Me revoici avec mes histoires de déménagement, des histoires qui commencent à dater quand même mais c’est vrai que les 3 derniers mois ont été assez denses. Je m’en étais arrêtée au lino monté par ma sœur et son chéri jusque chez moi. Le lino dans l’appart, c’est bien. Le poser, c’est mieux… Crut-on.
Week-end du 1er novembre. Le samedi, je vais faire des courses avec Vicky pour acheter un lit chez But (n’allez JAMAIS chez eux et particulièrement celui de Nanterre. Sauf si vous avez envie de vandaliser un magasin, à la limite) et quelques babioles chez Ikea genre un bureau. Pendant que nous faisions le vieux couple lesbien en goguette, Alice et Anthony commençaient les travaux dans l’appart avec en première étape, l’enlèvement de la moquette. Bonne nouvelle, la moquette se détache toute seule. Mauvaise nouvelle, y a un autre revêtement entre le sol et la moquette et lui, par contre, il est super bien collé. Donc quand on les rejoint le soir, ils sont blancs de colle et de poussière et dans le noir vu qu’il n’y a pas de plafonnier dans la pièce principale du nouvel appart. On les libère de la corvée, Vicky et moi dégageons la moquette et les poubelles.
Dimanche matin, 10h, la famille Bartoldi (Alice, Anthony et moi) sommes dans la place pour poser le lino. Menu du jour : pause du lino, gym de 12 à 13h pour Alice et moi et retour au lino. Autant vous dire que le volet gym a disparu très rapidement pour cause de « non mais là, on va pas y arriver sinon ». Parce que la bonne blague, c’est que pour poser le lino, il faut le tailler pour passer la porte qui sépare l’entrée de la pièce et fignoler tous les recoins. Donc on fait un patron avec des papiers journaux, on coupe avec le seul cutter qu’on a et c’est parti. Sauf qu’on découpe d’un côté pour faire l’entrée et on commence à coller d’un autre, erreur stratégique. On se divise les tâches. Alice coupe le lino au niveau des plinthes (ciao mes plinthes, lacérées à coup de cutter, moi je le glisse dessous, Anthony colle. A 14h, la cuisine est un vaste chantier où l’on jette toutes les chutes, on n’a pas fait la moitié de la surface à couvrir et on meurt de faim. Grande princesse, je leur paie le McDo, petite pause d’une heure et c’est reparti.
Et ça continue. Coupe, glisse sous les plinthes, colle. Coupe, glisse sous les plinthes, colle. Révélation : le lino, ça pèse super lourd. 18h, il fait nuit et on n’a toujours pas de lumière donc on fait un bref crochet par mon appart où je vivais encore pour récupérer mon hallogène. A 19 heures, morte de honte de voir qu’on n’a pas encore fini, je dis, penaude : « ohlala, désolée de vous avoir pourri le week-end… ». Ma sœur me regarde sans rien dire pendant trente secondes avant de me répondre : « Ben, je vais pas te dire le contraire, hein… ». Ok, c’est de bonne guerre. Arrive le moment fatidique de la jonction du lino. Car celui ci fait 4 mètres sur 4 (souvenons nous) mais ma pièce est plus large donc il faut couper pour mettre le bout en trop d’un côté là où y a pas de lino. Suis je claire ? Non, je sais. Rappelons que le lino est imitation parquet et qu’il faut qu’on mette les lattes imprimées dans le même sens sinon, ça serait ridicule.
A 22h, on a enfin terminé. On est sales comme de peignes, plein de poussière et de colle mais le lino est posé et je suis toute émue, je trouve que ça en jette et pas qu’un peu. J’ai vraiment pris la bonne décision en virant la moquette pour le mettre à la place. Quoi qu’il en soit, on est quand même ravis d’en avoir fini et seul un doigt a été coupé. Le mien. Et même pas avec le cutter que ma sœur a manié avec dextérité, je me suis coupée avec le bord du lino. On comprends pourquoi je n’ai pas eu la responsabilité du cutter.
Le lendemain, je suis passée vérifier que le lino ne s’était pas décollé mais non, il est là et bien là. Par contre, j’ai mal partout et quand je me mets à genoux, j’ai l’impression d’avoir passé des heures agenouillée sur une barre en fer. Moralité, je ne me moquerai plus jamais de Valérie Damidot parce que des travaux dans une maison, c’est pénible.
A présent, tout est prêt pour le déménagement. Sauf les cartons…
NB : J’avais fait des photos avec mon portable façon reportage photo mais j’ai la flemme de les mettre sur mon pc. Ahem… C’est con, y avait une photo de ma soeur avec la tête coupée, ça aurait fait vrai blog de fille…
Le coup du truc innocent qui coupe, on connaît tous. Je suis un spécialiste de la feuille personnellement. Le couteau en plastique est pas mal non plus.
Je n’ai pas suivi toute l’histoire mais as-tu eu à faire à Mlle laine de verre ?
Oui, et en plus c’est tellement stupide…