Quoi de mieux pour une phobique de la chute que de faire de l’accrobranche ? Dimanche, je me suis donc rendue avec Anaïs au Port aux cerises (oui, le nom est cool) faire de l’accrobranche. Même pas peur !
Après avoir un peu galéré pour trouver et s’être légèrement demandé si le parc était toujours ouvert vu que l’entrée avait un doux air de parc fantôme mais on arrive finalement à bon port. On nous donne une charlotte (charmant), un casque et un baudrier, je me sens au top de ma sexytude. Après le briefing, on montre au monsieur de l’UCPA qu’on fait bien comme il nous dit : on ne détache jamais les deux mousquetons ensemble, on croise les ouvertures, on clippe les mousquetons là où y a le scotch rouge. Le scotch bleu, c’est pour la poulie tyrolienne. Ok, ok. Une petite échelle et une tyrolienne plus tard, on est lâchés dans la nature.
Premier circuit : le circuit vert, celui de la découverte ou de l’échauffement. Je gère bien sauf un cylindre où faut passer à quatre pattes et qui me tue le genou qui n’avait pas besoin de ça. Mais bon, tout va bien, je peux marcher sur un fil à 3 mètres de hauteur sans frémir. Huhuhu.
Allons donc vers le sentier bleu, le sentier « sensations » qui se termine par une tyrolienne de 220 mètres qui traverse le lac. Mmmmm, prometteur ! D’abord une échelle suspendue, je m’en sors super bien, je la fais même pas tourner. Mais c’est le seul truc que j’ai bien géré. Premier atelier : il y a un disque noir, faut mettre le pied dessus et se laisser glisser. Gneeeee ? Anaïs échoue, je tente assise et je me retrouve bloquée en plein milieu, une corde me cisaillant le cou. Je me tracte jusqu’à l’arrivée. Atelier suivant, une boule en corde sur laquelle il faut s’asseoir, je m’élance et crap, je me retrouve bloquée au milieu. En m’harnachant, je me suis emmêlée dans le fil qui permet de rapatrier la boule. Je me rétracte jusqu’à la plateforme de départ mais je n’ai finalement plus de force, je n’y arrive pas. Heureusement, il y a une fille derrière nous qui me ramène. Je me démêle le barda et arrive sur la plateforme suivante mais mes bras sont cramés et je dois… Monter je échelle, Ahahah. Aux deux-tiers, je sens plus mes bras, je décide donc de redescendre et ce qui devait arriver arriva : je tombe de l’échelle.
Heureusement je suis solidement harnachée et je me retrouve à pendouiller dans le vide, me demandant si je vais avoir des bleus à cause de mon harnais. Alors que je cherchais comment remonter sur la plateforme, un mec de l’UCPA vient me délivrer rapidement. Ça, ils sont nickels, ils patrouillent très régulièrement donc j’ai même pas attendue 2 minutes avant d’être ramenée à terre. Fin de l’aventure pour moi, je suis Anaïs d’en bas. Après un pique-nique, elle repart jouer dans les arbres, je pique un roupillon dans le parc. J’ai eu une très sale semaine, je crois que j’ai somatisé plus que je ne pensais.
Bref bilan de l’opération : une certaine déception et une blessure au cou. Des que je me suis retapée, je cours ré essayer. J’aime pas rester sur un échec…
Si tu n’es pas contre d’autres camarades, ça me tenterait bien de tester celui-ci la prochaine fois !
Oh ben tu es le bienvenu ! Je vais voir avec Anaïs quand on y retourne, en septembre au plus tard.