J’en parlais avec Gauthier l’autre soir, alors que nous étions un peu saouls et que nous papotions au téléphone avec la pauvre Emma. « Moi, j’ai envie d’amour. J’ai envie d’aimer ! » nous explique-t-il. Ben, voilà, moi aussi. Au fond, ce n’est pas tant ma libido qui est en panne mais plus une envie de quelque chose de magique, plus qu’une simple brouette. Voilà pourquoi quand Laurent me parle de triolisme ou de n’importe quoi qu’il a envie de me faire, je reste de marbre. Je lis une scène de sexe dans Glamorama, ça m’excite pas du tout (faut dire que ça fait beaucoup trop film porno, cette scène, aucun intérêt à mon goût). Mais penser à un baiser passionné sur le quai du métro ou celui de la Seine, je vibre comme une ado. J’ai envie de moments tous doux, d’un mec qui est là quand j’ai passé une mauvaise journée pour me divertir, un mec pour qui je serais là quand il a passé une mauvaise journée pour le divertir. Un gars qui me fait rire, un gars qui me fait vibrer. Un gars que je passerais des heures à regarder en me disant qu’il est quand même beau et que je suis tellement heureuse dans ses bras que je pourrais y passer toute ma vie. De temps en temps, il me regarderait d’un air serein et là, je me sentirais la plus belle du monde. Et puis on aura de merveilleuses brouettes. Parce que le sexe en couple, ce n’est pas forcément le sexe pépère, ça peut au contraire être de fantastiques galipettes parce que le sexe avec de la complicité et de l’amour, ça prend vraiment une autre dimension.
Envie d’amour ?
Le célibat, ça a du bon. Je peux me faire du chèvre chaud au dîner, si je veux, prendre des bains pendant deux heures en me délectant de mon Cosmo (le magazine, pas le cocktail), je n’ai pas froid dans mon lit grâce à mon super pyjama. Si je veux sortir le soir, je ne dois rendre de compte à personne. Mais c’est pas pour autant qu’on n’aspire pas à l’amour.
Adolescente, j’étais perpétuellement amoureuse, toujours du beau gosse là-bas qui n’avait aucune connaissance commune avec moi. Par exemple, en seconde, j’étais « folle amoureuse » (enfin, comme une ado de 16 ans, quoi) d’un gars qui s’appelait Pierre, je ne sais plus comment j’ai su son nom. Il était beau, brun, peau mate, yeux noirs qui brillent, très grand (plus d’un mètre 90), un peu maigre mais peu importait. Je passais mes récréations à le mater, quand il quittait enfin le fumoir où je n’allais pas (je ne fumais pas, à l’époque). Nombre de fois, j’ai joué dans ma tête notre histoire d’amour mais à l’arrivée, le seul mot que je lui ai adressé fut un « pardon » après l’avoir percuté sans même le faire exprès (je parlais avec Cécile, je ne regardais pas ce qu’il se passait devant).
La semaine dernière, je lisais le blog de la salopette qui est une fille fantastique, future meilleur amie de Gauthier et moi (elle est pas au courant mais c’est comme ça). Elle expliquait dans un article qu’elle était plus amoureuse du sentiment amoureux que d’un homme et là, je me dis : mince, c’est carrément mon cas ! J’adore, quand je suis amoureuse, rêvasser pendant deux heures à l’homme qui a réveillé mon petit cœur. Petit point de sémantique avant de continuer : pour moi, être amoureuse signifie avoir le béguin, en aucun cas, c’est synonyme d’aimer. Donc, quand je suis amoureuse, je reste deux heures à rêvasser dans mon lit en imaginant, par exemple, notre premier baiser. J’imagine : nous sommes sur le quai du métro à attendre ma rame, on discute et au moment de se dire au revoir, au lieu de se faire la bise, on s’embrasse langoureusement. Enfin ! Depuis le temps que j’attendais, que j’essayais d’envoyer des signes clairs sur mes désirs. Du coup, la rame repart et on est toujours là. Du coup, au lieu de me laisser là, il m’embarque chez lui ou me suit chez moi (j’aurai fait le ménage, entre temps parce que là…). Ou alors après un resto ou un verre dans un bar, il me propose « innocemment » d’aller prendre un dernier verre chez lui et « innocemment », j’accepte. Forcément après, assis sur le même canapé, collés l’un à l’autre, les lèvres se rapprochent et voilà. Ou alors, nous nous promenons au bord de la Seine car il fait beau mais j’ai froid donc je le fais savoir et il me frictionne gentiment les bras. Je mets plein d’étoiles dans les yeux histoire qu’il comprenne qu’il est alors temps de m’embrasser (note pour moi-même, ne pas mettre mon chapeau ce jour-là, on ne voit pas bien mes yeux) et comme on ne me résiste pas, il s’exécute. Bon, voilà, ça ne se passe jamais comme on le prévoit mais ça réchauffe le cœur et c’est tout ce qu’on demande. Vous noterez aussi que c’est jamais moi qui embrasse mais du haut de mon mètre presque soixante, je ne peux voler de baisers à personne.
Au lycée, fallait toujours que je sois amoureuse pour pouvoir rêver en cours. Quand je n’avais personne en vue, je m’ennuyais. Etre amoureuse, c’était avoir envie de me lever le matin pour l’apercevoir à la récréation. Etre amoureuse, c’était maudire les vacances car je ne le voyais pas pendant tout ce temps. Etre amoureuse, c’était être légère comme une plume, toujours de bonne humeur, même si je n’allais pas parler à l’objet de mes désirs. Au fond, peu importait que ce fantasme ne se réalise pas, l’essentiel, c’était d’avoir de quoi rêvasser. Le moindre regard étranger me rendait ivre de bonheur. Je me souviens, en terminale, j’avais craqué pour un gars qui s’appelait Pierre (décidément…) et qui prenait le même bus que moi. Un soir, je me suis assise à côté de lui et je lui ai parlé deux minutes. Aujourd’hui, je me dis que c’était limite ridicule mais à l’époque, je suis rentrée chez moi en volant, tellement j’étais euphorique, je m’étais jetée sur mon téléphone pour raconter ça à Cécile. Et pendant quinze jours, j’étais sur mon petit nuage.
La pire chose qui pouvait arriver, c’était le râteau. Parce que, là, le rêve s’arrêtait net et je me sentais soudain vide. Pourquoi me lever le matin ? Juste pour écouter ma prof de philo m’expliquer la pensée de Pascal ou St Augustin ou résoudre quelques équations de maths avec des intégrales ou des dérivés. On a connu plus passionnant. Mais bon, ça, je l’ai déjà expliqué dans un autre article il y a quelques mois. Maintenant, j’ai la sensation d’avoir grandi et je suis moins à la recherche de ses amours fantasmés, j’ai plus envie d’une vraie histoire. Le célibat ne me pèse pas, ce qui évite que je me jette au cou du premier venu, mais c’est vrai que là, j’ai envie d’une belle histoire, qui dure ou pas. J’ai envie d’un mec qui s’intéresse à moi et pas uniquement à ce qui se cache dans mon string. Peut-être parce qu’un mec qui en veut juste à ma vertu, c’est facile à trouver alors qu’un mec qui m’aime, c’est bien plus dur. J’ai envie de belles choses, de passer une soirée peinarde avec mon chéri à m’endormir dans ses bras, à parler jusqu’au milieu de la nuit de tout et de rien, de rigoler de bêtises qui n’amusent que nous, de se promener main dans la main dans Paris ou ailleurs.
Après, peut-être qu’on vivra ensemble, peut-être pas. Peut-être qu’on se mariera, peut-être pas. Car peu importe la finalité. Une belle histoire ne l’est pas parce que ça se termine par : « et ils vécurent heureux et eurent trois enfants » mais parce qu’il n’y a presque eu que de bons moments. Sinon, cela voudrait dire que chaque individu ne peut vivre potentiellement qu’une seule belle histoire, bonjour la déprime. Il faut tenter, on verra bien.
Curieusement, j’ai la sensation que ça arrive à grands pas. Peut-être que je me trompe, peu importe. Mais au moins, ça me rend de bonne humeur et même si je me jette pas au cou du premier beau gosse qui passe, je laisse la vie faire. Finalement, jusqu’à présent, elle ne m’a jamais vraiment déçue.
Ah quand m^me!!!:! preums
Ah bon ça arrive à grand pas ???? Y aurait il des choses que nous ignorions? 🙂
Yome menera l’enquète 🙂
deuzzzzzz!!!!(jme rapproche du preum’s)
c’est vrai que parfois j’ai peur d’être amoureux de l’amour et de simplement aimer aimer… c’est assez triste parce que ce désir d’aimer peut passer très vite et on se retrouve à avoir dit des choses qu’on ne pensait vraiment…
Maintenant je sais pourquoi c’est les garçons qui embrassent …
Ils sont plus grand 😉
pfff difficile quand on est timide …
avec ce scenario et à deux il n’y a pas de deprime
Coucou!
C’est avec une grande émotion que je post mon premier commentaire sur ce blog… Mais bon au bout de plusieurs mois j’en pouvais plus!!! 🙂
Tout ça pour dire que je le trouve vraiment très attachant, interessant, plein d’humour, et où on se reconnait toujours un peu dans ces histoires… Ca rassure parfois! 🙂 Bref merci!
Bon j’arrète sinon vos chevilles vont exploser… A+
tphosphore > imagine si tu étais timide ET petit alors !
« Je lis une scène de sexe dans Glamorama » > pas encore fini !? lol
« Jai envie dun mec qui sintéresse à moi et pas uniquement à ce qui se cache dans mon string. » > j’ai l’impression que cette une phrase toute féminine.. Je me creuse la tête à chercher un équivalent, un parallèle, « j’ai envie d’une fille qui s’intéresserait à moi et pas uniquement à se caser » ? hum je crois que je placerais l’essentiel ds l’emulsion provoqué par cette personne.. ou alors ca serait « je ne veux pas avoir de mauvaises pensées avec cette fille, je veux être innocent ! »
Tu devrais faire un article sur « comment avoir une vie amoureuse quand on fait 1m20! » loooooooooooooool
Je t’aime mon mobilier urbain à moi (Nina en hiver tout un poème…)
Et oui on finira par aimer, même si on doit le kidnapper il nous aimera, non mais, on va pas se laisser faire!!!!
Pazu: bienvenu et surtout n’hésite pas à poster, on adoooooooooooore ça !!! 😉
Complètement d’accord avec toi, le sentiment amoureux est quand même la chose la plus agréable qu’il puisse y avoir sur cette brave p’tite planète.
C’est Clémenceau qui disait « le moment le plus agréable de l’amour, c’est quand on monte l’escalier » (minute citation, aujourd’hui). Bah il avait raison, le brave homme.
Finalement, c’est ça qui manque le plus quand on est en couple: ce tout petit supplément d’âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme (hum). L’envie de se lever le matin pour découvrir la fille de nos rêves et l’entraîner dans un monde merveilleux.
Quand on se met en couple, on gagne énormément de choses, surtout si on est réellement amoureux. Mais on y perd quelque chose de très précieux: l’espoir et l’attente d’une rencontre amoureuse 😉
Poésie, quand tu nous tiens…
Bizz
J’étais un peu pareil, je fantasmais sur des mecs qui ne savaient même pas que j’existais, j’en avais abordé un une fois en lui demandant si son prénom était bien Guillaume, et quand il m’a répondu oui, je lui ai dit merci et je suis partie!
+1, baume au coeur … comme d’hab.
Nina : « Adolescente, jétais perpétuellement amoureuse, toujours du beau gosse là-bas qui navait aucune connaissance commune avec moi. »
Moi, c’était pareil. J’avais facilement le béguin.
J’ai connu ça aussi, être amoureux du sentiment amoureux. C’est bien. On rêvasse beaucoup. On se fait des films.
Je me retrouve parfaitement dans ce que tu as dit.
Le seul problème, c’est qu’en faisant cela, on passe à côté de pas mal de choses. Pour ne pas voir ses rêves brisés, on ne prend pas d’initiative. On ne prend pas de risques. On reste dans sa situation confortable.
Aujourd’hui, je me mords un peu les doigts de ne pas avoir été plus entreprenant à l’époque. Et en plus, j’avais des occasions…
Je comprends qu’après ta période passée, tu es enfin d’amour, de sincérité, de PARTAGE que cela soit pour toute la vie ou quelques temps.
Tu as envie de vibrer. Et ca tombe bien puisque tu sens que ça arrive. Et mon intuition me dit que tu ne trompes pas et que cela approche à grand pas et que tout va te tomber dessus au même moment.
Tu es au tournant de ta vie.
Putain, j’ai l’impression d’avoir lu un article qui parle de moi, tellement c’est juste! Bravo!
Au lycée aussi je passais mon temps à être amoureuse du gars inaccessible, etc. Mais si c’est vrai que c’est souvent plus l’amour qu’une personne qu’on aime, c’est fondamental de le concrétiser… C’est quand on arrive à franchir le pas, à ne plus avoir peur du « rateau » qu’on est mur pour quitter l’adolescence?
En tous cas, même si le « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » n’est pas nécessairement une fin en soi, j’aime bien quand même les débuts du type « il était une fois » (les contes, pas la chanson…)!
Mais moi aussi, j’ai vécu des beaux trucs. J’ai quelques regrets mais rien de dramatique quand même.
Y a juste que j’attends encore le truc hyper méga géniale du siècle. Le grain de folie qui change tout.
Non, ca ne te fera pas trop mal, t’inquiète. Tu seras juste plus où donner de la tête. C’est pas trop grave ;o)
Nina je pense que tu as mal saisi la pensée de Yome: je crois que ce qu’il veut dire c’est qu’il craint, à « trop aimer aimer », de ne pas avoir de réels sentiments pour la personne mais davantage d’être « accro au sentiment amoureux » lui-même: c’est-à-dire que ce feu intérieur que tu décris s’affranchisse finalement de la personnalité de sa partenaire pour se focaliser davantage sur un contentement égoiste: l’appréciable sensation d’aimer.
Je ne pense pas, mais je m’avance, que Yome décrive là une peur qui le paralyse et l’empêche d’aller vers l’autre, mais plutôt la crainte que, une fois allé vers l’autre, on réalise qu’on l’a fait uniquement pour sentir ce petit picotement.
En tout cas je connais ça pour l’avoir vécu… donc 😉
Yann « si tu ne m’aimes pas je t’aime, mais si je t’aimeuuuuuu… » (un bon point à celui qui complète lol)
« il me propose « innocemment » d’aller prendre un dernier verre chez lui et « innocemment », j’accepte. Forcément après, assis sur le même canapé, collés l’un à l’autre, les lèvres se rapprochent et voilà. »
Ah oui ? Je suis heureux que ca te plaise…
Nina > « J’avoue que j’ai du mal, je meurs d’envie de noyer le héros tellement il m’énerve. » > c vrai que n’importe qui s’en sortirait mieux à sa place ! c exaspérant la connerie parfois !
je ne sais pas où tu en es mais à la fin c plus supportable car l’intrigue devient vraiment cool et lui plus humain !
Et bien tu sais quoi ? Lire ton article m’a fait vibrer également… lol… J’ai moi aussi besoin de ces moments… et je dois dire que le manque de tendresse, de moments intenses (pas sexuellement parlant), de réelle complicité, de découverte… me manquent… Je rêve d’une fille à l’aise avec elle, avec sa vie, qui serait prête à découvrir mon monde, à qui je pourrais montrer Aix, Toulouse ou la normandie comme je les connais, qui pourrait juste m’écouter lui raconter des histoires d’elfes, de nains, de chevaliers jusqu’à ce que j’ai la gorge dessechée, de rester dans les bras l’un de l’autre, les yeux fermés, à savourer ces moments… pouvoir m’endormir avec elle dans les bras. Bref, j’ai envie d’aimer et d’être aimé…
Ah… l’amour…
Merci Nina pour cette touche de sensibilité en ce froid mardi.
Ceci dit le probléme des gens qui sont amoureux du sentiment d’êrte amoureux fait qu’ils peuvent etre amoureux de plein de gens et que l’objet de leur affection peut changer d’un coup de vent…
BOn vivement que mon pc soit réparé car ence moment plus de MJA au taf j’arrive pas a me connecter a mon blog… j’vais venir faire mes articles ici moi….
Moi qui avait un super article sur la fin de sex and the city comme quoi beauté et bonheur et perfection ne vont pas forcement de paire….
Ce qui est vraiment bien dans le célibat, c’est la liberté, sans témoins… on n’est pas jugé
ainsi le matin, je me brosse les dents sous la douche (pendant que le shampoing agit) et le soir quand je soulage ma vessie… optimisation 😉
A mon avis, ca arrive a grand pas parce que tu es prete, tu sais ce que tu veux. Sinon, comment fais-tu pour exprimer par les mots mes plus profondes pensees ? C’est extraordinaire … Nous sommes des fleurs bleues en fait.
Plus je lis, je vis, plus je constate que pour beaucoup de personne l’amour est uniquement le sentiment de passion qui accompagne les nouvelles aventures.
Pour beaucoup le plaisir de la séduction, la découverte de l’autre, les petits jeux de regards sont ce qu’ils nomment « l’amour ».
Et bien peu voient dans une relation stable autre chose que la monotonie, l’ennuis, la perte des jeux de séductions.
Cependant je trouve bien plus beau, ces sentiments qui lient deux êtres au quotidiens, dans les bons comme les mauvais moment. Qui affrontent ensemble la vie.
Bref, j’ai peur que l’on perde le plaisir (et les déplaisirs) de la vie de couple au fil du temps qui passe. Avec l’accélération de nos vies, l’instabilité de notre avenir professionnel, la rapidité des communication via Internet…
Finalement quelle place pour lamour dans notre société ?
Toi aussi apprends a déchiffrer le virgulien…
J’ai plus de PC a la maison et au taf j’arriver pas a faire de mAJ… mon article est planté sur word..
Rha!! Ca déconne. Je le refait.
« il me propose « innocemment » d’aller prendre un dernier verre chez lui et « innocemment », j’accepte. Forcément après, assis sur le même canapé, collés l’un à l’autre, les lèvres se rapprochent et voilà. »
Y a un bug ou quoi???
Bon, alors je disais que c’était à ce moment précis que commence le rêve de tous les hommes.
L’amour c’est ma bicyclette.
Mais mon pere m’a jammais apris a faire du velo…
Dis tu m’apprendra Nina? Promis?
Nina: Oui, c’est vraiment agréable d’aimer et d’être aimé, de pouvoir partager des moments ensemble et qu’on ne peut pas partager avc quelqu’un d’autre… Bouh, plus j’en parle, plus j’en ai envie! 😛
Tout à fait… ça me fait la même chose
Nina: Oui, c’est vraiment agréable d’aimer et d’être aimé, de pouvoir partager des moments ensemble et qu’on ne peut pas partager avc quelqu’un d’autre… Bouh, plus j’en parle, plus j’en ai envie! 😛
Tout à fait… ça me fait la même chose
« future meilleur amie de Gauthier et moi (elle est pas au courant mais cest comme ça) » : pourquoi elle n’est pas au courant et pourquoi future?
« ne pas mettre mon chapeau ce jour-là, on ne voit pas bien mes yeux » : t’inquiètes pas pour çà, on les voit quand même. 😉
« fallait toujours que je sois amoureuse pour pouvoir rêver en cours » : tu n’avais pas de problème pour suivre les cours? C’est justement, en partie, pour çà que j’évitais de tomber amoureux, je me disais qu’avec une fille en tête, je ne pouvais plus avoir le bac ou le diplôme convoité.
« Un gars qui me fait rire, un gars qui me fait vibrer » : je crois que tout le monde recherche la même chose, on se demande pourquoi c’est si dur à trouver. A moins qu’on ne sait pas le voir, et çà, çà fou les boules.
« cela voudrait dire que chaque individu ne peut vivre potentiellement quune seule belle histoire » : pourquoi? je pige pas ton raisonnement là.
« C’est un curieux parallèle, ça ! 😛 »
ouais… ca voulai juste dire que l’amour c’est ce qui me fait avancer. Malheuresement, personne nous apprend vraiment comment s’y prendre.
Du coup je passe plus de temps a courir derriere ma bicyclette, ou a me faire poursuivre, que dessus…. et je te parle pas des chutes!!
T’a pas l’air de pouvoir m’aider…. tans pis.
Peut etre que Go-Go sera plus utile? :;
Arf… Amusant, mais Ô combien réaliste, cette envie de la sentation « d’amour », même sans objectif précis.
Pour pousser le bouchon du vioc’, c’est effectivement, après une vie bien remplie et bien ordonnée, l’envie qui reste…
En effet, pouvoir profiter de ce plaisir de « plaire » et d’aimer, sans les « *mm*rd*s » qui arrivent avec, arf…
Car foutre en l’air tout un ordonnancement de vie, pour ce plaisir là, laisse à réfléchir plus d’une personne… Arf…
L’Papy_ki_préfère_aujourd’hui_encore_la_tendresse_raisonnée_à_l’amour_qui_brule_arf……..(Vive l’expérience :-))))) )
c vrai qu’on apprend.
mais j’ai asussi l’impression qu’on s’insensibilise (je sais pas si c francais, sino on a ka dire ke c grec) et du coup on perd en spontaneite.
tu te donne plus autant qu’en t’a bcp souffert… trop peur de soufrir a nouveau…
pour se qui est de draguer, seduire, rendre accroc… ah ca oui j’ai appris, pour le reste, tintin!
>J’ai parlé avec un jeune homme en couple depuis longtemps
>aujourd’hui et on s’accordait à dire que le célibat comme le
>couple ont des avantages et qu’on enviera toujours un peu ce
>que l’on n’a pas.
D’ou l’intérêt de vivre par procuration aussi, arff…
>Mais je vois pas en quoi la tendresse est contraire à l’amour… :
Ce n’est pas antinomique, simplement, tu viendra me revoir si au bout des fameux 7 ans, tu as toujours de l’Amour comme au plus beau jour. La chimie nous prouve l’impossibilité de cela, c’est le pourquoi de l’intérêt de la tendresse. S’il n’y en a pas, dès que le feu de la passion se calme, il faut changer de partenaire.
>/ Je préfère avoir l’amour avec quelqu’un qui me rend
>heureuse (et que je rends heureux, of course) plutôt que de
>me contenter d’un homme qui sera certes tendres mais que >je n’aimerai pas vraiment.
Cela n’a rien à voir, on ne peut se consumer éternellement pour la même personne (sauf s’il y a une frustration qui l’entretient, mais c’est douloureux à vivre)…
C’est tant mieux aussi, car lorsque l’on se consume, les décisions prises sont rarement raisonnables, arf…
Quand j’écris « amour », c’est passionnel, donc limité dans le temps…
>J’ai besoin de vivre les choses à fond. Mais amour ne rime
>pas avec sentiments extrêmes pour moi. L’amour, c’est aussi
>se supporter au quotidien, ne pas s’agacer des défauts de
>l’autre, être là aussi dans ls mauvais moments… L’amour
>n’est pas tjrs rock’n roll! 😛
Alors c’est la tendresse… Car l’amour lucide tel que tu l’écris au dessus, n’existe pas, arf…
C’est pour cela que bien des couples explosent, car il manque à l’un des partenaires, le feu de la passion…
L’Papy_heu…Passion…Heu…Il_y_a_Aouuuuuuuuuuu…Allo???_Germaiiiiine…Mets_ton_sonotone_et_vient_parler_amouuur_avec_moi…Germaiiiiiiiiiine…Pffffffffff…. :-))))
En accord avec le papy.
L’amour passionel ne peut survivre en couple stable.
Bien sur avec des couples qui se déchirent, se refont ect oui.
La gestionn devient… Comment mettre un peu de piment et de passion sans faire chavirer le paquebot ! 🙂
je sousigné etc… lol
Thom…
Courage, la vie de couple c’est exactement la description donnée ici, je sais de quoi je parle, 7 ans de couple, mariée depuis presque quatre mois, mais la vie de couple c’est aussi un combat permanent contre le laisser aller et la routine…..