(Lecteur tombé ici par hasard, je te rappelle que tout ceci est une fiction. En vrai, je n’ai pas assisté au tournage dont je vais
parler mais Pink Lady. Et pour ceux qui cherchent de quoi est morte Chardonnay, c’est d’anorexie. Je vois que ça en travaille beaucoup en ce moment)
Recommandé par des Influenceurs
En tant que blogueuse influente, je suis invitée à plein de super opés dont une participation au tournage de Plus Belle la vie. Ne sachant pas exactement de quoi il retourne, j’y vais, curieuse. Je ne suis pas une fana de la série (en vrai, je ne l’ai jamais vue) mais un tournage, c’est toujours une expérience sympa. Arrivée sur place, je rejoins le gang des blogueurs, on va rigoler, hihihi ! Une fois enfouis dans la foule, le réalisateur explique le but de la scène : on doit jouer l’amour et la paix et embrasser les gens qui nous entourent. Plaît-il ? C’est pas que je sois farouche mais embrasser des tas de gens comme ça, ça me paraît un peu curieux. Est-ce que tout le monde a un certificat médical attestant de leur bonne santé buccale ? Non parce que choper une mononucléose à 28 ans ¾, ce serait la lose.
Mais je me suis un peu emballée, les bisous, on peut se les faire sur les joues et s’étreindre pudiquement. Ah bon, voilà une base plein plus intéressante pour faire connaissance. Non parce que si on joue le roulage de pelle dès les premières minutes, bon courage pour attiser le désir ensuite, on a déjà donné une bonne partie de soi. Même si le baiser permet de détecter les mauvais amants.
Un, deux, trois, c’est parti, ça tourne, action ! Alors je fais des câlins à mes voisins et mes voisines, je claque des bises, je rigole, je m’amuse. Deuxième prise, on recommence, les câlins, les bisous, les éclats de rire. Ah, il faut se tourner de l’autre côté et se refaire des bisous et des câlins. Forcément, je repère un peu à qui je dois faire des câlins, histoire de rentabiliser l’expérience. Ah, tiens, j’ai un contact visuel avec un mec pas trop mal… Bon, jouons la fine, approchons nous du monsieur en profitant des différents câlins pour se déplacer, l’air de rien. En deux scènes, c’est fait et j’ai même droit à une bise. Léger mais le réalisateur veut encore faire des prises donc la perspective de câlins m’enchante.
Et ça tombe bien car le tournage commence à se faire long. Rester deux heures sans bouger et dans le froid, ça commence à lasser un tout petit peu. Les sourires se font crispés, les étreintes mollassonnes et les bises, seuls ceux qui ont leur tube de dermophyl indien continuent de pratiquer. On commence à se demander combien d’orteils cette petite aventure va nous coûter, le tout petit de mon pied droit ne répond plus. Ok, il est totalement microscopique et ridicule mais à priori, s’il est là, c’est qu’il doit un tout petit peu servir à mon équilibre. Déjà qu’avec tous mes orteils, il m’arrive de tomber, avec un en moins, je sens que ma démarche féline ne sera plus qu’un vague souvenir.
Avec le jeune homme, on se retrouve partenaire de câlin attitré surtout quand le caméraman passe dans la foule caméra à l’épaule pour filmer les gens en gros plan. Avantage du câlinou : on ne verra pas ma tête. Non que je n’assume pas de participer à Plus Belle la vie mais j’ai une réputation à tenir… Une réputation de quoi, je sais pas, tiens, bonne question.
Sauf que ça n’en finit plus et le jeune homme finit par nous saluer pour partir travailler. De toute façon, à force de froid, je sens mon nez se liquéfier légèrement et se frotter la morve à l’écharpe d’un quasi inconnu, non vraiment, ce n’est pas du tout un bon plan drague…
Pff. Je DETESTE Pink Lady, moi aussi je veux participer au tournage de PBLV-heu ! 🙁
Ah ? ^^ Heu oui, je vais ptêt commencer par là alors 😀