Il est parfois hallucinant de se retourner un peu en arrière et voir à quel point les gens qui nous attiraient comme des aimants il y a quelques mois nous rendent désormais totalement indifférents.
Ce soir, je m’en vais faire des courses, quelques fruits, du lait, des bas, du dentifrice, du maquillage, des capotes… Enfin, que des trucs essentiels, en somme. Je fais la queue à la caisse, mon esprit parti loin, très loin, hors de ce vilain supermarché bondé. Je paye, je trace la route, pressée de rentrer chez moi. En octobre, la nuit tombe de plus en plus tôt, quelle déprime. Au coin d’une rue, je manque de percuter un jeune homme et là, j’atterris : Julien. Pas le Julien de meetic mais un autre (oui, dans ma vie, j’ai tendance à retomber toujours sur les mêmes prénoms). Je lui dis bonjour, on papote cinq minutes. Je suis pas maquillée, habillée moyennement bien, bref, profondément attirante. Et en plus, j’ai mes capotes dans mon sac… Ils sont sympas chez Mannix de faire des boîtes argentées super discrètes… Enfin, à la limite, peu importe.
Ce garçon, il me rendait dingue, dans le temps. J’ai trouvé un appart pas loin de chez lui, j’espérais le croiser… Je me souviens des soirées qu’on passait à discuter au téléphone, ses grandes phrases troublantes : « je suis dans mon lit, là… ». Mais il avait une greluche (il l’a toujours, je crois, d’ailleurs). C’est pas grave : dans mon optimisme forcené, je me disais qu’il finirait bien par la plaquer (accessoirement, pour moi). Donc, en attendant, je me mets sur meetic, je fornique avec Louis puis Benoît. Un jour, je croise le Julien dans la rue et là, je me rends compte qu’il a des jambes courtes, un torse long et qu’il marche un peu comme une poule… (la tête en avant, le cul en arrière) J’en parle à Gauthier qui me dit : « c’est normal, tes hormones sont calmées, tu ne vois plus les choses pareilles ! ». Ce n’est pas faux.
Petit à petit, je l’ai rangé dans un coin de ma mémoire, j’ai à faire avec lui tous les mois pour un webzine mais c’est tout. Et ce soir, alors que je pensais à un autre garçon, le voilà qui revient de façon presque violente dans ma vie et… rien. Alors que je lui parle, mon cœur reste calme, aucune chaleur ne vient s’immiscer entre mes deux reins. Rien, rien, rien.
On discute donc quelques minutes du webzine, de boulot, je rentre chez moi, interpellée. Comment un mec qui m’a rendue dingue pendant facilement quatre mois peut me laisser à ce point indifférente aujourd’hui ? Ce n’est pas la première fois que ça arrive. La dernière fois que j’ai vu Bertrand, pourtant toujours aussi sexy, je l’ai regardé avec indifférence et j’ai été même déçue. Ce mec qui m’avait fait fantasmer tout l’été, je ne ressentais plus rien. Je passais mes nuits à imaginer ses lèvres parcourir mon corps, ses mains découvrir délicatement les recoins de mon intimité… Et là, plus rien.
Notre cœur est donc à ce point joueur ? Comment se fait-ce que celui qui nous enflammait hier nous laisse indifférente aujourd’hui ? Quand je pense à tous ces rêves hautement érotiques, toutes ces nuits à rêvasser à l’objet de mon désir… Tout ça pour ça. Où sont passées mes turpitudes ? Pourquoi je n’ai plus de frissons quand ce monsieur, en me faisant la bise, m’effleure le bras ? Quelque part, la disparition de toutes ces sensations est frustrant. On se prend la tête pour trouver le moyen de séduire un jeune homme qui nous chamboule le cœur puis, un jour, il nous laisse indifférente.
D’un autre côté, c’est rassurant. Oui, ça montre qu’on se remet toujours de tout ça. Bon, tant avec Julien qu’avec Bertrand, je ne me suis pas pris de râteau puisque je ne me suis pas déclarée. Mes désirs se sont éteint d’eux-mêmes, sans doute par manque « d’entretien », si j’ose dire. Quand je suis à fond sur un mec et que j’ai la sensation que je ne pourrai pas vivre sans eux, ça me permet de relativiser les choses : à chaque fois que j’en pince pour un mec, je sais que si ça ne se passe pas, je m’en remettrai.
Après tout, mon désir pour ces garçons n’est pas né d’un manque affectif ? Du coup, à partir du moment où ce manque est comblé, ils disparaissent de mon paysage « amoureux » ? Car je suis quelqu’un qui ne supporte pas de ne pas avoir un « objet de désir » sous la main. J’aime rêver et fantasmer, j’accroche donc rapidement une cible qui peut être remplacée par une autre au gré de mes rencontres. Mais il reste que pour certains, la flamme ne s’éteindra jamais tout à fait.
Le désir inassouvi est vraiment un sentiment étrange, il nous prend aux tripes, envahit notre esprit et s’éteint sans qu’on s’en rende vraiment compte… Jusqu’au jour où on rencontre l’objet de nos fantasmes les plus fous dans la rue et qu’on se rend compte qu’on n’a plus du tout envie de lui.
coucou nina 🙂
effectivement il m’est déjà arrivé la même chose, quelqu’un que je désire plus que tout au monde un jour peut me laisser indifférent quelques mois plus tard.
C’est bel et bien inquiétant (comment savoir alors si les sentiments qu’on éprouve sont bien réels ou simplement un désire passagé) mais en même temps rassurant, puisqu’à force on se dit qu’il suffit d’attendre 2 3 mois pour que l’on ne pense plus à cette personne 🙂
Euh néanmoins ça me decrédibilie à mes propres yeux, j’aimerai bien un jour avoir un vrai coup de foudre qui même après quelques années ne s’estompe pas, ça voudrait dire que pour une fois je ne me suis pas trompé sur la personne et que me sentiments pour elle étaient sincères.
C’est peut être un peu SM comme façon de penser? le débat reste ouvert 🙂
à plus, super article une fois de plus 🙂
Nina : Ben, je ne crois pas au coup de foudre, personnellement. L’amour remplace l’attirance et le désir sur le long terme. Pour moi, l’amour est un travail de longue haleine donc si on se trompe sur une personne et qu’on s’en rend compte vite, ce n’est pas bien dramatique.
Je crois que dans la phase de "l’après", c’est la différence entre désir inassouvi et amour… Un ancien fantasme ne te fera pas forcément d’effet tandis qu’un ancien amour ne te laissera jamais indifférent(e)…
Nina : Oui, ça, c’est bien vrai ! Je trouve que tu définis très bien la différence entre les deux! 🙂
Ce que tu dis très bien, c’est ce double niveau :
"je suis quelqu’un qui ne supporte pas de ne pas avoir un « objet de désir » sous la main. J’aime rêver et fantasmer, j’accroche donc rapidement une cible qui peut être remplacée par une autre au gré de mes rencontres. Mais il reste que pour certains, la flamme ne s’éteindra jamais tout à fait."
Avoir des "flash du moment", qui passent assez vite, et puis d’autres qui, même après de nombreuses années, font toujours rêver, donnent toujours chaud à la simple évocation de leur nom…
Tu dis les choses comme pas deux. Justesse des sentiments et de l’expression. C’est pas ce qu’on demande à un bon bouquin ?
Nina : Héhé, je vais proposer les vingtenaires à un éditeur! :p
C’est vrai qu’il y a les flashs du moment et les autres… En général, mes coups de coeur sont des flashs du moment, il n’y a qu’une fois où j’ai vraiment craqué sur un mec et aujourd’hui, alors que ça fait deux ans que je ne l’ai pas vu, il m’arrive de rêver encore de lui…
Personellement, je pense qu’un fantasme n’a d’intérêt que s’il reste un fantasme….
A partir du moment ou de la "théorie, on passe à la pratique", ce fantasme disparaît.
Je connais 2 filles qui, sans être des canons, ont constitué mes fantasmes.
Je n’ai jamais couché avec, et je considère que c’est TRES BIEN AINSI!
Elles gardent ainsi leur place dans un côté sombre de mon âme, auquel ma copine n’a pas accès.
Par ailleurs, j’expliquerais cette perte de magie en toi, tous simplement parce que tu es "passé à autre chose".
Autrement dit, tu as évolué, et peut être, tes critères ont quelques peu évolué.
J’ai quelqu un dans mon entourage attiré à la base par des minets style "star ac". Désormais, elle apprécie les hommes plus matures habillés costard…
Nina : Je suis assez d’accord. Arrive un moment où à force de fantasmer sur quelqu’un, il vaut mieux que ça reste dans l’imaginaire, on pourrait être déçus, après. Et effectivement, quand on est en couple, fantasmer sur quelqu’un d’autre, c’est normal.
C’est vrai que mon style de mec a évolué avec l’âge, c’est normal. C’est clair qu’un costard cravate, miam! miam!
Et si la reponse etait toute simple .
Tu les as désirés pendant de long mois mais il ne s’est rien passé . Et en fait ta frustration à pris le pas sur ton désir . Comme ils ne te désiraient pas eux non plus , tu les rejettes .
C’est trés classique .
Une sorte de défense .
Un ami fait pareil , il adore la fille jusqu’a elle le repousse et alors là il lui trouve les pires defauts .
Simplement finalement pour se dire qu’elle ne méritait pas se désir .
Nina : Bah, je ne leur trouve pas forcément de défauts, je crois juste que quelqu’un ou quelque chose les remplace dans ma tête. Bertrand, je le trouve toujours aussi miam! miam! mais je ne suis plus attirée.
je pense comme Banana, il y une différence de temps pour "guérir" selon que cela ne soit que du désir ou de l’amour un tant soit peu concrétisé!
Nina : Oui, là, ce n’était que du désir.
On parle souvant de l’oeuvre du temps, qui nous rend plus mature, plus jolie, pour finalement 50 ans plus tard commencer à dépérire.
Celui-ci agit sur notre physique, sur notre plastique, pourquoi celui-ci n’agirait pas sur nos sentiments ?
Nina : Oui, le temps émousse les sentiments, surtout s’ils ne sont pas entretenus.
ben non, l’amour ne passe pas, il ne lasse pas non plus. Ce que tu decris c’est pas de l’amour mais plutot du desir.
comme un enfant qui voit un jouet dans une vitrine devant laquelle il passe tous les jours pour aller a l’ecole, tant qu’il voit le jouet il le veut, un jour, il change de trajet pour aller a l’ecole, en une semaine, il a oublie le jouet.
ca pourait presque s’appeler un caprice !
d’ailleurs l’amour est-ce que ca existe vraiment ou bien c’est juste un objectif idealiste ?
est-ce que tu as deja aimé ?
Nina : Oui, j’ai déjà aimé et l’amour s’est éteint, finalement. Je parle bien d’amour, pas de désir.
Le désir n’est pas un caprice, je choisis pas sur qui je craque sinon, je n’aurais jamais craqué sur un mec en couple. Juste que si on n’entretient pas le désir, il finit par disparaître. Sans que forcément quelqu’un d’autre le remplace… Après Bertrand, y a eu personne pendant pas mal de temps, je me préoccupais plutôt de mes études.
un simple mot… deuil. Je crois qu’l resume un peu tout.
Nina : Oui, même s’il est un peu violent. Mais c’est à peu près l’idée, oui.
"la nuit tombe de plus en plus tôt, quelle déprime" : c’est vrai qu’un manque de soleil peu influencer notre moral. 🙂
"il finirait bien par la plaquer (accessoirement, pour moi)" : c’est un peu curieux d’avoir ce genre de pensé. Personnelement, moi c’est le contraire, j’espère qu’ELLE restera avec LUI, si ELLE est heureuse.
Nina : Ben, il faut pas que je les voies ensemble sinon je vais apprécier la demoiselle et m’en vouloir d’essayer de piquer son mec.
"tes hormones sont calmées, tu ne vois plus les choses pareilles" : tu as vu tant que çà de différences avant et après?
Nina : Pas mal, ouais.
"Comment un mec qui m’a rendue dingue pendant facilement quatre mois peut me laisser à ce point indifférente aujourd’hui ?" : chandelle brulée par les deux bouts avec lui?
"ses mains découvrir délicatement les recoins de mon intimité … Et là, plus rien" : c’est peut être parceque c’était de "simple" brouette.
Nina : Non, de simples fantasmes.
"Comment se fait-ce que celui qui nous enflammait hier nous laisse indifférente aujourd’hui ?" : le temps peut être, il nous change et change notre regard.
Nina : Oui, effectivement.
"homme qui nous chamboule le cœur puis, un jour, il nous laisse indifférente" : ce n’est pas çà, la définition de l’amour? arriver à cultiver ce désir chaque jours avec une même personne.
"j’accroche donc rapidement une cible qui peut être remplacée par une autre au gré de mes rencontres" : tu as de la chance, je trouve, pour y arriver "rapidement".
"Mais il reste que pour certains, la flamme ne s’éteindra jamais tout à fait" : heureusement, çà veut dire que tu reste "humaine".
POde > "comment savoir alors si les sentiments qu’on éprouve sont bien réels ou simplement un désire passagé" : pourquoi ils ne pourraient pas être réels ET passagés?
"pour une fois je ne me suis pas trompé sur la personne et que me sentiments pour elle étaient sincères" : tu peux te tromper ET être sincère, non?
Nina : Oui, je suis d’accord sur ce dernier point.
je suis tes aventures et celle de tes amis depuis quelques semaines… et j’ai une question: ou en es tu avec raphael? des nouvelles?
Nina : Tu es sûre que tu ne parles pas d’Arnaud?
blabla> quelle bonne idée de rebalancer un peu d’huile sur le feu! bravo, j’applaudis des 2 mains (au moins)
Nina : Je me demande s’il n’y a pas eu confusion des prénoms…
le feu, quel feu? je pense que pour nina ca n’a pas ete une histoire tres importante, je pense qu elle a ete plus blessee par ce qu’il faisait croire aux autres que par la fin de leur "histoire". Par contre je pense que ce gros naze a ete un peu pique dans son amour propre de n’etre qu’un compagnon de brouette…
Nina : Ah non, c’était bien Raphaël. Pas de news, non, je vois pas pourquoi j’en aurais eues, je ne lui en ai pas demandées. C’est du passé, y a pas à revenir dessus pour moi, voilà.
"Nina : Ben, je ne crois pas au coup de foudre, personnellement. L’amour remplace l’attirance et le désir sur le long terme. Pour moi, l’amour est un travail de longue haleine donc si on se trompe sur une personne et qu’on s’en rend compte vite, ce n’est pas bien dramatique." mais je suis ARCHI-PAS-D-ACCORD avec ton analyse , pour employer l’expression consacrée, les gens que j’aime je les reconnais tout de suite, apres je decouvre qui ils sont, et y a pas de notion de se tromper ou quoi. Tu aimes tes parents par pour ce qu’ils sont ni pour ce qu’ils t’appoertent seulement parceque tu as un lien affectif, meme si tu les trouve cons parfois, meme sils t’appotent pas ce dont tu as besoin. Je comprend pas pourquoi ca serait different avec ton petit ami ou quique ce soit d’autre.
Nina : Bah, moi, l’amour ne vient pas de suite avec un homme. Avec mes parents, l’amour évolue, tout comme avec le reste de ma famille, d’ailleurs, je n’ai pas les mêmes rapports aujourd’hui avec eux que quand j’étais petite. Avec les hommes, je mets du temps à vraiment aimer. Au début, suis "accro" mais j’aime pas.
non je parlais du naze qui a aussi un blog… mais oui au fait as tu reparle a Arnaud recement?
Nina : Non, je n’ai pas eu de nouvelles d’Arnaud non plus. Il m’a pas bloquée sur MSN (moi si mais pas supprimé) donc un soir, vais le débloquer, pour voir… Et Raphael, pas de nouvelles, donc, ce qui est normal, ma foi.
Amusant, je ne réagis pas exactement comme toi face à des mecs qui sont à mes yeux, des fantasmes.
Disons que de mon côté ça fonctionne par vagues.
Je peux être dingue d’un mec pendant quelques mois, voir quelques années, puis plus rien, et quelques mois plus tard ça recommence.
Mais je n’ai jamais eu de coupure nette dans un fantasme…
Nina : Je me souviens pas d’avoir eu de retour de flamme dans mes fantasmes… En général, une fois que la page est tournée, c’est définitif.
Une fois j’ai revu mon ex, alors qu’on était resté 10 mois+5 mois ensemble, bah rien aucun effet aucun désir ça fait bizarre c’est vrai. Je sais pas si c’est le fait qu’il ai les cheveux longs où qu’il ai une copine … Pourtant juste après notre séparation il me plaisait encore, comme quoi la douleur n’avait pas éteinds mon désir.
Quelque part ça fait peur de se dire que notre petit copain un jour on le trouvera plus attirant quand on sera plus ensemble …
Nina : Avec mon ex de 4 ans et demi, c’est marrant comme une fois que la rupture a été consommée, il n’y a plus eu aucun désir, plus rien… Faut dire qu’elle est survenue vraiment à la fin de la relation, y avait plus rien à sauver. Mais c’est vrai ue ça fait bizarre…
Premier commentaire sur ton blog : J’adore! C’est un régal de passer lire tes arcticles, continue!
Deuxième commentaire : "Avec les hommes, je mets du temps à vraiment aimer. Au début, suis "accro" mais j’aime pas. " Tout à fait d’accord! Quand à connaitre le moment où je passe de l’un à l’autre… ça reste un mytère 🙁
@+
Nina : Merci Pierro! 🙂 Je ne suis pas capable de dire à quel moment se fait le basculement. Disons que déjà, quand je suis accro, je ne vois pas à longue échéance. Après, quand j’aime, c’est plus une construction, on commence à envisager l’avenir à deux. Bon, c’est très schématique ce que je viens de dire.
"Au début, suis "accro" mais j’aime pas" : comment tu définies "accros" par rapport à "aimer"?
Nina : Cf ma réponse précédente. Puis y a une question d’attirance physique : au début, c’est surtout très physique, justement, puis ça se transforme en quelque chose de plus profond (sans que le désir ne s’éteigne pour autant).
Les femmes sont hysteriques, les hommes sont paranoiaques.
Cette généralité pour commencer mais pour expliquer que souvent femme varie, bien fol qui s’y fie.
Savoir garder une fille accros, c’est tout un art !
C’est savoir se draper de mystère tout en étant vrai et tendre, c’est un dosage subtile.
Evidemment, si tu fantasmes à fond et que ça marche pas, tu te mets une carapace, tu te protèges, c’est normal.
Pour Nice, lol, viens quand tu veux mais prends un bon bouquin, c’est pas comme si j’étais en centre ville !
Je déconne grave, ma Maman m’a toujours dit de ne pas parler aux inconnues.
a plus,
J.Lo
Nina : Merci pour l’invitation. Si j’ai envie de calme, je viendrai chez toi! 😉
Perso, une fois que je sors avec un mec, je ne suis pas très exigeante. Il faut que le gars me laisse du temps pour moi mais qu’il me voit un peu plus qu’une fois par mois… Je suis pas le genre de fille à réclamer des attentions permanentes et des mots d’amour à n’en plus finir.
@ Stef : addiction, besoin physique, jalousie excessive éventuellement ; mais rien de profond, de viscéral… Enfin c’est ma vision 😉
Nina : Ouais, je la partage! La jalousie en moins.
c’est sur que si tu confonds "amour" (le vrai) et projection d’un manque (ou d’un désir) sur quelqu’un, ça donne ça…
Nina : Non, je ne confonds pas. Dans l’article, je parle bien de désir et pas d’amour, j’ai mis amour juste dans le titre pour faire poétique…
j’aimerais bien être complètement indifférent à mon ex…
Nina : Chaque histoire est différente. Je crois que si Arnaud revenait, je serais foutue de recraquer pour lui… 🙁
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Nina : Bon, je laisse parce que c’est pour la bonne cause.
Bonjour Nina. Hé oui, c’est la plupart du temps le désir qui nous excite et aussi le fait de ne pas avoir ce qu’on veut, quand on le voudrait. Et après coup cela passe souvent; le désir retombe et parfois même disparait complètement pour se rendre compte comme tu le dis si bien qu l’être tant désiré n’est en fait qu’une volaille sans intérêt…Je me souviens d’une demoiselle que je désirais, je croyais même être amoureux d’elle, mais il ne s’est rien passé. Je l’ai revu quelques mois plus tard et je me suis aperçu que tout avait disparu, je ne la désirais plus, je ne la trouvais même plus sexuellement attirante, à la limite elle ne me plaisait vraiment plus….Oui le moment était passé et au final cela n’aurait été qu’une aventure de plus, je me suis rendu compte après bien sûr.
Alors non ce n’est pas triste de changer à ce point c’est plutôt ce qui nous fait avancer, car on sublime souvent les gens que l’on désire ou que l’on aime, mais seulement au moment où on les aime. Ne serait-ce pas un coup de cette bonne vieille endorphine, je crois bien qu’il y a de fortes chance que oui. Je suis bien, tout va bien, c’est connu, mais cela ne dure qu’un temps. Après coup la réalité ressurgit devant nous et c’est très bien comme cela. Mais tu as raison, pour certain la flamme ne s’éteindra jamais complètement…Enfin pour les plus romantiques d’entre nous…
Nina : Oui, c’est vrai que finalement, certaines histoires font bien de ne pas avoir lieu, elles n’auraient abouti à rien. Je crois aussi qu’en "grandissant", les goûts changent, celui qui me faisait craquer hier me laisse indifférente aujourd’hui, souvent parce qu’il ne correspond plus à mes goûts.
Mais bon, si certains me proposaient une nuit coquine, suis pas sûr que je refuserais! 😉
Une nuit coquine avec qui alors? Pour qui ne te refuserais-tu pas?
A bientôt
Nina : Bertrand, dont j’ai parlé puis un autre dont j’ai jamais parlé ici. Après, je crois que c’est tout.
Pierro > "besoin physique … mais rien de … de viscéral" : dans ce cas je dois tombé trop vite dans le viscéral.
Nina > "Je crois que si Arnaud revenait, je serais foutue de recraquer pour lui" : quel mal y aurait il?
Nina : Bah, vu comme il m’a traitée sur la fin, je pense que ce serait une belle connerie de retomber dans ses bras.
indianajil > "Je l’ai revu quelques mois plus tard et je me suis aperçu que tout avait disparu" : çà m’ai jamais arrivé, enfin je crois. Je n’arrive qu’à "flasher" sur une fille uniquement quand je commence à la connaitre suffisaments pour lui trouver des charmes. Le peu de fille, sur lesquelles j’ai pu flasher et revoir, m’ont toujours fait le même effet.
Merci Nina
Nina : De rien.
Juste en passant pour pierrot et nina…
au secours pour l’addiction!!!
etre addicted (plus facile en anglais), c’est etre accroc…. dependant…. enfin si c’est pas viceral ca?
Quand j’ai compris apres que mon ex m’ai jete que je souffrais plus d’un manque (because addiction) que de peine d’amour… j’ai parlé a mon medecin de cette torpeur dans laquelle je me trouvais, de cette douleur VICERALE qui me tordait, de mon corps anesthesié que je ne sentai plus du fait de la douleur, elle m’a bien conforté dans l’idee que accroc.
Elle m’a ensuite dit que j’avais une nature toxicolphile… a savoir besoin d’etre accroc a qqc… tres forte toxicophilie meme d’apres elle.
Alors chers amis, si l’addiction n’a rien de viceral, et comme c’est plus facile a trouver que des gens accroc a leur nana, allez dans un centre de desintox pour eroinoman. Je pense que vos certitudes et cette petite facon condescendante que tu as pierro en repondant comme un dictionnaire te fera changer d’avis…
Desolé si je monte le ton sur la fin 😉
c’est un peu contre vous, mais surtout en souvenir de cette epoque douloureuse.
Suis pas gueri de la blessure mais suis gueri de celle qui tenait l’arme!!! c’est sur!! lol
Nina : Pour moi, ce n’est pas si viscéral que ça. Pour Arnaud, je me sentais accro dans la mesure où j’avais envie de le voir, de le toucher, de l’embrasser… Mais bon, une fois séparée de lui, ben, je me suis vite habituée à cet état de fait. C’est comme la cigarette, en fait : quand je peux fumer, je le fais, si je dois me retenir, je le fais sans soucis, aussi. Je peux passer une semaine sans fumer, ça me gêne pas.
Mais c’est génial un article comme ça, c’est exactement le genre de discussion qu’on pourrait retrouver dans Sex And The City! 🙂
Sinon pour moi : rien, ça ne m’est jamais arrivé… Je veux dire que je n’ai jamais "flashé" sur quelq’un, donc je n’ai jamais eu de déception par la suite…
Nina : Merci pour le compliment! 😉 Ben, une copine m’a dit une fois que pour jamais être déçue, fallait avoir plusieurs cibles comme ça, si une devenait indisponible, il y en avait d’autres sous la main… Dans l’absolu, ça se défend mais bon, pas facile à mettre en application.
"Je peux passer une semaine sans fumer, ça me gêne pas" : pourquoi ne pas en profiter alors pour arreter de fumer définitivement, alors? si tu n’es pas acro.
Nina : Parce que j’aime bien fumer en soirée et je n’aime pas taxer.
Ayant toujours été avec la même personne, en l’occurence ma femme, et ce depuis 10 ans, je serai tenté de dire que je ne suis pas trés concerné par cet article.
Ce serait mentir. Car même maqué, on continue à regarder les filles, on peut même avoir le coeur qui bat la chamade pour certaines d’entre elles.
Il faut simplement savoir dicerner la différence entre une petite montée d’adrénaline à la vue d’une personne qui nous attire, et ce qu’on ressent envers la personne avec qui l’on veut passer sa vie.
Il faut parfois accepter de simplement vivre cette attirance, accepter de ressentir cette adrénaline et ce coeur qui accélère ainsi que toutes les sensations que l’accompagne, sans pour autant chercher à faire un pas vers la personne concernée par ces sensations.
Car lorsque l’on a compris que ce n’est que passager, alors on sait que ces chamboulements ne concerne en rien notre vie de couple, et qu’elles disparaîtront tranquillement, ne laissant que le souvenir d’agréable moments, avant la prochaine…
Personnellement, c’est l’optique que j’ai choisie de suivre. Profitter de toute attirance future sans chercher à l’exploiter, en gardant mon coeur pour ma femme.
Mais bon, c’est bien entendu le témoignage d’un homme marié que vous lisez lol Un homme qui a décidé de se marier le jour où il a réalisé qu’après une soirée merveilleuse passée avec une excellente amie, son coeur une fois sortie à l’extérieur s’était immédiatement tournée vers la femme que j’aime, au détriment de celle que je laissais derrière moi (on avait juste discuté, je précise lol).
J’écris tellement de généralité que mes expériences passent sous le même ton… c’est pas trop confus ? lol
Thom… amoureux dingue, même si sa femme est parfois une pête burne lol
Nina : J’apprécie énormément ton commentaire, car ce n’est pas parce qu’on est une patate mariée que l’on ne ressent pas de désir pour les autres personnes, c’est tout à fait normal. Après, à chacun de voir s’il résiste à la tentation ou non.