FAI, c’est l’ennui

La Nina 2.012 a des priorités dans la vie du genre : voyager. Partir, partir… J’ai trop attendu pour voir le monde, enough is enough quoi ! Sauf que bon, si les voyages forment la jeunesse, ils creusent le compte en banque. Bref, il me faut des sous donc haro sur les dépenses inutiles. Relevé de compte bancaire, étudions ça de près. Déjà, je me félicite d’être passée chez B&YOU, ça me fait facile 50€ d’économie. Mais je tourne, je vire : entre mon loyer, mes impôts (mensualisation powaaaaa), électricité, Internet, téléphone, salle de sport, spotify, le nouvel obs, mes … Continuer de lire FAI, c’est l’ennui

La carte de visite, le Graal ultime

Dans le joyeux monde du marketing digital, on joue beaucoup aux chaises musicales et les employés embarquent et débarquent à toute vitesse. Trop vite pour que l’on suive en tout cas. Ainsi, il arrive régulièrement qu’en rendez-vous client ou presta, une personne rougisse légèrement à l’heure des changements de cartes de visite « je viens d’arriver, j’en ai pas encore… » Pour ma part, j’ai un léger problème relationnel avec les cartes de visite, j’oublie toujours de les donner mais passons. J’aime cependant bien ce petit rituel de la carte de visite car aujourd’hui, en obtenir de le part de son entreprise … Continuer de lire La carte de visite, le Graal ultime

Baise ton patron

L’autre jour, je vous parlais de miss épilation au travail d’Enzo. Depuis, elle en a fait quelques unes de belle dans le genre « Hihi ranafout! » et ça me fout en colère. Quand tu vois des connasses pareilles salariées qui s’en foutent ostensiblement  et des gens motivés au chômage, j’ai envie de hurler aux nuages noirs d’orage « il y a quelque chose de pourri dans ton monde, travail ! » (en vrai, je ne crie rien aux nuages mais je regarde beaucoup de telenovelas en ce moment, ça m’apprend la théâtralité). Lorsque j’ai préparé le fameux article sur miss Épilation, lors de ma … Continuer de lire Baise ton patron

De l’obsolescence du niveau d’incompétence

J’aime bien les titres pompeux, réminiscence de ce temps où j’étais étudiante chercheuse (ça me manque). Vous connaissez certainement le principe de Peters, celui qui dit que chaque salarié progresse jusqu’à atteindre son point d’incompétence, salarié qu’on range généralement dans le management, là où il est de fait le moins nocif (un jour, on réhabilitera le management j’espère). Principe qui nous permet de nous moquer de notre manager si on l’aime pas. Or depuis quelques temps, j’ai noté un phénomène troublant : ce point d’incompétence n’existe plus ou plutôt on ne nous laisse plus l’atteindre. Regardez autour de vous dans … Continuer de lire De l’obsolescence du niveau d’incompétence

Remplacer le besoin par l’envie

Est-ce le mauvais temps ? Cette pluie incessante qui nous rince depuis des mois et des mois, ne nous offrant que quelques jours de répit ? Toujours est-il que je ressens comme une tension, une grande envie de rupture entre les salariés et les entreprises. Entre les sphères dirigeantes et les sphères salariales, ça passe plus très bien. Je vous propose donc une petite trilogie d’article sur le sujet, histoire de. Quand on était petit, on nous demandait toujours quel métier on avait envie de faire plus tard. Moi, selon les jours, je répondais écrivain, architecte, archéologue, prof, coiffeuse ou … Continuer de lire Remplacer le besoin par l’envie

Une petite manucure au bureau ?

Avec mes amis, de temps en temps, il nous plaît de nous offrir une petite conversation mail. Ainsi, un beau jour, Enzo nous interpelle : une des filles de son open Space s’epile… Au bureau… Oh mon Dieu ! Pour les chanceux qui ne travaillent pas en open Space, je vous explique un peu l’ambiance : on est plusieurs dizaines dans un même espace de travail, il n’y a aucune cloison entre nous (on n’est pas aux States) et selon où tu es placé, tu peux avoir la Terre entière qui mate ton écran. Donc youporn, tu oublies de suite. … Continuer de lire Une petite manucure au bureau ?

Fuis (en avant) et ne te retourne pas

Mercredi soir, dîner entre Ploufs aux Bonnes Soeurs, resto que je recommande au passage. On reparle de la soirée apocalyptique où l’une d’entre nous (enfin, elle a pas été réinvitee depuis) avait claqué la porte car on ne lui donnait pas toute l’attention qu’elle estimait recevoir et, telle la St Bernard que je suis, je lui avais couru après pour tenter de calmer le jeu (échec total). Et Lena de me dire : »ça m’étonne pas que tu y sois allée, tu étais dans une fuite en avant ». Ce que j’aime chez Lena (entre autre chose), c’est qu’elle sait mettre le … Continuer de lire Fuis (en avant) et ne te retourne pas

Cherche CM-graphiste-développeur-cracheur de feu

Si vous trainez sur Twitter, vous voyez régulièrement passer des offres d’emploi qu’on RT tous avec élan en espérant une réciproque le jour où nous, on en passera une. Ces annonces concernant essentiellement les travailleur du digital, je fronce parfois les sourcils face aux intitulés ésotériques de certains postes et pour cause. Vous cherchez un mec pour trois postes ? Ce que j’aime dans notre nouveau milieu, c’est qu’il pullule de nouveaux métiers et on se retrouve avec 10 noms différents pour un poste similaire. Du coup les termes chef de projet ou community manager recouvrent tout et n’importe quoi. … Continuer de lire Cherche CM-graphiste-développeur-cracheur de feu

Ce que je sais de vous

J’aime comparer la vie à une trajectoire. Nous sommes tous une trajectoire et nous nous croisons, en parallèle ou en perpendiculaire. On se croise, on prend conscience de l’existence de l’autre. Ça dure un instant, un mois, une vie. Et pendant cette coexistence, aussi fugace soit-elle, on saisit parfois malgré soi des bribes de cette vie. Début juillet, je suis au Pays Basque avec mes parents (bientôt chroniqué sur week end sac à dos, faut juste que je me bouge les fesses quoi) dans un ravissant gîte tenu par un couple d’une soixantaine d’années. Ma mère, elle est comme moi, … Continuer de lire Ce que je sais de vous

Choisir, c’est renoncer

Johann, réunion du 17 juillet 2012 Il y a des phrases qui vous frappent, comme ça, qui retentissent en vous tel un coup de tonnerre et vous décroche de la conversation. À peine les mots ont-ils pris leur envol que vous les saisissez pour méditer dessus, quitte à ne pas écouter ce qui suit. En général, ce qui suit vous concerne et vous vous sentez un peu con quand raisonne soudain un « n’est-ce pas Nina ? » que vous ne raccrochez à rien. C’est ainsi que certains furent mutés à Tulsa.* Mais revenons à cette sentence puissante. Plus qu’un slogan de … Continuer de lire Choisir, c’est renoncer