Allez, les amis, c’est parti, on a décidé que cette année, on partait en vacances, youpi ! Mais là, faut répondre à trois questions essentielles :
– où
– quand
– comment
Aujourd’hui, penchons nous sur le quand qui semble être la question la plus facile à résoudre mais ERREUR ! A partir du moment où tu quittes les études, le choix des vacances devient une lutte de tous les instants. Et quand t’es chômeur, tu pars pas ou avec l’angoisse de partir au mauvais moment.
Juillet et août : un butin de 9 semaines à se partager et personne ne va se faire de cadeaux, autant le dire. Pour te ramener du café de la machine, t’aider à réparer l’imprimante qui ne marche jamais, répondre à ton téléphone, il y aura toujours quelqu’un (enfin, normalement) mais pour céder un jour de vacances, là, il ne faut pas y compter. L’attribution des vacances se fait selon une logique de priorité, un peu comme les places dans le bus : plus t’es jeune, valide et pas enceinte, moins tu as de chances de t’asseoir. Et bien
les vacances, c’est pareil : moins t’as d’ancienneté et d’enfants, moins t’as ton mot à dire dans le partage des congés. D’ailleurs, si tu n’as ni enfant ni mari, tes vacances, tu les prends en septembre ce qui, depuis quelques années, est quand même le mois le plus agréable de l’année, même s’il fait nuit plus tôt qu’en juillet.
Cette année, je devais combattre avec Simon et Ioulia. Dans l’ordre hiérarchique : Simon puis Ioulia et moi à égalité. En fait, comme j’ai le statut cadre, normalement, je suis avant Ioulia mais mon statut, il ne sert pas à grand-chose, juste à faire joli. Simon posant la semaine de fin juillet et la première d’août, Ioulia et moi devons nous partager la fin du butin. Je prends les semaines du 07 et 14 juillet, Ioulia du 21 et du 28. Donc si t’as bien suivi, y en a une qui se retrouve seule la semaine du 28 au taf… Heureusement
qu’on a une stagiaire, ça va être drôle à deux. Mais à l’arrivée, tout le monde a les vacances qu’il voulait, youpi !
Mais si j’ai de la chance, ce n’est pas le cas de tout le monde. En général, dès que vous ouvrez la bouche sur le sujet, ça fuse : « non mais avec mes enfants, tu comprends… », « on veut réserver à tel endroit et c’est vraiment cette semaine qui coûte le moins cher… », « oui mais on va chez ses parents et c’est le seul moment où toute la famille peut y être, surtout que c’est l’anniversaire de pépé ». Pour peu que certains aient la bonne idée de se marier, ce qui arrive souvent en été ou, pire, d’accoucher, c’est carrément un casse tête chinois. Alors on peut jouer au « m’en fous, je ne ferai aucune concession » mais vu qu’on continue à travailler avec ces personnes le reste
de l’année, mieux vaut faire quelques concessions. Sinon, pour Noël, vous pouvez vous brosser.
Donc, si vous avez une date de vacances très précise à prendre, commencer à en parler dès janvier pour être sûr de l’avoir. Après, chacun ses préférences. Je suis juillettiste depuis ma plus tendre enfance, sans doute parce qu’en août, il y a décidément trop de monde et le monde, j’en mange suffisamment à Paris pour pas en plus le retrouver à la plage. A moins bien sûr de choisir une destination peu prisée en été.
Demain, on verra donc où on peut partir en vacances.
PS : N’oublie pas de m’envoyer ta lose de vacances à nina.bartoldi(a)gmail.com !
Pendant ce temps, je regarde la curée de loin, un sourire aux lèvres…
Le meilleur plan, je trouve, c’est encore de partir en dehors de juillet-août : moins cher, moins de monde, moins chaud (enfin, dans notre hémisphère). Et en bonus, un mois d’août où il n’y a personne et pas grand-chose à faire, de quoi alléger méchamment ses horaires. Presque des vacances, en fait 🙂
Je plussoie totalement Gwouigwoui et aussi tes collègues d’une certaine façon : pour des gens comme nous, sans enfants, je vois pas trop l’intérêt de partir en juillet-août, c’est hyper cher, hyper blindé de monde dont pleins de gamins…en plus dans mon secteur d’activité c’est pareil : juillet-août c’est morne plaine, tu fais de la présence au taf et c’est tout…
Perso c’est un peu bouleversifié because je quitte mon job et du coup je vais prendre quelques jours en juillet et en aout vu que je pars fin aout de mon taf et sinon pas de vacances cette année non plus (comme l’année dernière quoi) mais sinon l’idée c’était de partir en juin et/ou en septembre…
Ouai enfin tout dépend de la destination, ma première année, j’ai eu 15 jours fin septembre, et quand tu pars pas dans le sud, ton repos ensoleillé, tu peux t’asseoir dessus. J’ai passé une super semaine automnale enroulée dans un pull après avoir trimé tout l’été, et je trouve ça un peu cher payé pour avoir l’outrecuidance de ne pas m’être reproduit! Mais bon, entre les vacances de tout le monde, le mariage d’une autre, la lune de miel au moment où je pouvais enfin partir (début septembre…)
Mais faut pas croire, je ne suis pas pour autant devenue totalement aigrie. Juste que les congés, on en parle entre toutes les personnes concernées, et personne ne fait de forcing pour avoir 5 semaines en plein milieu. Et ça marche très bien (2 personnes ont décalé leurs vacances en mars parce que j’étais vraiment coincée, en échange, j’ai décalé d’une semaine cet été) Sûrement parce que je travaille avec des personnes qui ne considèrent pas qu’avoir des enfants (de 25 ans) leur confère un droit au soleil qui me serait refusé!
Allez, l’année prochaine, je fais un bébé moi aussi, et j’attaque le créneau des petites vacances! 😉
Ah bah non l’idée c’est de partir au soleil, justement à partir de septembre les prix rebaissent! 🙂
Bon ensuite les enfants de 25 ans c’est abusé…
Mais c’est du vécu!
Jane : ah mais je te crois! C’est bien pour ça que c’est abusé! 🙂