Je l’avoue sans détour : j’ai aimé la Sicile. Faut dire que c’est un peu un cocktail de tout ce que j’aime : vieilles pierres, petites rues tortueuses, mer, paysages magiques. Et encore, j’ai pas testé la Sicile en plongée mais je fais le forcing auprès d’Anaïs et Anna pour le faire dès l’an prochain. Au passage, si l’UCPA pouvait créer ce voyage, ce serait merveilleux, merci.
Bon, je ne vais pas tout vous raconter en détail ici car j’ai profité de cette escapade pour ouvrir un nouveau blog : week-end sac à dos. Oui, je sais, je débute par un voyage semaine mais je suis une rebelle. Donc vous trouverez des traces de mon voyage en Sicile sur Week-end sac à dos, Friends’ cooking et Save my brain. Passons ce déluge de liens pour arriver à l’essentiel : mon nouvel amour, la Sicile.
Mes quelques photos de l’autre jour donnaient un peu le ton, la Sicile, c’est :
– soleil et chaleur écrasante. On devait tourner autour des 30 mais à l’abri de l’air, tu ressentais un bon 35°. Dieu merci, ayant quelques petits ennuis de déshydratation réguliers (parce que je bois que du café et ça n’hydrate pas, en fait), je m’étais achetée une gourde un litre chez Décathlon. Du coup, je suis revenue bien bronzée.
– Des paysages à couper le souffle. Bon, déjà, j’aime la mer et les vieilles pierres alors j’étais déjà un peu en joie avant même d’atterrir mais imaginez un peu les effets de lumière avec le soleil couchant, les pierres jaunies. Et l’Etna, mon Dieu, l’Etna… C’est un décor tout simplement surréaliste, entre Lune et Mars. Indescriptible car saisissant, les mots me paraissent en deçà de ça que j’ai pu voir.
– Des bus à l’heure. On pourrait croire que les Italiens sont des gens assez désorganisés et peu enclins à respecter la moindre horaire. Et bien en une semaine, à part un train arrivé avec 15 minutes de retard, tous les transports sont arrivés à l’heure et très à l’heure. Nous n’avons circulé qu’en bus et train et une minute de retard, c’est une minute de trop. Heureusement, on a toujours bien géré.
– Les Siciliens sont des gens véritablement adorables. Premier soir, on se balade au hasard dans Palerme quand 2 garçons nous informent de changer de quartier car ça craint. Bon, ils nous ont file leur numéro juste après donc sur le coup, on les a pas trop pris au sérieux mais quelques mètres plus loin, un mec nous aborde pour nous répéter la même chose, sans nous filer un numéro ou nous demander le nôtre. Ah oui, ok… De façon générale, durant la semaine, les gens nous ont beaucoup parlé, ils nous proposaient spontanément de l’aide dans la rue, ceux qui parlaient français nous racontaient quelques histoires, une dame nous a montré un joli balcon à Syracuse. Une incroyable gentillesse. Mais il paraît que le fait qu’on soit des filles a pas mal aidé…
– Les Italiens sont aussi les empereurs en matière de salarié qui sert à rien. Quasi à chaque guichets, y a un salarié qui bosse pour un à plusieurs qui regarde. Et quand une personne veut le faire bosser, il ne lui parle pas, il se contente de secouer la tête en montrant celui qui bosse du doigt. Parfois, certains Italiens sont seuls à leur caisse, ils lisent et n’apprécient guère que tu les déranges. Comme la connasse de l’Etna, j’ai cru qu’elle allait nous gifler. J’étais à 2 doigts d’appliquer la loi du Talion de ma maman : commerçant très mal aimable, je pique un truc dans sa boutique. Sauf que moi, j’ai trop peur de me faire piquer.
– La nourriture : en bref, je reste fascinée par l’al dente des pâtes italiennes, je me suis pétée le ventre à coups de pâtes aux fruits de mer (ou risotto), à l’encre de seiche (faut que je teste celui ramené de Venise), et même à la pistache. Je vais tester deux ou trois recettes sur le sujet. Et que dire de la glace ? Ce petit goût crémeux… La meilleure glace que j’ai mangé ? Celle à la menthe avec des copeaux de chocolat au pied de l’Etna. Mais je clos ce paragraphe, il me fait saliver.
Bref, enchantée, je fus, je suis reboostée à mort, là ! Avec une grande démangeaison au niveau du sac à dos : je veux repartir au plus vite !
Ton récit donne envie d’y aller! Et partir avec l’UCPA a l’air d’être une super formule
les bus à l’heure…., si mes souvenir sont bons, il y a des panneaux sur le bord de la route dans ce pays ainsi que des compteurs et des pédales de freins dans les voitures.
Le 140 est la vitesse moyenne sur les petites routes et les panneaux stop indiquent simplement qu’une autre voiture peut vous couper la route.
C’est très dépaysant.