois absolument pas l’intérêt.
F > je n’ai pas vraiment l’impression que c’est aussi positif que cela. cet angle est intéressant (en caricaturant) : dès la première rencontre, tu es catégorisé : soit baisable, soit amicalable, soit déchet. après cela, aucune chance que tu changes de catégorie si jamais tu as une personnalité intéressante, puisque tu es déjà catégorisé si tu es baisable ou pas. aucune chance bien sur pour la beauté intérieur. voyons, tout le monde « sait bien que non, c’est pas la personnalité qui séduit » !
c’est le discours d’un « connard » machiste superficiel ? non, c’est celui de « la plupart des filles » !?
Ne pas devenir amant dans les premières rencontres ne veut pas dire que c’est un éternel Work In Progress. Rester ouvert aux possibilités et surprises de la vie, ne pas s’enfermer, ça n’est pas un leurre. D’ailleurs le Work In Progress, il est dans le camp de ceux qui décident dès le début de façon manichéenne : soit c’est un baisable et je stratégise un Work In Progress pour montrer une fausse image de soi, comme ça une fois qu’il sera accroché, je montrerais petit à petit mon vrai moi qui est bien sûr trop horrible pour être montré directement. Soit c’est pas un baisable et je peux être honnête et moi-même, qualités qui sont bien évidemment plus logique pour de l’amitié que pour de l’amour…..
Ouais ok, en fait, tu ne lis pas du tout ce que je dis, je comprends mieux. Je n’ai jamais dit que c’était franc dès le départ mais il faut quand même bien comprendre que certains hommes ne m’attirent absolument pas dès le départ et je ne vois pas pourquoi ça changerait et pourquoi c’est si difficile à admettre. Et je reste à dire que la beauté intérieure, c’est bien joli comme concept mais c’est de l’hypocrisie totale. Un mec qui me déplaît physiquement, même si sa personnalité me plaît, je ne pourrai pas aller au delà de l’amitié. Il faut le package, point.
Tu es plus fin que ça d’habitude, me faire sortir à peu près n’importe quoi alors que tu sais très bien que ce n’est ni ce que j’ai dit ni ce que je voulais dire, ce n’est pas honnête et ça ne risque pas de me faire changer d’avis. Surtout que je vois même pas pourquoi tu persistes à ridiculiser mon point de vue sur la question, en quoi ça te dérange ???
Et pour finir dans l’absurde, allons y gaiement : je trouve le concept de l’ambiguité très chiant à la longue. Si je ne peux pas être amie avec un mec sans qu’à un moment il ait envie de plus, même trois ans après, ça veut dire pour moi que je ne pourrai jamais avoir confiance absolue dans l’amitié des mecs et ça, c’est franchement déprimant.
Bref, j’en reste là, je te laisse le soin de redéformer mes propos pour me faire passer pour une fille totalement superficielle. Ce que je ne suis pas, tu me connais suffisamment pour le savoir, je pense.
Nina > Au contraire, j’adore que les gens ne voit pas les choses comme moi ! Parce que s’il voyait les choses comme moi, il n’y aurait pas de débat, de conviction, de jeu.
Oui c’est totalement disproportionné, c’est voulu !
Je ne voulais pas faire une attaque personnelle (« justifier mes choix amoureux »), juste débattre sur le sujet en me basant sur les propos tenus.
Difficile de se retenir avec des phrases tel que « Je ne peux plus être attiré par un homme que je connais bien », ce qui voudrait dire que même avec un amour, tu ne seras plus attiré dès que tu le connaitras bien ?!
Bon ok j’arrête, y’a personne qui aime les mêmes jeux que moi 🙁
De 1) avoir un débat sur un comportement amoureux n’a pas de sens en soi. Tu me forces à essayer d’adopter ton point de vue alors que je ne suis pas d’accord, tu me forces à tout justifier et en plus, tu me fais passer pour une conne superficielle et là, franchement, tu m’énerves.
C’est du n’importe quoi. Tu veux VRAIMENT que je t’explique « oui mais tu comprends un homme que j’aime, je ne le vois pas comme un ami » et toi, juste pour « débattre », « mais l’amitié, n’est-ce pas de l’amour?? ». Mais qu’est-ce que tu attends ??? Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le fait que je trouve monstrueusement hypocrite que tout le monde peut potentiellement nous intéresser à n’importe quel moment de notre vie ? C’est faux et tu le sais très bien.
J’ai déjà vécu des situations où un ami voulait sortir avec moi et A CHAQUE FOIS, je n’ai pas pu. J’ai des tas d’amis garçons et à partir du moment où je les vois comme des amis, je ne peux juste pas envisager autre chose, ce n’est typiquement pas la relation. Et ce depuis que je suis en âge d’être attiré par les garçons.
Le problème, c’est que ton jeu réside dans la pure mauvaise foi et je ne trouve pas ça intéressant du tout.
Tu ne lis pas ce que je dis non plus alors. Il est totalement logique que certains hommes ne t’attirent pas et que cela ne change pas. L’idée de package aussi.
Le point que j’essayais d’avancer était qu’il n’y a pas d’absolu. Ce qui me choque, c’est la psychorigidité et les grandes lois absolus. Tu ne dis pas « j’ai du mal à concevoir », tu dis « je n’arrive pas à concevoir ».
Ce n’est pas de l’ambiguité que de ne pas être fermé. C’est exactement du même ordre que le concept du « ne pas coucher le premier soir ».
« Si je ne peux pas être amie avec un mec sans qu’à un moment il ait envie de plus, même trois ans après, ça veut dire pour moi que je ne pourrai jamais avoir confiance absolue dans l’amitié des mecs et ça, c’est franchement déprimant. »
Pourquoi associer toujours « amour » avec « manque-de-confiance » ? Je doute que quelqu’un qui « joue à l’ami » juste pour obtenir des informations afin de mieux séduire tienne trois ans.
Oui et tu me connais (j’espère) suffisamment pour savoir que ce n’était pas mon objectif ou opinion.
C’est ce qui me gonfle d’autant : tu me connais mais ça ne t’empêche pas de me faire passer pour une conne. Non mais sérieux, relis la réponse que tu as faite à F. en tordant mes propos, j’apprécie pas du tout, tu me fais passer pour une pauvre nana stupide et superficielle. Le problème, c’est que tu ne débats pas, tu forces les gens à redire quatre fois la même chose différemment et on ne progresse pas. C’est limite de la malhonnêteté intellectuelle.
J’assume tout à fait de ne pas envisager au bout de 3 ans de sortir avec un homme qui est mon ami et franchement, je connais un gros paquet de gens comme moi. Et j’admets totalement être psychorigide sur ce point, j’ai passé l’âge où je devais passer à tout prix pour la nana libérée. Je respecte l’opinion des gens, les nanas qui refusent de coucher le premier soir. Je n’agis pas de même mais si c’est leur kiff, où est le problème ?
Il y a quand même un fond de mépris dans tes comms… Mais la question reste : pourquoi tu veux à tout prix me faire changer d’avis sur cette question, quel est l’intérêt ? Que tu aies raison et moi tort ? Mais c’est subjectif, il est IMPOSSIBLE d’avoir raison ou tort dans l’affaire.
Nina > J’ai comparé par rapport au « premier soir » pour cela :
Si je me rappelle bien ton/tes articles sur le premier soir, ton propos pouvait être résumé comme ceci (si je me trompes, dit moi, je n’arrive pas à retrouver la référence de l’article ou du commentaire sur le sujet) :
« les gens peuvent coucher ou non le premier soir, chacun fait ce qu’il veut. mais c’est un peu triste de se limiter pour une règle dogmatique »
C’est exactement ce que je voulais avancer ici (je n’ai jamais eu l’audace ou l’ambition de faire changer d’avis).
Qu’on compare cela à une pratique barbare comme l’inceste me choque. Non, ça n’est pas le bon verbe, disons que ça m’encourage à la surenchère.
Bref je suis encore désolé de t’avoir blessé.
Lucas, t’es chiant t’es d’accord avec moi sur ce coup là, on peut pas trouver un sujet sur lequel on est pas d’accord ? (ou on se choisit un camp chacun ?)
Sauf que ne pas craquer sur un ami n’est pas une règle de vie, chez moi, c’est juste que quand quelqu’un est présent dans ma vie depuis longtemps, je ne peux plus le voir comme un être sexué avec moi. Comme un cousin. C’est là que je dis que ça fait limite (j’insiste sur le limite quand même) incestueux. Ce n’est pas du tout une volonté de ma part.