planquer micros et caméras dans les chambres à coucher pour savoir comment les Français baisent. Toi aussi, attire les pervers de google !
Moi,j’aime bien ce genre de grande enquête de société car elle atomise pas mal de préjugés. Par exemple, il était de bon aloi de s’indigner sur le fait que les jeunes ont une
sexualité de plus en plus jeune, damned ! Finalement, la perte de virginité est statistiquement toujours à 17 ans. Quand on sait qu’il y a 50 ans, l’âge moyen de ce déflorage était de 20 ans. 3 ans en 50 ans, c’est limite anecdotique. Hé oui, les ados, ils se la racontent mais finalement, rien n’a changé ! Par contre, on se rend compte que les hommes sont de sacrés fanfarons : alors que les femmes annoncent 4 à 5 partenaires dans une vie, les hommes sont autour de 11 à 12. Alors soit les coïts entre hommes sont beaucoup plus répandus qu’on ne le croit, soit y en a qui mentent. Les statisticiens aiment nous expliquer que les femmes baissent un peu le nombre de leurs partenaires alors que les hommes le gonflent.
Bon, je m’abstiendrai de commenter les chiffres car, finalement, je trouve qu’il n’y a pas grand-chose à en dire si ce n’est que peu de changement en 15 ans. Et je trouve que ça
referme une fracture que l’on pose systématiquement entre ados et adultes. On a l’impression que nos jeunes sont plus dépravés de nous, qu’ils parlent sexe comme nous de la météo. Mais c’est sans doute qu’on a la mémoire courte. Moi, quand j’avais 12 ans et durant une grosse part de mon adolescence, j’écoutais Love in Fun, je connaissais le sens des mots fellations, masturbation ou sodomie avant même d’avoir roulé ma première pelle. Pourtant, aujourd’hui, je suis une femme équilibrée à la sexualité épanouie et assumée. Ce n’est pas parce que j’ai grandi en écoutant tous ces discours sur le sexe que je suis une dépravée. Bien au contraire : oui, c’était sans doute trash mais à force d’entendre tous les soirs « tu fais ce que tu veux tant que tout le monde est consentant et surtout mets un préservatif ! », j’ai appris la base du safe sex. Aujourd’hui, j’ai même l’impression que les jeunes n’ont plus d’espace de discussion sur le sexe. Ils en parlent entre eux mais quand on a 16 ans et qu’on n’a pas ou peu expérimenté la chose, il est difficile de conseiller ses amis. Alors, il y a Internet, les blogs et les forums mais on ne sait pas quelle info ils vont trouver. Je pense que certains conseils peuvent faire plus de dégâts qu’autre chose…
Enfin, « les femmes avouent avoir 4 partenaires dans leur vie ». 4.4 exactement. Une blogueuse m’a fait remarquer que ça ne voulait rien dire en soi et elle a parfaitement raison. Si aujourd’hui, tu me demandes combien de partenaires j’ai eu dans ma vie, dans la mesure où je n’ai que 26 ans et que je suis célibataire (enfin, je suppose), sûr qu’il y en aura au moins un de plus. Même que la voyante de l’autre jour, elle m’a dit que j’aurai d’autreS relationS après celle que j’avais mais qui apparemment est terminée donc ça suppose que… Parce qu’évidemment, vous interrogez une petite jeune de 17 ans qui vient de perdre sa petite fleur, elle vous répondra un. Y a les chanceuses ou pas (gros débat) qui sont toujours avec leur amoureux de leurs 17 ans et qui n’ont donc connu qu’un amant. Et puis, la réponse, la vraie,on ne peut la donner que sur son lit de mort. « Alors, mémé, combien d’hommes as-tu connu ? Houuuuuuuuuuuuuuuuu… Je sais plus ! ». Damned ! Par ailleurs, doit-on compter tous les partenaires ou ceux qui ont un tant soit peu compté ? Non parce que si on ne compte que ceux-là, ben, je suis beaucoup plus proche de la moyenne ! D’un autre côté, un nombre élevé de partenaire ne veut pas nécessairement dire que je suis une fille facile ou une salope. Ca veut juste dire que j’ai pas trouvé mon only one. Si jamais je le trouve.
Décidemment j’aime beaucoup tes articles Nina ! c’est un plaisir de te lire !
bonne journée =)
Voilà un article comme je les aime !
Ca parle de cul, sans tabou, et ça reste objectif.
Dans le reportage que j’ai vu à la télé, j’ai cru comprendre que les femmes, en général, ne donnaient que le nombre de partenaires qui avaient réellement compté, en oubliant les « coups d’un soir », alors que les hommes faisaient l’inverse. Ce qui expliquerait la différence de nombre de partenaires entre les hommes et les femmes…
M’enfin bon, vu que satistiquement, les stats sont fausses 😀
Bref. Certains jeunes voient la sexualité comme dans les films porno : pénétration, sodomie, ejac faciale.
Ceux là déchantent vite lorsqu’ils découvrent le sexe « en vrai », et finissent souvent frustrés.
D’autres jeunes sont, heureusement, plus terre à terre, et savent « encore » faire la part des choses.
Perso, j’ai été puceau jusqu’à 20 ans passé, et je n’ai connu qu’une seule partenaire, que j’ai épousée. Et j’en suis fier !En gros, je suis absolument pas dans les stats 😀
salut! Nam tu crois que les jeunes éduqués sexuellement par la pornorgraphie sont frustrés après un vrai rapport?? j espère que non parce qu une scène de porno ca peut faire bander, mais de la a faire rêver, brrr ca fait froid dans le dos.
Nina, je crois oui que tu as oublié ce phénomène de société : quand avec les infirmières on faisat des petites enquêtes il y a 10 ans, 2 ou 3 élèves de 6ès avaient vu un film de Q. Aujourd’hui, ils en ont tous vu un au moins, filles compris. Et je crois que ça risque d’influer méchamment sur leur comportement sexuel, ils risquent de s’ennuyer, tous ne pourront pas faire la part des choses (« ah bon, tu veux pas baiser à 3, oh toi, c’est juste 13 cms? etc etc…)
Mais tu le trouvera ton « only one » tout le monde mérite de le trouver !!
Le prochain, pense juste à lui coudre son téléphone sur loreille (il naura plus dexcuse, si jai bien compris) Par contre, tu va peut-être les faire « un peu » fuir Mais cest un risque à prendre 😉
Meuh à toi !!
PS : l’image du jour est très étrange… Elle sort d’où ?
Ce que je voulais dire, c’est que certains jeunes d’aujourd’hui coirent (et non pas croivent) que la sexualité dans les porno
correspond à la « vraie » sexualité.
C’est dans ce sens là qu’ils sont frustrés : ne pas pouvoir faire la même chose que dans les films !
Et oui, toutes les filles :
1 – ne couchent pas directement
2 – n’acceptent pas la sodomie
3 – n’avalent pas
4 – refusent la faciale
5 – refusent les parties à plusieurs
En gros, je rejoint la fin du commentaire de L.Myster
Ben moi ça me choque que des gens, filles ou garçons hein, aient des dizaines de partenaires sexuels.
Tu n’as pas trouvé the only one ? Et alors ? Je suis avec qqun depuis pas mal de temps maintenant, et avant lui, je suis restée seule 2 ans… J’ai pas eu besoin de multiplier les expériences…
« n nombre élevé de partenaire ne veut pas nécessairement dire que je suis une fille facile ou une salope. Ca veut juste dire que jai pas trouvé mon only one. ». Non tu n’es pas pour autant une salope ou une fille facile. MAis ça n’a rien rien à voir avec le fait de trouver le bon ou pas.
Ceci dit, chacun voit midi à sa porte : )
Me revoilàààà ! (non, je n’etais pas morte, mais j’ai eu quelques petits soucis, comme dirait l’autre)
Ce qui m’a le plus fait marrer, dans cette étude, c’est l’analyse qu’on en a faite. En gros, j’ai entendu ça sur plusieurs radios, les femmes se comporteraient de plus en plus comme des haommes en « consommant » (c’est vraiment le mot que j’ai entendu). Punaise, ça craint quand même d’entendre ce genre de truc. Cette façon de rendre caca tout ce qui touche au sexe, d’en faire un truc malsain. Sous pretexte que les femmes auraient plus de partenaires, on consommerait ?
Ca ne leur vient pas à l’esprit de penser que derriere chaque acte sexuel il y a parfois de vraies histoires d’amour, quand bien même elles seraient courtes ?
On va nous refaire le coup de Sex and the City. On baise à tout va, voyons, c’est bien connu !
Je crois surtout qu’il y a encore beaucoup de coeurs tendres, dans la population feminine et masculine de ce pays, et que lorsque l’on couche avec quelqu’un, on se prend souvent à rêver que ça puisse déboucher sur une histoire. Même si on se l’interdit.
c’que c’était bien lovin’fun… *soupir*
c’est marrant de constater qu’une bonne partie de l’auditorat de Fun’ milieu des années 90 se retrouve sur ce blog! Bon sinon pour les stats comme d’hab’ c’est pas tant les chiffres que ce qu’on veut leur faire dire, sachant aussi que ça doit pas être simple de faire la part du vrai entre les vantardises et les « hontes », finalement ce qui change c’est peut etre la liberté de ton simplement?
« Si on tente pas, forcément, le only one ou à peu près, je risque pas de le trouver. »
C’est d’une logique implacable 😀
Mais y’a vraiment besoin de coucher avec si rapidement pour le trouver ? Je crois pas :p
Encore une fois pour que ce soit bien clair, je ne juge pas 😉
Nina « Sinon, je pense que tous les jeunes nés entre 75 et 85 ont écouté au moins une fois Love in fun. C pour ça qu’on est tous là! 🙂 »
Pas moi ! Quoi que, étant né en 85, je devais être limite border line… C’est donc ça qui me manque…
Meuh !!
Je lisais la phrase « les hommes sont autour de 11 à 12 » à mon copain et il m’a dit « bon ben va falloir que je m’en rouve d’autres ! » Lol non bon il plaisante mais c’est vrai que je me rends compte que ça ne veut rien dire ces moyennes en soi ..
Comme tu dis, on entend les jeunes dirent « ouai je l’ai fait à 14 ans » mais finalement c’est toujours 17 ans la moyenne ». Ils veulent nous faire enrager lol
sur l’influence du porno, si bien sur y a des limites (trop jeune, c’est clairement dangereux), pour être provoc je dirai que les dommages sur le plan de la sexualité sont les mêmes que ceux des films romantico-niaiseux contes de fées-disney sur le plan émotionnel, si on voit ça comme une norme qu’on doit appliquer…
moi je fais « vachement » plus de trucs qu’il y a 10ans…sachant que j’ai 24ans , ca compte? héhé
Continuons dans la provoc :
Un colleque me disait ce matin au telephone qu’il n’aimait pas les filles qui couchaient le 1er soir……
et il continuait :
…. parcequ’il faut attendre toute la journee !
je l’avais oubliée celle la !
merci Nina pour ta prose. Ca c’est du vrai Nina :
Du brouettesque « pur jus » on va le dire comme ca !
Pour les stats des hommes, c’est normal qu’il y en ai plus , car on compte aussi quand on jouait à « touche pipi » !
Oui, mais on sait tous que les stat’ sont faites sur un panel « représentatif » de la population… ça dépend du nombre de personnes intérogées et de leur classe sociale, et de leur mode de vie… etc…
je fais pas trop gaffe à ce genre de choses, du genre 4,4 amants dans une vie. Et ben j’espère que ce sera plus !! Et … je me demande à quoi ressemble la tête du « ,4 » ^-^
Je suis votre blog depuis quelque mois environs, et je le trouve très interressant. Très bien écris. Continuez ! 🙂
Ps: visitez le miens ! http://un-aide-soignant.over-blog.org
J’aime bien le principe de demander à mémé sur son lit de mort combien de fois elle a vu le loup ^^
Si ces stats sont réalisées, c’est à visée sociologique mais aussi épidémiologique, afin de modéliser la propagation d’une IST par exemple. Donc si c’est un outil pour chercheur, ce n’est certainement pas un modèle individuellement pertinent. Par conséquent, rien ne serait plus bête (et surtout, triste) que de chercher à s’y conformer.
Sinon, tout à fait d’accord, on surestime grandement l’impact du porno, la faute à une certaine pruderie qui se pare de couleurs plus modernes pour gagner en crédibilité.
Les jeunes d’aujourd’hui comme d’hier sont au courant de bien des choses très tôt, simplement c’est plus reconnu de nos jours car la parole s’est quand même -un peu- libérée.
Et +1 pour Lovin’fun…qui ne m’a pas traumatisé ni dégénéré ni « perverti »!
Bel article, très vingtenaires dans l’esprit. (pas seulement pour le sexe, pour la réflexion autour)
Ah oui le sesque après 50 ans moi n’aussi!
Nina, je crois que j’ai un problème.
Enfin, même plusieurs problèmes …
Déjà, ma virginité, elle a été perdue deux fois: la première versles 14 ans ( oui oui oui) et c’étais un rapport saphique… D’ailleurs, j’ai longtemps cru que j’étais lesbienne …
Puis le véritable rapport avec « ploup ploupl » j’avais 16 ans…
Damned, je ne rentre pas dans la moyenne ^^’
Deplus, 4,4 partenaires ?
Mais j’ai largement dépassé les 30 ^^’
Redamned, j’ai eu mon lot de » coups d’un soir » dans ma jeunesse folle ( et à bonnes moeurs dédiées )
Selon mon copain, je ne suis pas nympho, juste ( copié collé en direct de msn )
moi :tu crois que je suis une nymphomane ?
lui :
mdr
clairement pas
je coris que c’est des histoires d’abandon
tu aime spas être seule
tu n’aimes pas dormir seule
et je suppose que plus jeune tu as dû couché avec de smecs pour dormir avec eux
enfin c’est juste une hypothèse
Du coup, ça y est, je suis dubitative ….
« Bref, derrière le coup de rein, y a déjà un coup de coeur »
Pioutaing’, c’est de toi ça, y’a un copyright ? (oui, je sais, gna gna gna, ça existe pas en droit français…)
jjjjBonjour, j’ai mal géré mon entrée. Donc, on a le doit à plusieurs essais, c’est une bonne nouvelle, mais chère vintenaire, quand on est trentenaire, on apprend à détecter les ondes favorables. L’espoir est là;-))
Et si le fait que l’âge de la première expérience sexuelle n’ait pas gagné en précocité n’était pas déconnecté de la culture porno ?
Dans le fond, cette culture du X qui s’offre à n’importe qui peut engendrer une sorte de stress de la performance qui peut temporairement en refroidir certains.
Les ados-garçons doivent en effet se conformer à différents critères qu’ils sont loin de tous remplir : membre de taille généreuse, érection durable et éjaculation abondante en premier lieu.
Quant aux ados-filles, elles doivent désormais être intégralement épilées, avoir des seins énormes et inertes (merci la silicone), pouvoir prendre deux phallus minimum dans leur bouche (un seul, c’est complètement has been), se faire enduire de sperme sans sourciller (attention, çà pique les yeux, parfois), être juchée sur un étalon tout en supportant un autre partenaire sur son dos (double péné oblige), le tout en suçant le membre d’un troisième, et en masturbant deux autres (« – et je m’appuie où, maintenant ? – parle pas la bouche pleine, salope ! »), sans oublier de pousser des petits gémissements pour montrer tout le plaisir qu’il y a à se faire gang banguer.
On m’aurait annoncé un tel programme à l’époque où j’étais ado, je n’aurais pas été très empressée…;-)