Once upon a time in the West…

Par Marine

La saga de l'été des vingtenairs


En me relisant, je pense avoir été sévère avec moi-même lors de mon article précédent. 
Célibataire, oui. Désespérée, non. En fait, tellement habituée au célibat qu’il ne fait plus problème. C’est la vie, et c’est de sa faute dirait l’autre.
Bref. Je ne vais pas gloser indéfiniment sur les affres de la vie de célibataire, sur ses bonheurs et ses malheurs, etc. En fait, je crois que j’ai insisté sur cet état de fait pour pouvoir prendre 
la mesure du changement qui s’est opéré sur ces quelques derniers mois.

Il était une fois il y a un certain temps sur un certain continent… La jeune célibataire somme toute assez sereine que j’étais se réjouissait d’aller dîner avec son ami Nico et des amis à lui.
– Ah Marine, mais mes potes t’ont trop aimée. T’as fait forte impression!! J’en suis sûr!
– … (sourire flatté)
– Toi, t’en as pensé quoi? Benoît, par exemple?
– Benoît? Oh il est mignon, hein (très mignon).

Ca c’est la version niaise. Mais chez moi, ça ne marche pas comme ça. Point d’yeux qui se rencontrent, d’élégance feutrée dans un restaurant japonais, en toute délicatesse.

Ca ne marche pas comme ça.
Chez moi, ça doit prendre un tour burlesque.
A vrai dire, tout a commencé à cause de mes vêtements. Ce sont mes vêtements qui expliquent mon attitude face aux hommes, aussi loin que je me souvienne. Jusqu’à 15 ans, ma mère m’a habillée. Or j’ai un problème avec l’autorité : je la suis. Alors ma mère me disait toujours « Montre pas ton nombril, c’est vulgaire ». Ben oui, mais c’était la mode, les t-shirt courts. C’était dommage. Et brimer des instincts de pouffe c’est péché. Alors du coup, je montrais pas mon nombril.
Puis est venu le temps des études. Une vraie allumeuse, mes amis. Subséquemment habillée. Produisant les effets subséquents, également.  Mais il y a un certain temps, sur un certain continent, alors que je me promenais dans la rue, je me disais « tiens je me mettrais bien pouffe ». Mais montrer son nombril c’est vulgaire. Ma mère me
l’a toujours dit, quand j’étais ado. Alors j’ai mis une robe. Courte. Comme ça on voyait mes jambes. Pas toutes, le bas était couvert par des bottes. J’étais contente.

Et j’ai donc retrouvé Benoît, mon copain. Oh il l’était pas à cette heure là. C’était H-2 avant qu’il le soit. Quand il m’a embrassée, dans un bar à bières (j’ai toujours fait les choses avec classe, je vous dis), il m’a littéralement soulevé la robe. Sans doute qu’il voulait voir mon nombril.

N’empêche, j’aurais pas dû écouter maman. Montrer son nombril, c’est vulgaire. Mais montrer sa culotte, c’est pire. Et brimer des instincts de pouffe, c’est péché.

Alors j’ai eu honte. Les gens dans le bar ont applaudi. Et moi je voulais me cacher le visage. J’aurais dû commencer par me cacher le nombril et la culotte.

Ainsi commençait mon initiation au non-célibat… et croyez-moi, y avait du boulot.
To be continued…

 

15 réflexions sur “Once upon a time in the West…

  1. Bon, désolée du contretemps, Nina, pour ne pas nuire à ta belle organisation, j’ai publié moi-même (à ma décharge, j’avais une très bonne excuse pour mon retard, héhé)

  2. Bon, un peu courte, cette suite, mais elle tient en haleine.
    Par contre, la Nina, elle va gueuler: t’as foutu le dawa à pas signer de ton nom, tout ça…
    Bref.
    Et même en connaissant les grandes lignes, c’est marrant d’avoir les détails et ton point de vue sur la chose; du coup, j’imagine que les lecteurs « novices » sont encore plus pendus à tes lèvres/doigts pianotant sur le clavier.
    A lundi prochain, donc.

  3. « j’imagine que les lecteurs « novices » sont encore plus pendus à tes lèvres/doigts pianotant sur le clavier. » m1ce nico tu sais qui on est ? tu n’as pas tord dans 1 sens… on a grand plaisir à lire les articles de nina… avec elle au – on apprend des tas de choses pas comme avec la plupart des adultes qui sont très très taboo… et puis elle dégage tellement de mystère malgrès elle. elle représente beaucoup de monde à nos yeux… j’aurais aimé 1 mère comme elle… 1 grande soeur… 1 petite amie comme ma mauryne ( tjrs pas de new à ce propos nina 🙁 )

  4. Manu, c pas moi qui l’ai écrit cet article ! 😉

    Je connaissais cette histoire déjà mais j’avoue que cette nouvelle façon de la raconter me plaît ! Des fois, je regrette de ne pas avoir été là, ça devait être grandiose.

    Mais c vrai que montrer son nombril, c vulgaire. Mais le comble de la vulgarittude, c’est avoir une jupe ras le nombril… sans culotte.

  5. oups … je vi1 de me rendre compte qu’effectivement se n’est pas toi nina qui l’a écrit … pas grave j’aime toutes les histoires v1gtenaires et puis au – si je me retrouve dans 1 de ses situations(a 1 cert1 degrès près 1?) j’aurais des références

  6. Très bien écris cet article, j’attends la suite. Cependant tu as plusieurs fois écrit « il y a un certain temps, sur un certain continent » : l’action ne se passe pas en France?

  7. Petit passage à Lyon en 2-2 (c’est quoi cette expression à la con…) et je trouve un Sailleberre pour préciser un truc à ma mère . Du coup pour passer les 30 minutes, je viens ici…

    Marine, ma reine, tu nous tiens en haleine… Je presume que j’ai pas le droit à la suite en avant première ??? . Nan, je parle pas de prendre la place du mec mais de la suite de ton histoire. Z’avez vraiement les idées mal placées…

  8. Oh mon dieu j’adore cet article !!
    Honnetement il est genialissime, tout betement rien a ajouter
    (a part que moi jme cachais en colo pour montrer mon nombril)

    bisouss

  9. au fait marine j’ai appris 1 nouveau mot grâce à toi. merciiiiiiiii (Subséquemment) bon j’imaginais bi1 le sens mais 1 petite vérif sur le dico l’a confirmé.

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