(Lecteur, je te rappelle que ceci est une fiction. Ceci étant, cette semaine, ça l’est un peu moins, tu verras en fin d’article pourquoi je dis ça. Ohlala, ce suspense de folie !)
Un dimanche de pluie comme il en existe tant au mois d’août. Avec une amie que nous appellerons Tatiana, nous décidons d’aller se faire un Starbucks histoire de se raconter nos vies. Après une attente interminable, nous arrivons enfin à attraper une banquette, face à deux inconnus. Alors que nous sommes en train de nous délecter de nos boissons, nos fesses posées sur nos sièges acquis de haute lutte, les personnes face à nous s’en vont. Un jeune homme qui faisait le plancton depuis un bon quart d’heure se précipite sur un des sièges mais dans la manœuvre, il renverse une bonne partie de son cappucino supplément caramel sur le sol. Le Starbucks et sa foule permanente est un lieu où ce genre de lose est courante [d’ailleurs, ça m’est déjà arrivé].
« Oh non, mince alors ! »
Que faire face à ce pauvre garçon aux mains pleines et à la boisson en partie répandue au sol ? Qui nous regarde un peu les yeux plein de désespoir et d’appel à l’aide ? Comme nous ne sommes pas bégueules, nous allons gentiment chercher des serviettes et on aide le jeune homme à éponger. Ceci est une excellente façon de lier connaissance. Hé, voici que son ami arrive et s’assoit en face de nous. Avec Tatiana, on reprend notre discussion mais il est difficile d’ignorer deux personnes face à vous, surtout quand le contact a été pris.
Alors on commence à discuter. Qui es-tu, qui suis-je, et tu fais quoi dans la vie ? Heu… C’est quoi exactement community manager ? Oui, j’ai arrêté de dire « responsable de communauté », ça fait toujours peur aux gens genre Raël est mon maître. Mais non mon seul Dieu est le web 2.0, ce qui n’est pas toujours une sinécure. Donc nous voici à papoter gentiment de nos vies, du fait que les Starbucks sont toujours plein et que les gens pourraient partir quand ils ont fini leur conso et qu’il y a du monde qui attend en les fusillant du regard. Oui, c’est ma technique pour faire partir les gens mais force est de constater que ça ne marche pas. Pourtant, je les regardais très très méchamment. Mais ah, nous extasions nous, le hasard est bien fait, la foule nous a finalement rapproché. Si le Starbucks avait
été vide, ils ne se seraient pas assis en face de nous et nous n’aurions pas parlé, hihi, ahah.
Bon, c’est pas tout ça mais voilà qu’il est déjà 19h30 et il n’est plus l’heure de siroter un café. Et là, la proposition attendue et prévisible tombe : « et si on allait dîner ensemble ». Là, nous sommes dans le cas délicat où il faut savoir parler entre les yeux à son amie. On se regarde pour prendre une décision, aucun mot n’est permis donc faut faire passer le bon message rien qu’avec les yeux et ce n’est pas toujours évident. En l’occurrence, les mecs sont plutôt sympas donc on va dire oui. Nous voici donc partis tous les 4 pour le restaurant. Mais la partie n’est pas gagnée pour autant…
PS : Cette scène s’est vraiment passée dimanche au Starbucks Opéra sauf que Tatiana et moi n’étions pas impliquées, nous étions justes observatrices de la scène. Si ce dimanche, tu as vécu une telle histoire, on aimerait bien savoir la suite, en fait.
42001!
Bon ok, je sors…..
vous vous étiez celles qui fusillaient du regard ?
merde j’avais envie de savoir la suite!!!!!!!
…et les garçons, ils sont beaux ou bien??
Euh Nina, est-ce que tu couches ?
pas le voir c’est pas grave, tant que tu l’envisages
et un pot ?
bin en général pardi… mais avec moi dedans !