Que faire de ses anciens collègues ?

Ces derniers temps, j’ai eu pas mal l’occasion de retrouver d’anciens collègues, que ce soit Claude de mon premier boulot ou les éternels Simon et Ioulia de TGGP. Parallèlement, dans ma boîte actuelle, on a eu un joli claquement de porte et un autre collègue qui nous expliquait qu’il ne gardait pas contact avec ses anciens collègues car il n’en voyait pas l’intérêt. C’est vrai, ça sert à quoi les anciens collègues ?

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Depuis deux ans et demi que je suis solidement implantée dans le monde du travail, j’en ai croisé des gens. Des gens que j’ai appréciés, d’autre moins. Dès que j’ai oublié à peine la porte franchie pour la dernière fois, d’autres que je revois plus ou moins régulièrement avec plaisir. Par exemple, je déjeune régulièrement avec Simon et Ioulia (plus parfois d’autres de TGGP) même si la demoiselle vit désormais à Londres (oui, elle a réussi son évasion de TGGP) ce qui complique légèrement la tâche. On est toujours ravis de se revoir, partageant nos bons vieux souvenirs, nos rêves de retravailler tous ensemble (mais pas chez TGGP, paraît que c’est encore pire que quand je suis partie). Bref ces anciens collègues là sont devenus des amis. Et 9 mois après mon départ, le fait qu’on soit toujours en relation montre que nous sommes au-delà d’une relation professionnelle qui s’éteint à petit feu.

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Oui mais en dehors de ça ? En général, je « collectionne » mes anciens collègues sur Viadeo et Linked In, histoire de faire grossir mon réseau, puisque c’est à ça que ça sert. J’en reste souvent à ce degré minimal de lien (voire une mise en contact sur Facebook) qui ne m’apporte pas grande information. Je peux à la limite voir qui part de la boîte mais j’ai souvent ces infos par d’autres biais (notamment ceux qui sont restés). Rester en contact, c’est juste pour alimenter la boîte à potins ? Tututut, c’est plus compliqué que ça.

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Dans nos milieux, ça se croise. Et ça se croise beaucoup. Récemment, un copain m’a appelée pour me demander si je connaissais une dénommée Julie Boisvert que j’ai en relation sur viadeo. Il s’agit en fait d’une ancienne collègue de chez TGGP avec qui j’ai eu peu de relations et avec qui je n’ai jamais travaillé directement mais en tant que personne, j’en pensais du bien. Et oui, c’est le pouvoir de la recommandation. Imaginons que je cherche à recruter (huhuhu, j’aime me donner de l’importance), je vais donc sur viadeo ou linked in et je tape la fonction qui m’intéresse. Oh mais que vois-je ? Telle personne est en contact avec des gens que je connais déjà… Elle marque déjà des points.


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Evidemment pour un rapport plus proche qu’un simple lien sur Viadeo et consort, je dirais que là, faut pas se forcer non plus. Il y a des gens avec qui on a des affinités et d’autres non. Il y en a que je n’ai pas revus depuis mes démissions et j’avoue que ça ne me dérange pas trente secondes. Et quand je dis revu, j’étends ça à tous les moyens de communication existants. Parce que je n’ai pas des affinités avec tout le monde, il y en a même que je n’aime pas et l’idée de ne plus les revoir est plus un soulagement qu’autre chose.

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Mais je peux comprendre la réaction de mon collègue. Est-ce que trop fréquenter ses anciens collègues, c’est un peu refuser de tourner la page ? Je ne sais pas. J’ai une certaine affection pour ma première boîte, qui va actuellement très mal, et j’ai eu quelques attachements chez TGGP aussi même si leurs galères me fait doucement ricaner. Je suis une garce professionnelle, ouais mais quand je constate que mes recommandations faites alors n’ont pas du tout été suivies et qu’un an après, on essuie encore les mêmes critiques, oui, ça me fait rire. Et rien que pour ça, j’ai bien fait de garder contact avec mes anciens collègues (mais aussi parce qu’un jour, on fondera notre boîte et on dominera le monde, hin hin hin !)

5 réflexions sur “Que faire de ses anciens collègues ?

  1. c’est inévitable de perdre le contact avec les anciens collègues. Même si au début, on essaye au maximum de se voir, de se « raconter les potins », à un moment ou à un autre, on se voit moins souvent, car on est accaparée par les nouveaux collègues, et ainsi de suite…à moins de rester 10 ans à chaque fois dans la boîte, on collectionne les anciens collègues..

  2. Dans la catégorie contacts professionnels au sens plus large que simples collègues, on peut développer plusieurs niveaux de relations.

    Il y a des les anciens collègues qu’on perd de vue car chacun finit par vivre sa vie de son côté, et qu’il n’y a plus ce ciment unique qu’était le quotidien au boulot.

    Il y a ceux qu’on suit de loin en loin, ayant franchit un peu la barrière uniquement professionnelle, on se demande comment va la vie, les enfants tout ça, mais qui ne resteront sur la durée que de bonnes relations pro, sans que cela soit à déplorer, il est appréciable d’avoir des gens qu’on estime, que l’on soit amené à retravailler ensemble ou pas.

    Et enfin il y a ceux qui deviennent des amis, parce qu’au delà d’un boulot, on partageait des centres d’intérêt, une vision commune de certaines choses et que les deux ont su entretenir la relation.

    Ensuite il y a les couples qui se forment, mais c’est un autre sujet.

    Pour ce qui est de voir les relations en terme d’utilité, certes, il peut être utile de développer et entretenir un réseau pro. Pour autant, il ne faut pas se leurrer, les gens qui ne vous appelle que quand vous pouvez leur être « utile », chacun sait à quoi s’en tenir, d’un côté comme de l’autre.

    La drague sur Viadeo, dis moi que t’es pas sérieuse :).

  3. « On ne sait jamais qui est derrière la porte qui s’ouvre « 

    Tout à fait, mais pour ça, il faut être prête à donner autant qu’à recevoir 😉

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