Quand on cherche un travail, à force d’envoyer des CV partout, forcément, on finit par décrocher un entretien. J’ai déjà parlé de la préparation physique, passons directement à
l’entretien en lui-même, je ne suis pas encore en âge de radoter.
L’histoire de l’entretien commence au moment où on reçoit le coup de fil tant attendu « Bonjour, je suis M. le recruteur, j’ai bien reçu votre CV et je serais intéressée pour
une rencontre ». Oh mon Dieu ! Je me souviens, quand j’étais au chômage et que je recevais un coup de fil d’un numéro en 01 ou « privé », mon cœur s’emballait. Mais c’est fou
le nombre de boîte de sondages qui ont des numéros cachés… Mais quand il s’agissait d’un coup de fil pour un entretien, il fallait vite tout intégrer : nom de l’entreprise, adresse… Une fois raccroché, il est temps de préparer cet entretien, on n’y va pas les mains dans les poches. Etape 1, vérifier son book et s’il n’est pas à jour, imprimer nos derniers articles pour les montrer à l’employeur. Une fois notre book à jour, il faut savoir qui on va voir. En général, la personne que vous rencontrez va vous expliquer le poste mais je vous jure que si à la question « vous connaissez notre entreprise », vous répondez « non, pas du tout », vous n’aurez pas le poste. Inutile d’en faire des caisses mais sachez au moins dans quel domaine d’activité vous allez travailler, essayer de noter les infos essentielles, ce sera déjà bien. Enfin, point essentiel, surtout pour les gens comme moi, repérer le trajet. Quand on me fixait l’entretien, je demandais toujours la station de métro la plus proche, histoire de me repérer au moins mentalement. Puis je vais sur le site de la ratp et j’apprends le trajet par cœur. Quand on n’est pas douée en orientation comme moi, le plus angoissant dans l’entretien, c’est l’idée d’arriver en retard parce qu’on s’est perdus.
Bon, vous êtes arrivés. Parfois, la personne ne vous prend pas de suite donc il faut s’asseoir et patienter. Dans ses cas là, j’ai toujours un livre un peu sérieux dans le sac (même si je peux aussi avoir un Cosmo dedans) au cas où je devrais attendre un peu. Faut pas se leurrer, si je lis « les aventures d’une pétasse », ça fait moins sérieux que
« essai sur l’être et le paraître », par exemple. Je prends un air détaché et détendu. Je suis zen, j’ai confiance en moi et mes capacités, tout va bien. Enfin, le recruteur arrive et
vous tend la main. Attention, une poignée de main est significative. Pour ma part, je déteste les poignée de mains ultra viriles genre « ah, je t’ai pas cassé un doigt ? J’ai essayé
pourtant ! » ou les mains molles genre je serre une éponge, tu les as mis où tes os ? Donc je tends une main ferme mais pas trop, je ne veux passer ni pour la nana prête à tout
écraser à commencer par les phalanges de mon interlocuteur ni pour une personne sans énergie. Une fois dans le bureau du recruteur, je sors le nécessaire de la parfaite candidate : book sur le bureau, un cahier pour prendre des notes et mon stylo, je me tiens droite. Et le sourire n’est en aucun cas une option. Durant tout l’entretien, je regarde mon interlocuteur dans les yeux.
Sur l’attitude, je dois me contrôler. J’ai la manie terrible de parler avec les mains et si celles-ci peuvent jouer avec le stylo qui traîne là, elles sont contentes. Mais en entretien, c’est rhédibitoire. Lors du premier entretien que j’ai passé, j’ai dû démonter et remonter trente fois mon stylo sans même le faire exprès. C’était 30 fois de trop. Donc quand je
parle, je pose sagement mon stylo sur mon cahier et je n’y touche plus. De la même façon, je ne me dandine pas, je reste calme. Moins je fais de gestes, moins j’envoies de messages
contradictoires.
Mais et l’entretien dans tout ça ? Que dire ? Comment se présenter ? Nous verrons ça la semaine prochaine !
arf dommage car j’ai des entretiens cette semaine!
Ca dépend du secteur d’activité et du métier, mais dans le milieu informatique, si tu ne connais pas la boîte, ça n’empêchera jamais un recruteur de t’embaucher !
il est impossible de connaître toutes les ptites boîtes d’informatique qui trainent en ce moment. Et la plupart ont un site internet des plus sommaires qui n’explique rien du tout sur leur activité.
Mais c’est vrai que ça fait toujours mieux de dire qu’on est allé visiter leur site mais qu’on attend de plus amples informations sur eux 🙂
Ecureuil -> Oups, désolée mais ça aurait été trop long ! 🙁
Titi -> Oui, dans certaines agences de comm, c’est un peu pareil, t’arrives sur le site, t’as les logos des boîtes avec lesquels ils bossent et basta. Mais ça fait toujours mieux de dire « oui, je l’ai vu sur votre site Internet » qu’un naïf « ah boooooooooon, vous travaillez avec telle boîte??? »
ca tombe bien ce sujet… j’ai passé mon premier entretien hier. Et j’ai à peu près suivi la même technique que toi. Visite du site web, écoute de la programmation en ligne (oui je postule dans une radio), j’ai aussi fait des recherches sur les projets de la ville, la politique municipale (et les enjeux à venir). Bref je voulais être incollable. Je m’attendais aussi à devoir écrire et présenter un flash… mais en fait non. On n’a fait que parler pendant… 1h30 ! Et j’ai eu la très bonne surprise de tomber sur un mec sympa, qui avait lu ma lettre de motivation et mon cv (il avait même surligné des passages), et qui avait écouté ma maquette. Maintenant si tu as une méthode pour attendre le verdict sans stresser et vérifier mails et portable toutes les 10 minutes, je suis preneuse.
Odd -> A ton âge, ce n’est pas raisonnable de croire encore aux recettes miracles. Je me demande comment j’ai pu échapper à l’ulcère à l’estomac à l’époque! 😮 En tout cas, tiens moi au courant du résultat, je veux savoir aussi ! 🙂
le verdict est tombé ce matin… JE SUIS EMBAUCHEE ! et en CDI s’il vous plait ! Un véritable coup de chance. Premier entretien et bingo, me voici journaliste radio (bon je l’étais déja, mais au chômage depuis 4 mois…)