Contrairement à ce que peut laisser penser ce titre, nous allons parler musée.
Pendant ma petite balade en Irlande, je n’ai pas fait un mais deux musées. Enfin, musées, ce sont plus des visites ludo-pédagogiques mais bon… Alors voici l’histoire folle de mes visites au Musée Titanic de Belfast puis à la fabrique Guinness de Dublin.
Le musée Titanic
Si vous ne le saviez pas, le Titanic a été construit à Belfast et a démarré son funeste voyage de là donc forcément, la ville s’est dotée d’un musée très moderne expliquant non seulement la construction du géant des mers mais aussi toute l’histoire autour de la construction navale de Belfast, notamment avec la société Harland & Wolff et son côté patron paternaliste, tout ça, tout ça. L’histoire se construit petit à petit : d’abord la superbe de l’entreprise qui construit les bateaux, la White Star Line qui gère les voyages… Sortent de là l’Olympic, l’Oceanic ou le célèbre Titanic. On apprend en lisant que le Titanic n’est pas le premier naufrage notable, il y a eu l’Atlantic, disparu en 1873 mais aussi l’Olympic, le sister ship du Titanic. Quelques passagers clés nous sont également présentés.
Une fois le contexte socio-culturel intégré, on grimpe via un ascenseur jusqu’à des nacelles qui nous font (très rapidement) voyager au coeur de la machinerie du Titanic, nous faisant passer à travers un safran reconstitué pour nous montrer à quel point il était immense. Puis on visite les cabines reconstituées, on nous explique la tonne de bouffe embarquée pour un tel voyage. Et on en vient au drame à grand renfort de vidéo (sans Céline Dion ni Leonardo di Caprio), les messages de détresse envoyés, les premiers articles de presse, revus et corrigés au fur et à mesure que les infos parvenaient à New York… Oui, déjà, à l’époque, on écrivait vite à défaut de bien et on relayait pas mal de conneries.
Puis on passe par la partie dédiée aux films sur la catastrophe (et là, on a droit à Céline, bien sûr, des fois qu’on aurait oublié…) et enfin la partie un peu scientifique sur les recherches en cours sur l’épave, des images sous marines, etc. Assez impressionnant. Au dehors nous attend le dernier bateau de la H&W encore en service, le Nomadic.
Ce musée, assez ludique et pédagogique s’il en est, nous rappelle que si le Titanic fut le naufrage le plus connu, il était loin d’être le seul et nous fait un peu réfléchir sur le gigantisme des paquebots d’aujourd’hui (pas loin de 3500 passagers sur un Costa Croisières ou 5400 sur le plus gros paquebot du monde vs 2400 sur leTitanic). Evidemment, il reste compliqué de comparer l’incomparable (des bateaux à plus d’un siècle d’écart) mais quand même…
La fabrique Guinness à Dublin
Aucun rapport. Dans la mesure où il nous était un peu compliqué de reprendre l’avion le dimanche soir, quitte à prendre notre lundi, autant profiter pour errer un peu dans Dublin. Et comme nous n’avions pas eu le temps la dernière fois de visiter les deux célèbres fabriques locales, on s’est dit qu’on allait se rattraper avec la fabrique Guinness. Avant de pousuivre, je rappelle que je déteste la bière. On débute par une mise en scène des ingrédients avec une bien jolie chute d’eau puis, au fur et à mesure des étages, on progresse dans la fabrication de la boisson. Ecrans pour nous expliquer le mélange, la fabrication d’un fût… Notre audioguide (gratuit) à l’oreille, on se balade à travers les 6 étages de l’installation. Passage vers le bar sensoriel, on renifle des vapeurs parfumées aux ingrédients de la Guinness. Ah oui, je déteste à peu près autant l’odeur que le goût de la bière en fait. Petit passage dégustation, je tente de me forcer parce qu’on ne sait jamais (j’ai goûté toues les bières prises par mes copines durant le week-end et même les plus douces m’ont faite grimacer mais j’ai une sorte d’étrange foi dans l’évolution de mes goûts)… et j’abandonne discretos mon mini gobelet dans un coin.
Après la fabrication, on a droit à un étage consacré aux pubs Guinness puis un autre sur le côté hyper international, des fans à travers le monde, youpi. Des écrans interactifs nous permettent de partager notre visite sur les réseaux sociaux ou tester notre connaissance de l’alcool (pas fait car écrans super squattés). Clou de la visite : la Guinness Academy où vous apprenez à tirer votre propre Guinness et tu peux la boire après. J’ai donc passé mon tour et pris des photos d’Anaïs en train de s’appliquer (elle a réussi à tout bien faire).
Fin de la visite, on monte au dernier étage pour admirer la vision panoramique sur Dublin avec quelques petites explications. Bref, même si j’aime pas la bière, j’ai trouvé la visite super intéressante et je suis repartie en prime avec un chouette sweat. Oui, je suis parfois victime de mon esprit touriste, que voulez-vous…
Fin du périple irlandais, je reprends l’avion, cafardeuse : c’était mon dernier voyage de l’année… pensai-je. Car début décembre, direction Lisbonne ! J’aime quand la vie me réserve quelques surprises.