Les joies de l’’ANPE

En France, quand on est chômeur (ce qui est officiellement mon statut, pour l’heure), on dépend de deux institutions : les Assedics et l’ANPE. Pour le premier, pas de soucis, je remplis une déclaration tous les mois pour dire où j’en suis. Enfin, si, là, j’ai un souci : ils me demandent mes contrats pour mon CDD et mon stage et je n’ai pas ce dernier, la préfecture traînant les pieds pour nous envoyer un papier célébrant l’existence juridique de l’asso. Donc j’ai pas de contrat. Et ça pose aussi problème pour l’ANPE.

 anpe

L’ANPE est une institution administrative dans sa plus pure horreur, à mon sens. Système lourd et mal organisé, une poule n’y retrouverait pas ses petits. Même si j’ai le même numéro pour les assedics et l’ANPE, faut faire toutes les démarches en double car il n’y a aucune communication entre eux et c’est parfois assez pénible. D’ailleurs, au début, je me suis faite avoir, je n’ai pas fait de déclarations assedics vu que je venais d’avoir un rendez-vous à l’ANPE mais, ça, ça se voit pas sur mon dossier donc j’ai failli être radiée mais un petit coup de fil et c’était réglé.

L’ANPE, c’est quoi ? Pour moi, pas grand-chose : les annonces pour les journalistes sont plus qu’anecdotiques. La seule annonce que j’ai trouvée n’était qu’un leurre. Je m’explique : le boulot, il était fait pour moi, on demandait quelqu’un qui avait fait histoire ou géographie, économie, sciences po et journalisme. J’en ai quand même trois dans la liste et, en plus, les débutants étaient acceptés donc, forcément, débordante d’espoir, je postule. L’annonce est datée du lundi, je postule le mardi. Le jeudi, j’appelle :

« Vous avez reçu ma candidature ?
– Les postes sont déjà pourvus.
– Mais l’annonce date de lundi…
– Oui mais les postes sont déjà pourvus ».

Dingue, en trois jours, ils ont eu le temps d’étudier les CV, de faire passer les entretiens ? Faudrait voir à pas se foutre de moi non plus. Plusieurs personnes m’ont expliqué qu’en cas de recrutement, les entreprises sont obligées de faire paraître une annonce mais, dans les faits, les postes sont déjà pourvus. J’ai écrit à la DRH de l’entreprise en question pour qu’elle m’explique pourquoi je n’ai pas été retenue, je n’ai jamais eu de réponses.

Malgré tout, je dois aller tous les mois faire mon entretien de suivi. Premier rendez-vous, la bonne femme rentre mes renseignements et me donne un nouveau rendez-vous avec un autre conseiller qui suivra mon dossier. Déjà, j’ai de la chance, je dépends de l’agence qui est à 10 minutes à pieds de chez moi, c’est ça de gagné. J’apprends aussi que l’ANPE ne conventionne pas les stages, alors que je viens d’en trouver un. Enfin, si, elle conventionne les stages : « si y a un CDD d’au moins 6 mois à la clé. » Quelle blague ! Si l’entreprise veut embaucher, elle prend la personne direct en CDD. Sinon, elle récupère les stagiaires parmi les étudiants. Or, en journalisme, les stages sont toujours très utiles, ils permettent au pire de se faire des relations, au mieux de décrocher un boulot dans la rédaction en question (CDD ou, au moins, des piges).

Deuxième rendez-vous, presque deux mois plus tard (oui, le suivi mensuel est une chose curieuse), je tombe sur une bonne femme qui rentre à nouveau mes infos. Ce sont toujours les mêmes mais c’est pas grave. Et là, l’entretien est assez édifiant : « Comment on trouve du boulot dans le journalisme ? » me demande-t-elle. Hum, ne suis-je pas censée être là justement pour que tu me l’expliques ? Bon, elle décide de se décharger de mon cas puisqu’elle m’invite à aller à l’APEC jeunes diplômés juste à côté de chez moi. Bon, elle a pris le temps de bien m’expliquer où c’était. Je la retrouverais les yeux fermés ! Pour le reste, pas la peine de demander quoi que ce soit. Je tente un « et pour les stages, y a pas moyen ? », réponse : « allez à l’APEC, ils vous répondront. On se revoit le 02 mai. ». Tout ça pour ça, c’est une blague ?

La semaine juste après, j’apprends donc que je suis convoquée à un entretien pour un stage, qui deviendra finalement un CDD. Or mon contrat se termine le 05, mon rendez-vous est le 02 et j’avoue que j’oublie totalement d’appeler l’ANPE pour les informer que je ne viendrai pas. Bon, je me dis que je vais attendre qu’il m’envoie une lettre pour me demander de justifier mon absence, ça m’évitera d’appeler pour que je demande à qui je dois adresser la photocopie de mon contrat. Oui parce que l’ANPE, quand on les appelle, on ne tombe jamais sur la bonne personne et ils peuvent jamais trop vous répondre.

16 juin, toujours aucune nouvelle de l’ANPE, je ne suis pas radiée puisque je peux faire mes déclarations assedic sans soucis et comme je suis en stage, je ne cherche pas à les relancer. On verra en septembre. C’est quand même extrêmement facile de passer à travers les mailles du filet, je l’ai fait sans même le faire exprès. Or, ce 16 juin, rebondissement : une lettre. Aucun indice de son contenu, pas de sigle sur l’enveloppe et j’ouvre.

« Mademoiselle, vous êtes inscrites depuis le … , merci de vous présenter à l’agence de Plume sur Berges le 28 juin à 11h ». Hein, quoi ? Je ne vois marqué nulle part de qui est émis ce courrier mais la présence de mon identifiant ANPE me fait penser que ce doit être eux. Sauf que je n’habite pas à Plume sur Berges et ne dépends donc pas d’eux. Pensant que c’est une erreur, j’appelle :

« Oui, bonjour, Mlle Bartoldi, je vous appelle car je viens de recevoir ce courrier et je ne comprends pas pourquoi je suis convoquée chez vous puisque je dépends de l’agence de St Ange les bains [j’adore inventer des noms de bleds à la con].

– Ah mais vous dépendez de notre agence, maintenant, on a réunis les chômeurs par code ROM. C’est depuis le mois d’avril.

– Ok. Mais moi, je suis en stage, là, j’ai pas encore le contrat…

– Oui ben il faut venir quand même. »

Bon, petit résumé de ma vie professionnelle : je suis en stage jusqu’en septembre et j’ai un autre job qui m’attend juste après et qui m’amènera doucement jusqu’en 2007. Donc, concrètement, je vais devoir perdre une matinée à aller à l’ANPE de Plume sur Berges voir un conseiller qui ne connaît absolument pas mon dossier, tout ça pour lui dire qu’ils peuvent m’oublier jusqu’en janvier, au moins. De toute façon, selon la nature de mon prochain contrat, je sais même pas si je devrais encore pointer au chômage ou pas.

L’autre jour, je lisais un article sur la fin du monopole de l’ANPE sur les contrats longue durée puisque les cabinets de recrutement envahissent le marché, les agences interim ne proposent plus que de l’interim. D’ailleurs, j’ai eu recours aux deux, aussi. Bref, les journalistes avaient interviewé des gens en recherche d’emploi qui critiquaient l’ANPE : « là-bas, nous ne sommes que des numéros ! ». J’ai pu expérimenter et c’est carrément vrai. En six mois, j’aurais eu trois conseillers dont deux qui étaient incapables de me dire quoi que ce soit sur mon métier et, visiblement, s’en foutaient. Mon dossier a dû être perdu quelques temps, le rendez-vous du 2 mai, j’ai bien fait de pas y aller, il devait être complètement fictif puisque quand j’ai appelé l’ANPE de Plume sur Berges, la nana m’a parlé de mon dernier rendez-vous de fin mars mais aucune trace de celui de mai. Super… Bon, moi, j’avoue que je m’en fous un peu, je sais très bien que dans le journalisme, c’est pas les annonces ANPE qui m’aideront à me sortir du chômage, rien ne vaut le réseau et les candidatures spontanées. Mais je pense aux gens un peu paumés, un peu assistés… Ben, ceux-là, ils doivent vraiment désespérer et se sentir vraiment seuls. Finalement, pour se sortir du chômage, faut vraiment ne compter que sur soi.

52 réflexions sur “Les joies de l’’ANPE

  1. J’ai eu la joie de fréquenter cette vénérable institution quelques fois dans ma vie avec le sentiment très fort de perdre mon temps. C’est une évidence totale qu’il n’y a pas d’annonces pour la presse à l’ANPE (ou alors ça ressemble à une arnaque). Cela dit, je crois qu’il existe à Paris (mais où exactement ?) une agence ANPE spécialisée dans les métiers de la communication dont le journalisme. D’après ce que je sais ça ne garanti en rien le fait de trouver des annonces intéressantes dans la presse, mais ça a le mérite d’exister…

  2. Les francais sont pas trop aidés au niveau des recherches d’emploi…. L’une des seules facon dont ca pourrait aider c’est en forcant les entreprises à recevoir des chomeurs de longue durée en premier.
    Sinon, c’est jamais qu’une assistance à la rrecherche d’emploi pour ceux qui lisent pas le journal ou n’ont pas Internet. Pour un certain nombre de métiers c’est quand meme utile mais dans l’ensemble c’est très mal gaulé…
    En plus le fait que ANPE et Assedic ne soient pas regroupés est chiant. Si en plus tu changes de conseiller en permanence ca devient n’importe quoi !

    En plus pour les BAC +5 tu as quasi aucune chance de trouver par ce biais vu qu’ils savent meme pas dans quelle catégorie tu rentres.
    A mon avis le meilleur moyen c’est encore de réseauter un peu et les annonces spontanées. d’ailleurs pour le réseau les sites de type viaduc, linked etc. sont super pratiques et j’ai encore des parrainages à fournir si intérese des gens

  3. Une petite question con : Es-tu consideree dans les chiffres officiels comme chomeuse ? Ne faut-il pas avoir travaille au moins 6 mois consecutifs pour etre chomeuse ?
    C’est juste pour savoir …

  4. Oui moi ils m’ont sorti : « Arf vous êtes surdiplomé vous ne trouverez rien par ici » « Super, vous êtes pas censé m’aider et m’encourager dans mes recherches ? »
    Pour moi l’ANPE ça sert juste à être recencé quelques part, mais à part ça …

  5. Bon, eh bien voilà un bon sujet, et j’avais très peur au début que l’on tire à boulets rouges sur un sujet que je connais bien (je bosse tous les jours pour l’ANPE et je peux vous assurer qu’ils en bavent des ronds de chapeau)
    Si tu le permets Nina, je reviendrai expliquer plus en détails ce midi, il y a juste ton terme de « bonne femme » qui m’a un peu gêné jusque là 🙂
    Sinon, l’agence spécialisée est le CNRJ (Centre National de Reclassement des Journalistes) 12 rue Blanche 75436 Paris Cedex (lundi-jeudi 9h-17h; vendredi 9h-12h, ligne 12 métro Trinité) 01.53.21.80.51 fax 01.40.82.97.16
    Bon courage à toi et à tous les demandeurs d’emploi.

  6. J’ai vécu une expérience similaire. Ma conseillère m’a convoqué une seule fois en six mois. J’avais préparé un dossier complet avec les courriers envoyés, les dates, les rdv, les démarches etc… Bref je pensais devoir justifier ma recherche de travail et la nana m’a regardé genre c’est un fou celui la. Elle m’a dit qu’il suffisait de lui dire que l’on recherchait du taf et de valider mensuellement mon inscription sur le site internet de l’Assedic. On comprend mieux que les gens se complaisnet dans ce systeme. Au final j’ai laissé tombé mes recherches à l’ANPE et je passais mon temps à l’APEC. Bcp plus porteur quand tu as bac+5.
    Maintenant soyons honnête les gens de l’ANPE sont débordés, le systême est mal fait et désorganisé mais malgré tout pour des professionnels de la recherche de travail je ne les trouve pas forcément super bons. Question: Est-ce qu’ils ont eux même expérimenté la recherche de taf ou bien est-ce qu’ils rentrent par concours? Ca pourrait expliquer pas mal de chose… je pense qu’il faut avoir subi l’ANPE pour en parler!

  7. Encore étudiante, n’ayant pas eu affaire avec cette des-organisation, je n’ai pas grand chose à en dire.
    Néanmoins, pour rebondir sur ce que disait Mel, les chiffres sont dit « truqués » par les propres employés de l’ANPE: en interview télé, une nana qui a sortit un livre expliquait qu’il suffisait de poser la question « seriez-vous eventuellement interessé par un temps partiel, ou un stage ? » pour faire passer le client hors de la catégorie « demandeur d’emploi » (s’il répond par l’affirmative). Ce qui doit arriver souvent car quand on ne trouve pas de job et qu’on nbe veux pas passer pour un flemmard; je supose qu’on prend ce qui passe !

  8. Oui Nina c’est vrai ça accroit l’expérience et c’est super important. Mais comment fais tu pour vivre (en même temps c’est mieux que rien tu me diras) ? Je veux dire … c’est impossible avec 300€ surtout à Paris et même si tu bénéficies de quelques aides style la CAF …

  9. Ouf, quasiment pas de chômage à la sortie dans ma branche…Mais nous à la fac ils annoncent la couleur, ils nous ont carrément dit d’aller direct à l’APEC!
    C’est triste je trouve, d’avoir un outil potentiellement aussi bon et le voir si peu performant dans les faits.

    Mais que faire pour que ça change? Je trouve pas que l’appel aux sociétés privées soit une bonne solution, on disperse l’offre et on augmente les coûts.
    Travailler sur la formation des personnels? J’en sais rien, je dis juste ça parce que d’après ton témoignage ils semblent à peine au courant de tes compétences et attentes.

    Content de lire que tu as des perspectives d’avenir pro à court terme, en tout cas!!! (à force de lire mine de rien on s’implique!)

  10. alors c’est donc cela qui m’attend ? hummmmm j’en rêve. nous les étuidiants on t a tellement pas envie de s’inscrire à l’ANPE que beaucoup préfèrent continuer leur études.

  11. Bon, je vais essayer de donner quelques élements, dans l’ordre des questions posées par l’article et les comm’, donc ne m’en veuillez pas si je saute du coq à l’âne.
    Oui, l’ANPE est une institution, avec ce que cela comporte de lourdeur administrative, mais ses agents ne sont pas des fonctionnaires. La plupart sont contractuels, et environ 16% sont précaires (CDD, CAE, etc) contre 10% dans le « privé ».
    Le boulot de l’ANPE est l’ « accompagnement vers l’emploi ». Ca ne veut pas dire « assistance », et l’initiative doit toujours être dans le camp du demandeur (à mon sens). Mais c’est à l’agent ANPE de démarcher chaque jour, toutes les entreprise de son secteur, pour recueillir des offres d’emploi, les trier, les valider et de les mettre en ligne. Et c’est normal.
    Depuis quelques mois, il y a une évolution pernicieuse qui tend à transformer les « accompagnants » en « contrôleurs »: quand on oblige un demandeur à un entretien chaque mois au lieu de chaque semestre, on infantilise ou on culpabilise le demandeur (surtout si le « dialogue » dure 10 minute et non plus 40…). De plus, l’ANPE a généreusement reçu 10% d’effectifs en plus pour sextupler ses rendez-vous… Pas facile, ce qui expliquer (mais n’excuse pas) les nombreux tâtonnements que Nina décrit.
    Le fait qu’une annonce soit pourvue ? Il suffit qu’un employeur passe un coup de fil pour dire « Stop, je ne reçois plus » et le conseiller n’ a plus le droit de transmettre des candidatures.
    Qu’on tombe au téléphone sur la bonne personne ou non, que le dossier soit suivi par un référent unique ou pas, il faut reconnaitre qu’à part une question d’organisation, il y a aussi une part de hasard: souvenez-vous de ce prof de français qui, au lycée, a fait basculer votre orientation professionnelle, ou de ce stage si banal où vous avez croisé votre futur employeur…
    La délicate différenciation ANPE/Assedic… Tout d’abord, l’ANPE aide (si si!) à retrouver un job alors que l’Assedic indemnise SI vous y avez droit (en réalité, seuls 48% des demandeurs sont indemnisés, donc déjà les fichiers respectifs ne sont pas tout à fait les mêmes…).
    Ensuite l’ANPE est publique, l’Assedic est privée. Pour des qualifications égales, la première paie 15 à 20% de moins que la seconde, et sans emploi à vie. Donc la fusion est un leurre, l’Etat n’a ni les moyens d’augmenter les uns, ni le droit de diminuer les autres. Et puis le but d’un organisme privé est de faire du bénéfice, donc de diminuer les indemnités versées… vous voyez le danger ? Enfin là, j’arrête, je pourrais vous en parler des heures 😉
    A la question de Mel, il faut bien différencier les chômeurs des indemnisés (ensemble / sous-ensemble) et à la remarque de Chiara, c’est vrai que les recherches d’emploi à l’ANPE se font plus souvent sur des emplois moins qualifiés, donc moins utiles à des bac+4/+5. A la question de Lou Corsou, la plupart des conseillers ont sûrement été de l’autre côté du bureau à un instant de leur vie (surtout pour les plus récemment embauchés), et la totalité des conseillers a passé un concours qui n’est rien d’autre qu’un entretien d’embauche puisqu’il y a de l’écrit, de l’oral et des mises en situation.
    Sur le sujet de la catégorisation des chômeurs (plein temps/temps partiel, CDI/CDD, etc), c’est un système pervers pour ne faire retenir aux médias, donc au grand public que la fameuse catégorie 1… Cf Marianne ou le Monde pour TOUS les chiffres, mais il faut avoir le courage de les étudier :)) Le côté pervers, c’est qu’un conseiller qui suit les directives de sa hiérarchie (jusqu’au Ministère du Travail…) va effectivement « placer » les demandeurs ailleurs que là où c’est visible. Le conseiller qui se bat réellement sur ses dossiers pourra faire une croix sur son avancement…
    Dernière précision: le livre cité par Mathilde s’appelle « Chômage, des secrets bien gardés » par Fabienne Brutus, une conseillère ANPE qui aurait été virée (il est interdit aux non-cadres de publier ou de parler aux journaliste…) si elle n’avait pas eu quelques articles dans la presse. Ce livre est un constat amer et réaliste, mais avec une note d’humour et des pistes à explorer.
    Voiloù. Pardon d’avoir été bavard, Nina, une anecdote pour finir: l’ANPE a été créée en 1967 par le secrétaire d’Etat à l’Emploi de l’époque, un certain… Jacques Chirac.

  12. l’ANPE, c’est un nid de fonctionnaires qu’on a mis là parce qu’on voyait pas ou les mettre ailleurs, et qu’on pouvait pas les lacher dans la nature. Je te conseille pas leurs annonces, la plupart sont bidon ou obsolète.. Quoique sur ANPE.fr, la date de mise à jour est affichée!
    La seule fois ou j’y ai mis les pieds, je me suis promis de ne JAMAIS y retourner. Les conseillers conseillent que dalle, l’ambiance y est détestable (« Il avance le numéro 293 », « je ne suis pas un numéro, je suis un homme liiiiibre! ») et c’est tellement plus agréable de surfer de chez soi sur des sites d’offre d’emploi bien agencés, bien fourni et qui répondent à notre demande!

  13. Merci Nino, ce complément d’info est très interessant.
    C’est sur il ne faut pas se cantonner à l’ANPE … d’ailleurs 15 jours après avoir été les voir, comme je me bouge beaucoup (oui je sais parfois ça ne suiffit pas, mais j’ai du avoir la petite étoile au dessus de ma tête ce jour là) j’ai décroché le job que j’ai aujourd’hui 🙂 (pas indéfini mais bien !)

    Courage pour ceux qui cherchent … c’est vrai qu’avec les vacances c’est moins d’actualité et pourtant …

  14. Nina ta remarque sur l’aide que tu attendais de l’ANPE après ta fac me fait penser à une chose: Le systeme scolaire français est aussi fautif sur le sujet. En effet tu sors d’une fac et tu sembles avoir plein de questions du genre: les formations après, mon CV, où chercher etc… C’est assez symptomatique des personnes issues de l’université. On vous forme mais une fois diplomés vous êtes un peu largués. D’où le sucès des écoles privées (ingé ou commerce) où vous êtes assez longuement formés à la recherche de taf. Je crois que c’est un vrai pb car ça veut dire que l’on ne prépare pas assez les étudiants futurs diplomés à la dure réalité du travail (surtout le chomage au début) et ça me semble assez inquiétant pour les jeunes générations.

  15. « l’ANPE, c’est un nid de fonctionnaires qu’on a mis là parce qu’on voyait pas ou les mettre ailleurs, et qu’on pouvait pas les lacher dans la nature. »
    Gloups, les conseillers anpe ne sont pas des fonctionnaires 😉

    Bon courage tout de même à tous ceux qui sont en recherche d’emploi.

  16. « Gauthier a eu un cours de CV cette année et, honnêtement, le résultat ne me plaît pas du tout. En gros, sur son CV, il parle « alors j’ai fait ça parce que et je fais ça parce que… ». Ce genre de discours, c’est dans la lettre qu’il doit être, qu’est-ce qu’il fout sur le CV??? Mais c’est comme ça que la prof leur a dit de faire. »
    En effet ça me semble bizarre à moi aussi. Selon moi, attention je peux me tromper, la lettre de motivation est un peu comme le pastaga avant un bon diner: l’apéritif! Mettre en bouche avant la lecture du CV en gros.
    Elle a comme but, son nom l’indique bien d’ailleurs, de montrer sa motivation sur le poste et son adéquation avec le poste mais sans tout dire. Le CV est là pour approfondir si le recruteur est interessé par le candidat. Selon moi c’est rarement de la literrature avec « j’ai » mais plutot des phrases contenant des verbes d’actions énumérant les différentes taches et réussites sur le poste. J’en ai tellement fait pendant mes 8 mois de recherche de taf que je pense à peu près savoir comment les faire… Et cette méthode a assez bien marché pour moi. Sinon tu peux trouver sur internet ou sur des réseaux de téléchargements (sans faire de publicité pour des raisons légales) des sources d’exemple ou autres.

  17. Je me suis si bien retrouvée dans ta description de « chomeuse » sauf que moi, il comprenait (que très vaguement tout de même) mon domaine (marketing) mais par contre, c’est moi qui ai dû lui montrer comment entrer « mes renseignements » dans l’ordi !!!
    Et encore Bravo, ce blog est un vrai délice à lire !

  18. Ce n’est pas mon genre de tirer sur l’ambulance, j’aime pas dire du mal c’est comme ça. Mais franchement je dois reconnaître que l’ANPE m’a aussi laissé un mauvais souvenir.

    Il y a de cela quatre ans, alors fraîchement diplômé de mon zoli DUT tout beau tout neuf, je me pointe à l’ANPE de Sarlat (oui , comme le pensionnat). Je passe une heure (véridique) à expliquer mes compétences informatiques à une à-deux-mois-de-la-quille, et je repars chez moi, confiant.
    L’histoire de m’occuper je fouille les annonces sur le site de l’ANPE, tous les soirs. Je vois passer des jobs sur Bordeaux, Limoges, Brive… (Pour ceux qui ne connaissent pas c’est pas loin)Et finalement sur Sarlat même. Jamais ces faniéasses de l’ANPE ne m’ont contacté pour m’informer de ces postes. J’ai décroché le dernier évoqué, et je sais que je ne le dois qu’à moi.

    Voilà c’était mon coup de gueule annuel ^^

  19. Aujourd’hui quel intérêt de trouver du travail via l’ANPE? Il suffit d’aller directement sur le site des entreprises ciblées, postuler, laisser un beau CV, en glisser sur Monster et autre et puis le tour est joué. Ah oui, j’oubliais. Vous voulez créer un joli réseau professionnel qui a du sens (pas les réseau d’écoles à la con), alors remplissez un profil sur Linked in. Ca marche très bien, je me fais régulièrement contacter par ce moyen alors que je ne suis pas en recherche d’emploi.

  20. Je te rejoins dans ton commentaire sur l’ANPE. L’ayant fréquenté également à la sortie de mes études, je confirme qu’elle n’est d’aucune utilité, si ce n’est de te bloquer quand tu as des choses plus importantes à faire.
    J’ai aussi eu droit au premier entretien, où « un(e) conseiller(e) » tapote sur son clavier ton profil…Malheur, mon métier n’entrait pas dans les codes ROME configurés…Voilà la conseillère toute perdue…Du coup je l’ai aidé à rédiger ma fiche, en trouvant les meilleurs formulations…Bonjour le conseil.
    Ensuite l’ANPE, ce sont les queues, les réunions obligatoires où on apprend rien, ah si peut-être qu’il ne faut pas faire de fautes d’orthographe dans son CV…OK merci. Et je sais pas comment ils font, mais les décors sont déprimants. Même les plantes vertes ont l’air de se faire chier…
    Pour l’APEC je pense qu’ils sont beaucoup plus compétents…
    Le problème à l’ANPE, c’est que les conseillers travaillent comme dans les années 60-70, où le chômage était moins répandu qu’aujourd’hui. Du coup moins difficile de « recaser » les gens…Aujourd’hui, les conseillers sont à la fois submergés par le bombre de chômeurs, et par le nombre de formations différentes…Qui font qu’ils ne savent plus comment orienter les gens, quelles informations peuvent leur être utiles…
    La première chose serait certainement de former les conseillers. L’idée du regroupement des chômeurs par code ROME me paraît assez intelligente, dans le sens où les conseillers des différentes agences pourront se consacrer pleinement à un corps de métier, aprofondir un secteur…Plutôt que de s’éparpiller dans tous les métiers existants…Donc ça peut être pas mal…Mais y’a vraiment un gros coup de plumeau à donner, des mentalités à changer, des gens à secouer…

  21. Bah l’anpe est de mèche avec les assedic . Si tu veux toucher un petit pécule pour vivre pendant que tu cherches du boulot. Tu te retrouves à aller faire de la figuration pendant 1/4 d’heure pour « actualisé ton projet personnalisé d’acces à l’emploi »

    Crote j’ai oublié d’actualisé ma situtation pour le mois de mai, je me suis fais radier …fais chier !!!

  22. Bonsoir Nina, ce que tu racontes sur l’ANPE fait, malgré les com de défense de cette agence, assez peur. De l’autre côté de la barrière chez les RH, ils en ont la même vision d’où une partie de l’échec de cette agence. Quand mon tuteur de master RH nous a demandé au cours d’un dej « comment recrute-t-on? » J’ai répondu naïvement « bah… Y a déjà l’ANPE! » Je suis passé pour un peintre… Ben non, dans les grosses boites, on recrute par le réseau, les cabinets de recrutement internes et externes, on est à la recherche du « haut potentiel » (concept qui les préoccupe beaucoup). On va aux forums etc… Mais l’ANPE ne fait pas partie du vivier possible de recrutement. En plus, le monde des journalistes (TV pour ce que j’en vois) semble compètement sclérosé par davantage le copinage que même la cooptation. Bon courage dans ce périple!

  23. L’ANPE doit être réformée. L’Etat doit recruter des fonctionnaires compétents dignes (comme il en existe, mais j’en ai pas beaucoup connu). Pour les demandeurs d’emplois les diplômés comme les non qualifiés, l’ANPE doit être un vrai service public.

  24. Pour revenir sur le problème de la formation à la recherche d’emploi en fac: je crois qu’il ne faut pas généraliser, parce que moi qui suis en fac, j’ai bel et bien eu des cours là-dessus!
    Comment ça se passe?
    En 2e année, 4 séances de 2h sur la méthodo de recherche de stage, les questions à poser, rentabiliser son stage, puis debriefing de groupe à l’issue de nos 3 stages obligatoires de découverte (1 par filière pharmaceutique, sur nos vacances universitaires!)…et la possibilité d’un debriefing perso pour faire le bilan des acquis, des envies…
    En 3e année, une dizaine d’heures consacrées à la rédaction du CV, de la lettre de motivation et à des entretiens individuels pour mûrir son projet pro.
    En 4e année, ça continue, et pour le choix de filière on a dû passer une simulation d’entretien d’embauche avec de vrais recruteurs professionnels, et toujours un debriefing personnalisé derrière.
    Je précise que la fac a passé contrat avec des professionnels du bilan de compétence et autres pour ces « enseignements ».
    Ah oui, et juste pour rire: Des cours de communication nous sont également dispensés chaque année…par l’école du Génie! La Grande Muette qui nous apprend à parler, savoureux…

    Bref, si je me suis étendu c’est juste pour montrer que c’est pas l’Université en tant que telle qui est en cause, elle est trop souvent accusée de tous les maux à mon goût.

    Maintenant sur le fond: oki, il est bon que ces cours existent sur le papier, mais en pratique qu’est-ce que ça peut être chiant!!! On passe le plus clair du temps à enfoncer des portes ouvertes: pas de fautes d’ortographe, phrases courtes sur la lettre de motivation, pas de phrases sur le CV…
    Honnêtement, la plupart des recommandations tombent sous le sens, et Nina même si tu les as pas eues je suis pas sûr que ça change grand chose à tes chances face à un recruteur (ah bon, faut pas venir crade, débraillé et en retard à un entretien?)

    Mais qu’est-ce que tout ce formatage peut me gonfler…la recherche d’emploi, ou le règne de l’hypocrisie la plus totale! Faut savoir prendre un peu de recul avec les codes parce qu’on a tous les mêmes, du coup comment se distinguer?
    Si un jour quelqu’un peut m’expliquer pourquoi on est censé être moins compétent en jeans/baskets…

  25. > Julien : ça c’est mon coup de gueule « pour critiquer comme tout le monde » annuel. Au quotidien j’ai beau être patient et tolérant, je reste un gaillard du sud (aux origines italiennes pour rien arranger) : si quelqu’un me saoule il le saura vite ^^

  26. C’est pas grave si t’es chômeuse Nina.
    Je t’entretiendrai.
    Pis toi tu pourras t’occuper de nos gosses et des chats et écrire tout ce que tu voudras. Et le soir à la veillée, tu me le liras.
    Et moi je te regarderai avec des yeux plein d’amour.

    (Tiens ! Le code pour poster, c’est AJT. c’est un hasard ou bien…)

  27. « Les gens, faisez la fonction publique, vous connaîtrez jamais l’ANPE… Je suis sympa de faire de la pub pour mon employeur, moi (ie l’Etat, le MEN, quoi) » : Mouais mais salaires bas, augmentations nulles, difficultés pour donner une nouvelle direction à sa carrière, changer … Et puis rien ne dit que d’ici 40 ans une réforme du fonctionnariat n’en change pas les status.

  28. « L’Etat doit recruter des fonctionnaires compétents dignes » : Présente toi, je te rappelle que les fonctionnaires sont embauchés sur concours donc ils ont pris les plus compétents qu’ils trouvent et vu que 75% des jeunes veulent devenir fonctionnaires, il doit y avoir du choix. Présente toi si t’es le meilleur, la porte est ouverte à tous.

  29. « l’ANPE doit être un vrai service public » : Je ne pense pas … Chacun est suffisamment grand pour se prendre par la main et chercher lui-même du travail. Et autant utiliser dans ce domaine les services d’entreprises privées performantes … c’est un domaine où la concurrence ne peut pas nuire contrairement à pas mal d’autres missions du service public.

  30. « C’est facile de dire ça quand on a pas connu le chômage… Tu crois vraiment qu’on trouve du travail en claquant des doigts?  » : Non, puisque je dis qu’il faut faire appel à des sociétés privées dans ce domaine puisqu’elles peuvent être complémentaires de l’ANPE.

    « Et oui, tout le monde n’a pas la chance de bosser dans le privé avec des salaires mirobolants.. » : La moyenne des salaires du secteur privé est supérieur à celle du secteur public … et l’évolution de carrière est meilleure aussi dans la mesure où elle n’est pas prédéfinie dès la départ mais dépend des résultats.

  31. Mel, dans ton com25, tu dis qu’ « il suffit d’aller directement sur le site des entreprises ciblées, postuler, laisser un beau CV […] » mais tu oublies que 1-comme les bac++, tu as une aisance rédactionnelle que n’ont pas la plupart des gens, 2-tu as Internet et tu y es à l’aise. Tu verrais le nombre de personnes paumées depuis que l’affichage des offres d’emploi se fait petit à petit par écran et lisbox et non plus des listings accrochés…
    L’ANPE doit recueillir TOUS les demandeurs et ceux qui vont sur Monster ou les réseaux de leur école ont déjà une longueur d’avance… Je lis dans divers com’ qu’un coup, apprendre à faire son CV ne sert à rien (la personne sait déjà), un coup ce serait bien de l’apprendre… La difficulté vient du traitement DE MASSE de tout ce monde, donc je suis d’accord avec Nina qui dit qu’il faut plus de moyens ET plus d’organisation.
    TP, ne crois pas que l’ANPE et l’Unedic soient de mèche, c’est plutôt antagoniste car les premiers cherchent (pour le moment) à trouver l’emploi adapté au profil du chômeur, alors que les seconds cherchent à le caser à tout prix…
    « Fonction publique => jamais l’ANPE » ? Que nenni malheureusement. D’une part, très peu de personnes sont aujourd’hui embauchées en ‘fonctionnaires’, ce sont souvent des contractuels. D’autre part, il y a plus de précarité dans le public que dans le privé… et à salaire moindre.
    Nina, les conseillers ANPE ne sont pas fonctionnaires, mais sont pourtant recrutés sur concours.
    Pendant que j’y pense, les ANPE commencent à s’organiser petit à petit par secteurs professionnels, mais là aussi il faut faire un choix: l’agence à 10 minutes de chez soi sera peut-être spécialisée dans le BTP alors que celle qui conseille les journalistes sera à 1h… 😉
    Mel, non beaucoup de personnes n’ont aucune aisance dans la recherche d’emploi, et la difficulté aujourd’hui est de trouver l’équilibre pour cet « accompagnement » sans « assistanat ». Par exemple, on a tous fait de la hot-line, et vous savez bien qu’il faut adapter son vocabulaire à son interlocuteur, plus ou moins rentrer dans les détails, etc. Là, je pense que c’est pareil.
    Le danger du privé, Mel, c’est que c’est donc « intéressé » dans le sens où la boîte privée doit générer des bénéfices. Donc, elle va obligatoirement sélectionner ses clients (demandeurs ou entreprises). Or, l’égalité de traitement est un droit inscrit dans la constitution… même si ce n’est pas facile tous les jours à traduire dans les faits. 😉

  32. Je dis juste qu’il faudrait monter des boites de coaching qui cherchent les annonces pour toi, qui reformulent ton CV, qui te prepare a l’entretien et la negication, qui te boostent. Elles seraient remunerees avec un pourcentage du salaire annuel negocie …

  33. Mais attend, tu crois que c’est a l’Etat de te trouver un boulot ? L’Etat ce n’est pas mere Theresa, et puis il n’a aucun controle sur l’economie de marche, il ne peut pas creer des emplois qui n’existent pas. Donc, de toutes facons, il ne peut pas faire en sorte que tout le monde ait un emploi alors que le meilleur gagne. Le travail est un droit qui ne peut etre systematique. Par ailleurs, il faut toujours au moins 2 a 3 % de chomeurs pour que l’economie fonctionne correctement, l’emploi pour tous n’est pas un bon modele.
    Je pense meme qu’il faut baisser l’indemnisation chomage ! Moins d’indemnisation = moins d’impots = moins de charges pour les entreprises = moins de chomeurs. Arretons avec l’Etat tout puissant et assumons le fait que nous vivons dans une econimie de marche et qu’il faut se batrte pour travailler.
    Un geste simpliste : acheter un manuel ultra complet avec toutes les astuces pour rediger un CV, passer un entretien, se presenter, eviter les questions pieges … c’est anodin, ca coute 50 euros, c’est un tout petit rien et pourtant ca peut s’averer grande;ent precieux et beaucoup plus intelligent que de postuler par centaines de lettres au hasrd. Si vous n’avez pas e bons conseillers ANPE, acheter des livres, j’en ai un par exmple de 400 pages, tu trouves toutes les reponses a tes questions, les adresses, les salaires moyen pour chaque poste etc.

    Le chomage n’est pas une fatalite et seuls vous pouvez vous en sortir, il ne faut pas compter sur les autres.

  34. Je ne dis pas que tu es RESPONSABLE ! Je dis que l’Etat ne l’est pas non plus et il ne m’est jamais venu à l’esprit que l’Etat ou l’ANPE ou autres pouvaient m’aider, même quand j’érais étudiante. Si j’ai décroché un boulot à peine le diplôme en poche, ca ne m’a pas empêcher de bosser mes entretiens comme une malade, de démissionner, de rechercher à nouveau du travail, etc. J’ai mérité mon diplôme, mon boulot, j’ai bossé pour, j’ai été présente à chaque heure de cours sans jamais en sécher un, j’ai eu mes examens, j’ai su intéresser un potentiel employeur, j’ai su le convaincre, j’ai su me VENDRE (peu importe les compétences, l’essentiel est de faire illusion, la recherche d’emploi c’est du théâtre dramatique). On est responsable de son sort dans le sens où seuls nous pouvons faire quelque chose pours’en sortir, après on n’est pas responsable de la croissance mondiale. J’ai choisi une voie difficile avec debouches après le bac dans la perspective d’un emploi. Je n’y suis pas allée par passion (d’autres voies m’intéressaient plus à priori), par coup de tête, j’y suis allée parce qu’après mes nombreuses visites au CIO au lycée, cette voie semblait la plus sûre au niveau emploi. Le choix dans les études est un choix à assumer jusqu’au bout, particulièrement au moment de l’arrivée sur le marché du travail. Si on fait psycho et qu’on se retrouve dans la merde il ne faut pas s’étonner … Il y a toujours un choix entre le coeur et la raison, après on ne peut pas repporcher à une catégorie porfessionnelle d’être bouchée ou non. C’était une hypothèse initiale du problème !
    Un jour je serais au chômage, c’est sûr, c’est une évidence, je le sais, je mets de côté pour me préparer à cela.

    Je ne suis pas élitiste dans la mesure où je pense que chacun doit se démerder quelque soit son niveau scolaire ou social. Nous sommes tous des adultes responsables. Parce que savoir se débrouiller soi-même pour décrocher un job, c’est déjà une preuve d’autonomie et de compétence. J’en ai marre que l’Etat prenne tout le monde par la main, et certaines personnes (je ne dis pas toutes) abusent très largement du système grâce aux allocations chômage : je bosse 6 mois, je dors 6 mois, je bosse 6 mois, je dors 6 mois …

  35. « Tout le monde n’a pas la chance de sortir d’une école qui fournit direct un boulot comme toi » : Ah oui au fait, ce n’est pas l’école qui me fournit un boulot, c’est moi et moi seule qui le décroche, j’aurais pu sortir d’une autre école ça aurait été la même chose.

  36. Pétard ! Je n’ai pas dis que tu bossais pas à l’école, je n’en sais rien, je dis que tu as choisi une voie où les débouchés sont faibles (c’est toi qui le dis), tu le savais au départ, ce n’est pas une surprise. Alors tu es peut-être compétente, rigoureuse, …, mais on ne peut pas créer des postes si les entreprises n’en ont pas besoin, et l’ANPE n’y fera rien.

    « Ta méconnaissance du monde du travail » : Je connais le monde du travail dans mon secteur … que j’ai choisi encore une fois en fonction des possibilités de carrière.

  37. Mel : une simple pensée. Si tout le monde entrait dans les secteurs d’activités les plus rentables », ils se retrouveraient du même coup bouchés, non ?

    La vérité, c’est que le chômage a toujours existé et existera toujours. l’état doit donc trouver le moyen de concilier une aide aux chômeurs à trouver un job avec la fatalité du chômage qui restera toujours existant.

    Tu dis que l’ANPE ne sert pas à nous trouver du travail ? Mais au juste, explique-moi : à quoi ça sert selon toi, l’ANPE ?

    Personnellement, je pense que les entretiens à l’ANPE ne servent pas à grand chose. Ma recherche d’emploi, je la fais seul, et l’ANPE ne m’a jamais servit à quoi que ce soit : les seules annonces qu’ils m’ont proposés, ce sont des annonces que j’avais repéré sur le Net avant de partir !

    Et j’ai eut plus d’entretien d’embauche par mes multiples candidatures spontannées que par ces entretiens mensuels.

    Mon com est assez confus, j’en suis conscient : j’écris comme ça vient.

    Thom…

  38. Je dis que plusieurs facteurs se cumulent et qu’il y a une part de responsabilité de chacun dans sa situation (on ne peut tout de même pas être complètement innocent d’une réussite ou d’un échec). Après, il faudrait pouvoir évaluer le pourcentage de cette part de responsabilité. Ca dépend des cas. Mais, on ne peut pas toujours dire que c’est la faute des autres, c’est un ensemble.

    En fait, tu prends à coeur mes propos comme s’ils s’adressaient à toi. Non, je parle en général, nous vivons tout de même dans le système le plus protectionniste du monde et apparemment c’est un problème.

  39. Mon témoignage !

    Je me suis réinscris en mars à l’ANPE. J’avais démissionné du Quick, je n’ai donc pas le droit au chômage pour le moment. J’ai eut un premier entretien, où on m’a annoncé qu’il fallait que je me présente pour un nouvel entretien à l’ANPE le lendemain !

    C’est bien gentil, mais moi cette façon dont ils nous imposent une totale disponibilité pour eux, ça me gonfle carrément. Et si j’avais eut un entretien ? J’en avais pas, mais ça m’a quand même empêché de chercher un taf ce jour-là ! Parce qu’en bus, quand il faut traverser la ville pour un entretien, bah ça vous gache l’après-midi !

    Résultat, un monsieur trés sympatique qui m’a expliqué les démarches utiles pour demander les alloc dans 4 mois si j’avais rien trouvé d’ici là. Monter un dossier, certains trouveraient ça fastifieux. Moi, ça m’a plutôt aidé à rester motivé les jours où mes echecs dans ma recherche me déprimait !

    Au bout de 3 mois nouvel entretien. Je fais un bilan de mes recherches, et elle mets à jour mon dossier. Question : ils ont obligation de remplir toutes les cases ou quoi ? Parce que je lui ai dit que j’avais un entretien d’embauche le jour même, et elle l’a précisé sur le dossier ! « vous avez un entretien ce jour » n’importe quoi, ça sert à quoi ça ? Des entretiens, j’en ai plusieurs chaques semaines !

    Finalement, j’ai un nouveau rendez-vous le 3 juillet (je serai marié depuis 1 an lol), mais j’ai eut une trés interessante offre d’emploi ou je me suis super bien vendu. Si je l’ai pas, je saurai vraiment pas pourquoi ! Dans le genre déprime, c’est quand même grave là !

    Je croise les doigts, en espèrant pouvoir téléphoner très vite à l’ANPE pour leur dire que j’aurai pas besoin d’aller les voir !

    Pour la question « acceptez-vous des temps partiels », je suis écoeuré ! On me le demande à chaque fois, et moi je cherche N’IMPORTE QUOI ! Y-compris des CDD ! Du coup, je suis plus dans les personnes en recherche d’emplois alors ? N’importe quoi ! Quelqu’un qui cherche un emploi, qui a besoin de sous, accepte n’importe quoi, c’est une évidence !

    Thom…

  40. « Mel : une simple pensée. Si tout le monde entrait dans les secteurs d’activités les plus rentables », ils se retrouveraient du même coup bouchés, non ? » : Il y a des concours et donc un nombre limités de place. Néanmoins, certains secteurs manquent de main d’oeuvre. Tout le monde sait bien que certaines filières ont plus de débouchés que les autres.

    « La vérité, c’est que le chômage a toujours existé et existera toujours » : Bien sûr et heureusement, une économie sans chômage fonctionne mal. Après, il faut voir quel pourcentage de la population active est touché.

    « Tu dis que l’ANPE ne sert pas à nous trouver du travail ? Mais au juste, explique-moi : à quoi ça sert selon toi, l’ANPE ? » A recenser les chômeurs, à les pointer. Elle devrait plus avoir un rôle de contrôle des abus. Je ne connais personne ayant trouvé du boulot grâce à l’ANPE. Avec Internet et la multiplication des sites d’annonces, à quoi sert l’ANPE ?

    « Et j’ai eut plus d’entretien d’embauche par mes multiples candidatures spontannées que par ces entretiens mensuels » : Mais c’est ce que je me tue à dire ! On ne va tout de même pas compter sur les conseillers ANPE pour vous décrocher un job … sinon ils ne bosseraient pas à l’ANPE !

    Globalement, j’ai l’impression que tu dis comme moi, comptons sur nous-mêmes.

  41. Tu dis qu’un a toujours une part de responsabilité. Sur le papier, c’est bien, mais moi y’a quelques semaines, j’ai gagné un job : 2 mois de CDD chez Maxi Livres, cool ! C’est qu’un CDD, mais ça reste sympa avec un milieu d’emplois agréable, vraiment sympa.

    FInalement, on m’a annoncé que l’emploi était purement et simplement annulé ! Le job n’est plus pour personne ! Est-ce de ma faute ? Bah non, c’est juste que Maxi-Livre, la maison mère, dépose le bilan.

    Et je compte pas le nombre de fois où j’ai été refusé car j’ai pas le permis (alors que j’habitais à 20 minutes de l’emploi, qui était sédentaire) et le pire : « désolé, mais finalement on a donné le job au neveu du patron, il a demandé sa mutation de Paris. »

    Si, la faute à pas de chance, ça existe !

    Thom… aura la réponse pour son vrai CDI la semaine prochaine ! Oups, non, c’est un CNE^^

  42. « J’avais démissionné du Quick » : Une question toute conne : Pourquoi as-tu démissionner ? Pourquoi n’as-tu pas cherché un nouvel emploi avant de démissionner, c’est ça la responsabilité.

    « C’est bien gentil, mais moi cette façon dont ils nous imposent une totale disponibilité pour eux, ça me gonfle carrément » : t’e censé être au chômage, tu veux trouver un job ou pas ? Alors t’es diponible. si t’avais eu un entretien tu le disais et ils décalaient.

    « mais ça m’a quand même empêché de chercher un taf ce jour-là » : T’es à la journée près ? Donc tu es très rapide à trouver, c’est une bonne nouvelle. Ne me dis pas que tu passes tous les jours 10 heures à chercher parce que je ne te croirais pas.

    « Quelqu’un qui cherche un emploi, qui a besoin de sous, accepte n’importe quoi, c’est une évidence  » : Non, parce que là tu te dévalorises. Il faut accepter un job à hauteur se ses compétences.

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