Le sexe à l’hôpital : info ou intox? (volume 2)

Par Emma

Voilà la suite de l’article d’hier. Après avoir démystifié l’image de l’infirmière-chaudasse (pleurez pas les mecs je sais c’est dur à avaler) je vous parle aujourd’hui d’une réalité que je ne peux nier : oui il y a des histoires de cul à l’Hôpital…

            Mon premier article vous narrait mes relations difficiles avec l’amour et tout ce qui va avec. Si vous l’avez lu, vous aurez donc remarqué que j’ai eu une liaison amoureuse avec un collègue infirmier. Et même si je ne mets pas notre relation sur le même plan que d’autres histoires plus crues, nous avons quand même fait l’amour dans la salle de repos et dans la salle de réunion du service… (ben on s’était débrouillé pour faire des nuits ensemble…). Souvenez-vous de mon article… vous voyez le sale con TMM (Très Mal Monté pour les connaisseurs lol) à qui je veux aller régler ses comptes ? Ben encore un infirmier… pas un de mes collègues directs, il travaille dans le secteur d’à côté. Avec lui je n’ai jamais rien fait à l’hôpital, il n’a été qu’un « coup pour rien » en qui j’ai voulu croire pour m’aider à oublier mon ex. Echec sur toute la ligne… ! et puis dernière nouveauté, il paraît qu’un charmant jeune homme infirmier lui aussi dans un autre secteur ma trouve charmante… A suivre ! Bref, voilà pour ma part. Parlons maintenant de mes collègues ! (gniark gniark gniark).

            Disons que c’est plutôt calme à notre niveau… Je peux tout de même signaler une relation croisée : Un de mes collègues (nous l’appèlerons B) sort depuis 3 ans avec une infirmière du secteur d’à côté (nous l’appèlerons V). C’est une histoire de « je t’aime moi non plus » assez compliquée. Bref, à une époque où ils étaient séparés, V est vaguement sortie avec TMM. Je récapitule : B sortait avec V qui a rompu et qui est allée avec TMM qui a rompu et qui est allé avec moi, et là ben moi j’ai rompu au moment où B et V revenaient ensemble. Vous suivez ?

            Une autre relation à la « fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis », un de mes collègues infirmier et l’une des 2 assistantes sociales du secteur, ensemble depuis plus ou moins 2 ans, mais bon, avec eux on a un peu de mal à suivre !

C’est à peu près tout pour mon service, il y a bien quelques rumeurs de temps à autres, mais rien de vraiment étayé par des faits réels, rien à prendre au sérieux. Au niveau de l’Hôpital, par contre…

            Là, les histoires de cul au fil des années et des pavillons, il y en a en-veux-tu-en-voilà ! Difficile de tout vous raconter, surtout que je ne suis trop « récente » pour être au courant de toutes les sauteries historiques de mon établissement. Mais je vous dois bien un petit aperçu !

            La dernière anecdote croustillante en date remonte à l’an passé. Posons le cadre : notre hôpital a explosé avec AZF, nous étions donc (on a réintégré il y a juste 3 semaines) en location sur 3 étages d’un hôpital appartenant au C.H.U. La surveillance classique est assurée par les agents de sécurité du C.H.U, disposant d’un PC sécurité et de caméras judicieusement disposées. Putain de caméras !! Un rapport est un jour remonté à notre direction pour préciser que des images de 2 soignants avaient été tournées dans l’escalier de secours. Pourquoi un rapport me direz-vous ? Parce que ça parlait pas trop clinique et recherche diagnostique dans les escaliers… d’ailleurs, on ne parle pas la bouche pleine…

            Ensuite, il y a un pavillon réputé pour être quasi boite à partouze ! Je te chope, je la chope, il me chope… notamment un aide-soignant affamé qui pécho tout ce qui passe à sa portée, stagiaires y compris ! C’est le pavillon qui détient le record de divorces pour cause de sexe entre collègues ! Je pense quand même que le travail dans ce service étant peu gratifiant et moyen intéressant, le sexe et la drague sont une roue de secours…

 

            Voilà, il y a bien sûr d’autres histoires, mais je vais pas non plus vous étaler la vie privée de mes collègues (quoi c’est déjà fait ??!).

Peut-être que le milieu difficile qu’est un hôpital majore et excite la séduction, passer par des moments difficiles peut « encourager » à aller chercher un certain réconfort ou à décharger ses émotions d’une façon ou d’une autre, mais je pense très sincèrement que dès que l’on mélange des hommes et des femmes, on prend le risque que des histoires naissent entre eux, et ceci dans tous les milieux professionnels.

            Donc, au final, thèse, antithèse, synthèse, je vous dit que NON, l’hôpital n’est pas un baisodrome !!! Non mais !

50 réflexions sur “Le sexe à l’hôpital : info ou intox? (volume 2)

  1. On devrait écrire un sitcom rien que sur les amours hospitaliers!!! J’en ai de belles à raconter, aussi, mes parents en discutent à table et j’en apprends de ces choses! Même que mon père, une fois, il a fait exprès d’entrer dans une pièce pour faire un examen alors qu’il savait très bien que la doctoresse et l’infirmières se roulaient des pelles monstrueuses (oui, dans l’hôpital de mes parents, y a plein d’histoires entre filles, hop, rajoutons un peu de fantasmes).

    J’aurais jamais cru ça de mon papa… Mais il a dit l’autre jour à mon chat d’aller se faire enculer pour se calmer alors…

  2. Ouaip, et bien mon ex étant interne en chirurgie, j’en connais un rayon sur l’hôpital.
    C’est comme partout, il y a des histoires de coeur, des histoires de cul, mais elles sont plus nombreuses du fait du contexte difficile du mileu. Eros et Thanatos…
    Sans parler de la proiscuité, des nuits, des heures passées à l’hosto. Quand ça monte à 3 gardes par semaine, faut bien passer le temps, j’ai envie de dire :/
    Quoiqu’il en soit, mon ex est sorti avec 3 nanas depuis la rupture, toutes rencontrées à l’hosto dont 2 infirmières. Bizarrement, depuis qu’il est interne, il intéresse des nanas qui le dédaignaient avant (quand il n’était que « simple » externe). Loin de moi l’idée de dire que toutes les infirmières sont vénales, mais ça existe franchement…
    ‘fin bon, il m’en reste un poil d’amertume de cette histoire.

  3. S’il y a un point sur lequel je pensais être claire dans l’article et que je m’en vais vous repréciser, c’est justement de ne pas faire de généralités!!!!!!!!!!
    Et comme le dit très bien Banana, s’il y a un peu + d’histoires der cul chez nous qu’ailleurs, il y a peut-être des explications à chercher du côté du temps passé à l’Hôpital et du temps plutôt pas facile tous les jours…
    Mais par contre, les infirmières vênales, peut-être, ya des salopes partout!

  4. Emma > « je réfute toujours la généralité de nues sous sa blouse » : on n’a jamais dit que c’était général, on a dit que çà existait, et pas qu’une seule personne sur 1000. 🙂

    Grenouille Bleue > « Ne me remercie pas, c’est tout naturel 😉 » : j’ai déjà trouvé du charme chez deux femmes « forte ». Tu oublies que le poids d’une personne peut varier. Tu peux tomber amoureux d’une femme mince à 20 ans, et te rendre compte qu’elle n’est plus si mince que çà après une 10eme d’année passé à ses coté. L’inverse peut être vrai aussi. L’une des deux femmes en question à perdu beaucoups de kilos, et aujourd’hui elle est rentré dans la « norme », elle a gagné encore plus en charme. Si le visage d’une personne te plait, tu vois moins son « poids », c’est ce que j’apelle le charme.

    Les goûts et les couleurs … 😉

  5. Emma >
    « Vous suivez ? » : oui, mais la prochaine fois utilise des pseudo bidon plutôt que des lettres, c’est plus facile à suivre. 😉

    « je vous dit que NON, l’hôpital n’est pas un baisodrome » : drole de conclusion, puisque tu « avoues » toi même avoir eu des relations dans l’hopital et avec le personnel de l’hopital. Plus les histoires de tes collègues. A présent tout dépend de TA définition du mot baisodrome. C’est quoi d’ailleurs TA définition?

  6. Ah merci, ca donne vraiment pas envie de tomber malade.

    Je dois dire que cet article m’horifie… Je crois que je vais faire des cauchemards!

    Dire que dans les hopitaux ça baise plus qu’autre part… C’est je pense très discutable. Enfin moi ce que j’en dis …. c’est que ça m’horifie 😉

  7. Faut que tu te rendes compte que tu viens de casser le rêve de pas mal de monde. Les soubrettes t’en connais aussi? Histoire de compléter ton oeuvre de destruction.

  8. Ca baise dans toutes les professions, même à la Poste!! 😉 (private joke pour Gaugau qui n’a jamais forniqué à la poste, précisons).

    Je pense que l’infirmière est une figure rassurante, je pense que c’est un reste du complexe d’Andromaque : elle nous rappelle notre maman qui nous soignait quand on était piti…

    (quoi, je vous traumatise???)

  9. Ben, pour le moment, pas de plombier, ce sont les gars de la chaudière et s’ils pouvaient avoir la moitié de ton pouvoir de séduction, mon chéri, je serai déjà heureuse parce que là, pffff!

  10. j’ai un pouvoir de séduction moi, bah c’est nouveau ça!
    je peux voir à travers les vêtements ou ouvrir des soutient-gorges rien qu’en les regardant

  11. Oui, mon chéri, tu as un pouvoir de séduction : il suffit que tu me regardes dansles yeux pour que j’ai envie d’enlever tous mes vêtements!! 😉

    J’avais de l’eau chaude, David, mais très peu, ça fait deux mois que c’est super galère de se doucher…

  12. Moi je pense qu’il faut respecter le dicton « No zob in Job » enfin après chacun faitce qu’il veut…
    Mais Emma, tu n’as pas parler des relations soignant/soigné qui peuvent être bizarre parfois dans le milieu hospitalier?!

  13. Je suis assez d’accord avec toi Zibro mais des fois…

    Je « connaissais » une femme qui était infirmière et qui a été virée après avoir été retrouvée à califourchon sur un patient paniqué qui ne lui avait rien demandé…

  14. Nina>Ah ah ah ah ah! ça c’est de la bonne anecdote! mais si ça se trouve, elle n’était pas à son premier essai…
    Nico> ben quoi, c’est vrai qu’elle est ravissante Emma, non?

  15. Mais non Nina, ne t’inquiète pas, il y a encore plein de jeunes et beaux mâles qui seraient prêts à se damner pour toi! 😉
    Au fait, ça tient toujours l’apéro des lecteurs pendant ta tournée en Bretagne?

  16. « je vais pouvoir prendre une douche chauuuuude ce soir » : attends un peu avant de crier victoire trop vite. Si cela se trouce le ploubier va te faire le coup de la « pièce qui manque », rien que pour le plaisir de te revoir demain. 😉

  17. Stef >> La rondeur peut effectivement avoir ses atouts, ce qui est la raison pour laquelle j’avais pris soin de choisir un poids pour lequel on peut réellement parler de souci médical (120kg+).

    Mais oui, on peut trouver la beauté chez les potelées, la brouette chez les rondelettes, la douceur chez les mottes de beurre, et la baise chez les obèses.

    Je suis un poète qui s’ignore.

  18. Grenouille > « Je suis un poète qui s’ignore » : oui, je vois çà. Comme quoi, il n’est jamais trop tard pour se découvrir des talents cachés. 🙂

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