Bon, tu me connais, lecteur, je suis la modestie réincarnée, jamais je ne me vante ni ne me la pète. D’ailleurs, c’est pour ça que je ne raconte jamais rien qui puisse me mettre en valeur, ici. Donc aujourd’hui, je vais te raconter en toute modestie ma fonction d’attachée de presse.
Jusqu’à mon dernier stage, je n’avais jamais envisagé de me pencher sur les relations presse. Parce que, moi, j’ai une formation de journaliste, pas d’attachée de presse. Je ne suis pas une reine de la comm et si ce domaine m’intéresse, je le maîtrise pas. Donc, cet été, j’ai dû réaliser un dossier de presse pour l’asso, grande première, c’est un peu fastidieux mais bon finalement, j’y arrive.
Je décide donc de retenter l’expérience avec Modo. Un petit dossier de 6 pages présentant le projet, le synopsis, les gens qui travaillent dessus et un petit papier sur les blogs. Bref, je récupère des listings en ma possession, je fouille sur le net pour trouver des sites susceptibles d’être intéressés par Modo… A l’arrivée, j’envoie pas moins de 1490 mails ! Hé oui, moi, quand je fais un truc, je le fais pas à moitié ! Evidemment, sur le lot, très (mais alors très) peu de réponses mais c’est tout le temps comme ça.
Pour avancer sur notre projet et trouver un max de soutien, Gildas a eu une idée : faire des interviews de blogueurs. Pourquoi donc te demandes-tu, lecteur. Ben, on veut faire un film sur l’univers du net et des blogs, ça paraît logique de faire parler ceux qui en font partie ! Donc l’idée est lancée et je me lance : j’envoie 19 demandes d’interviews, je reçois pas mal de réponses positives. La plupart se font par mail, les blogueurs n’étant pas tous parisiens. Mais pour quatre d’entre elles, je les ai faites en live. Jeudi, j’ai donc eu Sarkophage au téléphone (y a déjà l’interview sur le blog Modo), un bon petit moment de papote.
Mais vendredi, tout s’enchaîne et c’est parti pour trois jours de « je touche pas pied par terre ». Vendredi midi, j’avais donné rendez-vous à Sab pour déjeuner le midi, histoire nous remettre à jour niveau potins et langue de putage. A 14h30, alors que je la quitte, Gauthier nous rejoint donc je le prends sous le bras pour faire quelques courses. Là, je décide de repartir chez moi mais il me fallait une carte orange. Oui, je marche encore au coupon, moi, et il faut en acheter un tous les mois, ce que j’oublie toujours. Là, lecteur attentif, tu dois te dire : « mais comment est-elle venue en ville si elle avait pas acheté sa carte ? ». Je te félicite pour ta perspicacité. En fait, j’ai pas fait gaffe quand j’ai pris le train et quand je voulais prendre le RER, je me suis glissée sans le faire exprès entre le tourniquet et le portique, donc je me suis retrouvée dans la station sans payer. Pour sortir, j’ai demandé à un jeune homme si je pouvais me coller derrière lui, il a accepté, curieusement ! Bon, bref, il est 15h15, je commence à faire la queue au guichet automatique de Châtelet. Ca avance pas du tout,c’est d’un pénible, ça m’énerve. Le couple devant moi se retrouve devant l’écran, ils jonglent avec les cartes bleues, je soupire. Là, le mec se retourne et m’informe « ça marche plus, ça fait la 3e carte bleue refusée ! ». J’essaie à mon tour. Oui, c’est vrai. Donc, c’est parti pour faire la queue au guichet avec des madames en vrai. Le mec du couple lui indique que le guichet automatique ne marche plus. « Oui, on sait ! ». « Ben, vous mettez pas un papier pour informer les gens ? » « Ah bon, y en a pas ? ». Il n’empêche que personne n’est allé en mettre un… Bon, bref, je repars chez moi vers 15h35. A 16h, je rentre, jette mes fringues au sol et prend une douche. Oui parce que j’ai rendez-vous à 18h à l’autre bout de Paris. Hé oui, ma journée de taf commence ! 18h, j’arrive sur le lieu du rendez-vous, Gildas est déjà là avec une petite journaliste (je dis ça de façon affectueuse parce qu’elle est très grande en fait) qui va nous interviewer ! Héééééééééé oui ! Même pas une semaine qu’on a lancé notre campagne qu’on décroche déjà une interview dans… dans… la version web de Métro. Bon, on répond aux questions, Gildas sur la partie projet de film, moi sur la comm. Bon, j’espère qu’on n’a pas été trop pénibles à interviewer car on partait un peu dans tous les sens. En tant que journaliste, je devrais avoir honte. On repart joyeusement tous les trois puis je les abandonne pour prendre le RER, direction St Michel. Je pose mon petit cul dans le RER, il part et là, j’arrive à la Gare du Nord… Heu, c’est pas là que je dois aller ! Donc je repars en sens inverse car j’ai rendez-vous avec un blogueur pour une interview. En fait, c’est un blogueur que je lis depuis longtemps, j’étais curieuse de le rencontrer… Enfin, à 20h30, je me retrouve en présence de M. le chien himself ! Bon, j’ai promis de pas dire à quoi il ressemblait mais je peux vous dire qu’on a passé une délicieuse soirée, même si le petit jeune homme avec nous n’a pas pu en placer une ou presque, le pauvre ! Je rentre chez moi à 1h en taxi.
Samedi, lever à 8h50 pour une réunion à Bastille à 10h pour un webzine sans rapport à Modo, une réunion préliminaire pour monter le truc. D’ailleurs, à un moment, je chemine avec Valéry dans la rue, on va chez le vice-président de notre future asso. Alors qu’on chemine dans la rue, un mec se pose devant moi et me tend la main en me saluant, je le dévisage, interloquée : c’est qui ? Ah, c’est le dit vice-président ! Non parce que quand un mec que je connais pas me salue dans la rue, je suis un peu sur la défensive. A midi, je pars à Montparnasse rejoindre ma sœur et mon papa, de passage à Paris, pour un déjeuner en famille. A 14h35, je repars vers Place d’Italie pour interviewer un autre blogueur (Badstrip). Je vois le gars arriver et là, une petite voix dans ma tête me dit : « mais putain, tu le connais ! ». Mais lui me reconnaît pas donc je me dis qu’il doit ressembler à quelqu’un. Le problème, c’est que je suis extrêmement physionomiste donc des fois, je peux croire reconnaître quelqu’un car il me fait penser à quelqu’un d’autre. Bon, on papote trois bonnes heures puis, en repartant, à un moment, il me parle de Game One (la chaîne des jeux vidéos) et là, ça fait tilt dans ma petite tête : mais oui, je l’ai vu lors du tournage de France Five sur les Champs ! Ah, je le savais ! Je rentre chez moi, j’appelle ma maman puis Gauthier m’appelle « tu fais quoi ce soir ? » et je lui sors un mirifique : « rieeeeeeeeeeeeeen ! ». Finalement, j’ai passé la soirée entre MSN (sorry Marine adorée !) et le téléphone, suis restée en ligne deux heures et demi avec miss Lucie.
Dimanche, c’est plus calme, j’ai encore une interview de blogueur à 17h30 à la Gare de Lyon. Je retrouve donc Jean-Christophe Bataille, blogueur que je lis depuis le départ et qui me lit aussi, c’est marrant de se rencontrer. Bon, on papote, on fait l’interview et on se quitte à 19h30. Là, j’appelle Gauthier et l’invite au resto (j’ai plein de sous de rab ce mois-ci). Et là, les deux épaves en action, on est affalé sur notre table, on parle à 2 à l’heure avec de gros blancs. Finalement, on sort du resto à 21h et quelques avec une seule envie : aller se coucher !
Bon, cette semaine, c’est plus calme mais quel week-end ce fut les amis !
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