Dans la vie, on a tous nos limites. Selon notre vécu, nos croyances, notre éducation et que sais-je encore, elles sont plus ou moins loin mais restent rarement figées. Si à 20 ans, on m’avait expliqué que je pratiquerais un jour le plan cul, je ne l’aurais pas cru. Elle est pourrie mon intro, non ?
Donc des fois, on fait des choses qu’on ne pensait pas faire un jour. Je vais pas vous détailler mon cas perso parce qu’on s’en fout de savoir ce que j’ai fait, ce que j’aimerais faire, ce que je me refuse à faire… Mais l’idée générale est la suivante : mes limites sont celles de ma dignité. En gros, m’amuser, ok. Mais encore faut-il que je puisse me regarder dans la glace le lendemain matin sans rougir. Bah oui, tu vois, être wild, péter les plombs, se lâcher, c’est bon. Par exemple ma soirée des vœux de la boîte où j’étais bien déchirée (et où j’ai même demandé à un mec que je ne connaissais pas du tout s’il était pédé) mais je n’ai pas regretté parce que je me suis beaucoup amusée.
Tout est question de contexte bien sûr. Plus on est bien dans ses baskets, plus il est facile de rester digne. Par exemple, en ce moment, je me sens légère comme une bulle donc j’ai pas besoin de péter les plombs tous les samedis soirs, de me bourrer la gueule pour oublier pendant 2 heures que je suis une loseuse et que je suis malheureuse avant de vomir les tripes. Histoire de cercle vicieux et de cercle vertueux, je vais pas développer. Et pourtant, à y réfléchir, je ne vois pas ce qui mérite que je m’assois sur ma dignité.
Prenons la question du sexe. Je parlais avec Vicky d’histoires de fesses et elle me dit « oh, c’est glauque ! Je crois que je deviens prude ». Et bien non. L’histoire en question (qui n’implique ni l’auteur de cet article ni Vicky) est totalement glauque et c’est pas tellement une
histoire de pudibonderie, à mon avis. En gros, cette histoire me fait penser à un accident de voiture : une femme se détruit en faisant n’importe quoi avec n’importe qui dans le mépris total de sa propre personne et quand on me raconte cette histoire, j’ai la sensation de voir son corps démantibulé sur la chaussée. C’est gore. N’allez pas croire que l’on juge cette personne. Je dirais que chacun fait ce qu’il veut de son cul mais tant que ça se fait dans le respect des uns et des autres et à commencer par le sien propre. Dans ma grande période de n’importe quoi, Lucie aka la copine qui n’a pas sa langue dans sa poche m’avait dit : « mais bordel, arrête ces conneries, t’es un fille bien ! ». Ben, elle avait raison. Evidemment, c’est plus facile d’être une fille bien quand on est bien dans ses baskets.
Mais voilà, il y a des choses qui ne méritent pas que je m’assois sur mes principes. Accepter de se rabaisser pour une partie de jambes en l’air ou pour oublier pendant une paire d’heures que ça va pas, ça n’en vaut pas le coup. Maintenant, chacun fait ce qu’il veut de ses fesses ou de son foie, bien sûr. On peut tendre la main vers quelqu’un qui ne va pas bien, lui faire remarquer que oui, super, il a repoussé ses limites mais le jeu en valait-il la chandelle ? Non. La trashitude, ce n’est pas si drôle si on fait les choses en dépit du
bon sens et que le lendemain matin, on a envie de vomir quand on se voit dans la glace.
Dans ma vie, j’ai fait des conneries et avec le recul, je les assume complètement. Pas de regrets, ça ne servirait à rien de toute façon. Sans doute qu’il aurait été mieux que je découvre ce que j’acceptais ou refusais de faire sans faire mes conneries mais je suppose que c’est aussi une question de maturité et de connaissance de soi.
Tu as reçu mon truc Nina ?
tu veux donc dire que les filles qui font des gâteries à
des strip-teasers, qui se laissent filmer en train de forniquer,
qui couchent avec le premier veu, ces filles-là sont mal dans leurs bottes et ont besoin de décompresser ?
Je pense à mon humble avis, que le plus important reste ce moment d’introspection le lendemain, ce fameux « regard dans la glace ». Finalement, peu importe ce que tu as fait la veille, du moment que tu as ce regard critique sur toi même, et que faire cette connerie t’as aidé à savoir ce que tu ne voulais pas être.
Merci Diane pour ce que tu viens de dire 🙂 Parce que c’est tout con, mais ça va parfois m’être bien utile 🙂
Yves, tout dépend de ce qu’on assume ou pas. Quand on va trop loin par rapport à ses propres limites, c’est peut-être qu’il y a un pb…
You’re welcome bobby!
Mais attention, ça fonctionne à condition que la connerie en question ne soit pas reproduite, justement du fait de ce petit moment introspectif et de ce qu’on en a retenu,hein…. Sinon ctrop faccciiiiiile….
Rien de meilleur que de bonnes tartes dans la gueule pour bien avancer!
Des erruers tout le monde en fait! Parce qu’on cherche tous un peu de bonheur nan?